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Le nouveau leitmotiv des Canadiens est NO-EXCUSES, placé bien en évidence dans les entrailles du vestiaire des Glorieux. Affichage unilingue anglophone, je ne vous le fait pas dire. Évidemment, il n’en fallait pas plus pour partir une polémique, la première de la saison… qui n’est pas encore commencée.
Quoi qu’il en soit, je veux bien admettre que dans ce monde, tout se passe en anglais et qu’il n’y ait pas matière à partir en peur. Mais une réalité demeure; Montréal est une ville francophone et à cet égard, un minimum de respect s’impose. Michel Therrien est francophone de même que ses adjoints, certains joueurs le sont également, même si leur nombre se fait de plus en plus discret. Si c’est vraiment par erreur que le message se trouve uniquement en anglais, c’est foncièrement maladroit d’avoir oublié d’y ajouter sa traduction française. Un simple geste de respect.
Ah, c’est sûr que les dinosaures dans mon genre vont se faire traiter d’arriérés ou de dépassés alors pourquoi trouve-t-on dans ce même vestiaire la célèbre phrase Nos bras meurtris vous tendent le flambeau. À vous de le porter bien haut, dans les deux langues. Par simple respect envers ses bâtisseurs qui en ont fait une dynastie façonnée par la sueur et le courage des anglos et des canadiens français.
À l’heure de la mondialisation, au moment où les pictogrammes universels remplacent les langues, pourquoi n’a-t-on pris le temps de penser un peu et afficher le slogan comme celui qui illustre cet article ? Simple, universel, évocateur, sans ambiguïté et surtout…bilingue. Pourquoi faut-il toujours revenir là-dessus ?
Je fais également un parallèle avec le camping où nous passons l’hiver en Floride. Sans vous donner un chiffre exact, je peux vous affirmer sans me tromper, que nous sommes 55-60 pourcent de francophones à y séjourner et pas une seule affiche de bienvenue n’est apparente à l’entrée. À la place, une affiche « WELCOME BACK » est bien en évidence. Il me semble que par respect pour sa clientèle, on aurait pu y ajouter « BIENVENUE » et ça aurait fait la job, comme on dit. Le plus aberrant dans tout ça c’est qu’à moins d’une heure d’ici, à Port Charlotte, dans un camping de la même chaîne que la nôtre, ENCORE, on y trouve justement les mêmes affiches, mais bilingues. Une marque de respect appréciée par une clientèle qui contribue largement à faire rouler l’économie locale.
je te rappelle que vous êtes dans un pays totalement anglophone et que si vous n’êtes pas content, vous pouvez revenir au pays des bottes chaudes et des feux de foyer.
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Là n’est pas la question, cher fiston.
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