Le cancer, notre funeste avenir

CancerMalgré toutes les énergies et l’argent investi dans la recherche, cet implacable mot qui fait frissonner seulement à l’entendre, sera le funeste avenir de cette génération des aînés qui franchit de plus en plus l’âge vénérable de cent ans. Loin de moi l’idée d’être alarmiste, mais les statistiques et prévisions à long terme sont sans équivoques; le cancer deviendra la cause numéro un des décès chez cette catégorie de personnes. Plus on vit vieux, plus nous sommes vulnérables au déclenchement de la maladie.

Alors ceci étant dit, on fait quoi ! Parce que c’est normal qu’on veuille vivre vieux et en santé. Mais croyez-vous que les services de santé seront capable de répondre à la demande. Ça fait des lunes qu’on manque d’infirmières, qu’on ferme des lits en plein été, comme si la maladie choisissait son moment pour apparaître. Les médecins prennent la poudre d’escampette à la première occasion en se désaffiliant des services de santé provinciaux, pendant que les toubibs étranger sont interdit d’exercer. Pourtant les bobos sont les mêmes partout alors, où est le problème ?

On attend des semaines pour subir une chirurgie mineure et des mois pour simplement rencontrer son médecin de famille ou un spécialiste qui, soit dit en passant, ont des agendas de trois mois. Bureau en gros en vend des versions douze mois. T’as du fric ? Pas de problème, tu as une consultation en moins de 48 heures et on va même t’offrir un petit café en attendant, juste un petit café parce que tu n’attendras pas assez longtemps pour en siroter un gros… Alors le cancer, c’est big !

Si l’objectif créant la RAMQ fut jadis l’universalité des soins, on est maintenant passé à une tendance de médecine à deux vitesses où tu as intérêt à être riche si tu veux vivre vieux. D’ailleurs, les statistiques démontrent à cet égard, que la longévité va de paire avec l’aisance monétaire. C’est la triste réalité d’une structure monstrueuse qui contient plus de chefs que d’indiens et qui remplie un organigramme qui s’étend sur deux terrains de football et devinez quoi… le patient est en bas, dans le sixième sous-sol.

Donc pour revenir à nos moutons, on a intérêt à être en forme, éviter les émotions fortes, bien s’alimenter, manger des légumes et vivre sainement, bref, devenir un disciple d’Isabelle Huot. Mais surtout, se prendre en main pour espérer vivre le plus longtemps possible sans surcharger notre système de santé parce que se taper plus de douze heures à l’urgence, c’est assez pour faire sortir les bobos. Il faut être fait fort.

Par les temps qui courent, partout au Québec, se tiennent des levées de fonds dans le cadre du Relais pour la vie. Soyons généreux pour qu’un jour, le cancer ne soit plus qu’un mauvais souvenir et qu’il soit éradiquer une bonne fois pour toute.

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