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Depuis maintenant sept jours, tout a été dit et écrit sur la tragédie évitable de Lac-Mégantic. Les quotidiens dont, Le Journal de Montréal et le Réseau TVA, transmettent et diffusent une information de qualité pour bien informer la population, au point ou on peut vivre toute l’émotion le désespoir et le courage des méganticois et méganticoises.
Par dessus tout, il faut souligner le travail admirable des différents intervenants qui gèrent cette crise de façon exemplaire. Si les premiers instants de l’hécatombe ont ébranler la super mairesse de l’endroit, cette dame de granite a pris vivement les choses en main, avec son équipe, pour se relever et guider sa population dans son sillage. Son action a été tellement efficace, qu’elle est devenue indispensable pour ses concitoyens qui la supplient de revenir sur sa décision de quitter la politique municipale lors du prochain scrutin de novembre. Colette Roy-Laroche est devenu une icône.
L’autre personnalité qui se démarque dans cette triste histoire est notre première ministre Pauline Marois. Notre Dame de fer à nous, qui a exercé un leadership remarquable qu’on n’avait pas vu depuis les actions quotidiennes de Lucien Bouchard dans la crise du verglas de 1998. Elle s’est déplacée et impliquée dès les premières heures pour rassurer la population sur l’avenir de leur patelin, sur leur survie, en les assurant d’un support absolu de son gouvernement. Souvent critiquée pour quelques épisodes échevelées depuis son élection, elle a relevé cette situation avec brio et efficacité. Elle a promis et livrée une aide sans précédent à cette population décimée pour se relever fièrement et faire revivre ce beau coin de pays. Un aide simple, sans embuches et règles d’admissions compliquées. Une action digne d’un grand chef d’état.
À tous les niveaux de cette crise, tant les pompiers, policiers, personnel médical, bénévoles et intervenants de toutes sortes, la Croix-Rouge et les nombreux bénévoles qui n’ont jamais comptés les heures et les efforts, c’est une machine d’orfèvre qui s’active dans cette municipalité de 6000 âmes. Une telle implication relève de l’exploit qu’une grande ville aurait eu de la difficulté à gérer. Mais quand une petite communauté décide de pousser du même côté, ce sont des petits miracles qui s’accomplissent à répétition. Que dire également de l’élan de générosité de tous les québécois qui ne cessent de contribuer aux différentes collectes de fonds, organisées à la sauvette. Une autre preuve qu’on est comme un grand peuple, comme le disait feu René Lévesque.
L’avenir s’annonce dur, éprouvant, long et ardu, mais avec la détermination dont ils font preuve, supportés par des gestionnaires dévoués et efficace. Une fois les morts enterrés et le deuil passé, c’est la prospérité qui les attend. J’ai toujours prétendu que les femmes ont leur place en politique et encore plus dans les postes de commande. Ce drame met en lumière et sans équivoque, la capacité qu’ont les femmes à gérer des crises majeures. C’est dans leurs gènes. Par analogie, n’est-il pas vrai que dans une famille, la maman est souvent la négociatrice la plus redoutable, celle qui est efficace, objective et diplomate ? Pauline Marois et Colette Roy-Laroche ont toute mon admiration dans cette catastrophe épouvantable, qu’elles ont réussi à apaiser d’une façon remarquable. Des femmes de cœur, des femmes de défis.
Plus de 1 000 habitants, soit un sixième de la population de la ville, ont été évacués jusqu’à présent. Selon plusieurs témoins, le train serait arrivé en centre-ville à plus de 100 km/h, alors qu’une vitesse de 30-40 km/h est de mise habituellement.
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