La charte des valeurs québécoises; Qu’on en finisse !

Charte2Le débat vient à peine de commencer que déjà, j’en ai par-dessus la tête de toutes les conneries qui peuvent se dire un peu partout. Les politiciens d’opposition se font du capital politique électoraliste et Couillard ne se gêne pas pour en référer à feu René Lévesque. Une tactique usée à la corde que les libéraux se servent à outrance. Les putains sont de retour et nous sommes au pays de l’absurde, du tourner en rond, de l’incapacité à décider. Vous voyez le tollé que ça provoque ? Et ce n’est qu’un PROJET.

Le ministre Bernard Drainville a toute mon admiration par son attitude calme et posée. Pour une fois qu’un gouvernement ose poser le geste d’aller de l’avant avec la laïcité, ce que n’a pas fait le Poodle avec la Commission Bouchard-Taylor, tout le monde monte au barricades en y allant de propos incendiaires. Pourtant, la proposition est claire; sortir la religion de l’état et d’en interdire tous les signes ostentatoires. Pour qu’un gouvernement décide de baliser cette laïcité, c’est qu’il y a abus, exagération, accommodements déraisonnables sinon, pourquoi le ferait-il ?

Comme dans le cas de la souveraineté et des referendums du passé, ce sont encore nos bons québécois de souche et mous, qui font dans leurs pantalons, qui bousillent tout. Quant aux voilées et autres bouffons du genre, ils n’ont aucune raison valable de montrer à la face du monde qu’ils sont des soumis. Au fait, que font-ils ici ? Probablement faire ce que bon leur semble, ne pouvant pas s’affirmer dans leur propre culture. Qu’ils pratiquent la religion qu’ils veulent en privé, je n’ai pas de problèmes avec ça. Mais qu’ils imposent leur doctrine, c’est non ! En plus, ils menacent de défier la loi, le cas échéant. Partout où ces extrémistes sont, c’est la pagaille et le chaos.

«Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil», c’est de la foutaise. Dans toute société, il y a des personnes avec qui on a des affinités, d’autres qu’on ne peut sentir et certains qui nous laissent complètement indifférents. C’est dans la nature humaine et on ne peut jamais faire l’unanimité, alors qu’on en finisse. Tant qu’à parler à travers nos chapeaux, passons aux choses sérieuses et demandons à la population du Québec ce qu’elle en pense, par referendum. Après, on légiférera selon les vœux de la majorité. La question est assez importante pour que le peuple se prononce démocratiquement. Parce qu’au moment où on se parle, la volonté d’obtenir un consensus est impossible.

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