Une chance que le ridicule ne tue pas !

Soupe très chaudeAu chapitre des «nounouneries», celle-ci est dure à battre. Un juge de la Cour supérieure vient de condamné un restaurant Tim Horton à payer 69 000$ à une montréalaise qui s’était fait servir une soupe excessivement chaude et qui lui a infligé de sévères brûlures en… 1998, il y a 15 ans. Elle aurait avalée une cuillère d’un seul trait, sans se soucier de la température de la soupe. Et elle travaillait à la Ville de Montréal comme technicienne en génie. Ouf !

C’est la première fois que j’entends une personne avaler une première cuillère de soupe sans d’abord avoir soufflé dessus, puis y tremper les lèvres pour en vérifier la température. Vraiment pas fort comme raisonnement. Un soupe extrêmement chaude devait certainement fumer en abondance il me semble. Et elle ne l’a pas vu ? C’est ce que j’appelle une «nounounerie». Elle avait une très large part de responsabilité non?

Suite à cette douloureuse expérience, elle a pris un congé d’invalidité permanente pour finalement être mise à pied en 2006. Et le juge, dans sa grande sagesse, l’a enrichie de 69 000$. De quoi tomber sur le cul d’aplomb et après on se demande pourquoi notre système de justice est peu performant et embourbé dans ce genre de procédure. Quinze ans pour régler une «nounounerie» de la sorte, c’est aussi insignifiant et ridicule que quelqu’un qui poursuivrait MétéoMédia parce que le soleil s’est levé une minute plus tard que prévu dans les prédictions, et qu’il a déboulé les marches de son escalier parce qu’il faisait encore nuit. Une chance que le ridicule ne tue pas ! Finalement, c’est toujours la faute des autres.

Vous en pensez quoi ?