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La mascarade des souliers neufs se poursuit. Pas trop fort le gouvernement Couillard sur le budget. Pour trouver l’équilibre, Leitao et Couillard reportent de deux à quatre ans l’abolition de la taxe santé, promise pour se faire élire. Encore une façon de berner les CONtribuables. Il prend les revenus tout de suite et retarde les bénéfices pour le CONtribuable jusqu’aux calandres grecques. Il n’impose pas d’augmentations de tarifs mais celles déjà annoncées demeureront, comme la modulation des tarifs des services de garde en fonction des revenus et la hausse des tarifs d’électricité de 2,9%, probablement pour donner un coup de pouce à Thierry Vandal pour qu’il profite pleinement de sa retraite blindée sans qu’il déprime. Des taxes déguisées!
Ces mêmes CONtribuables retraités de moins de 65 ans qui pouvaient économiser un peu d’impôt en fractionnant leurs revenus de pensions, constatent amèrement qu’au moment de remplir leur déclaration provinciale de 2014, ils n’y ont plus droit, tant qu’ils n’auront pas atteint cet âge vénérable. Et n’oublions pas que l’an prochain, ce sera autre chose parce que des politiciens ne savent que jouer sur les chiffres sans vraiment avoir une boule de cristal; Les imprévus… Voilà! De plus, sous prétexte de bannir leurs primes de départ, ils se voteront prochainement de substantielles, généreuses et faramineuses augmentations de salaires.
Personne n’a encore pensé à taxer les gains de loterie. Trop simple! Quand tu empoches un énorme magot, l’état insatiable pourrait en garder une part. Ça se fait ailleurs et personne ne s’en plaint. À compter de maintenant, on devrait commencer à dépenser moins. À se concentrer sur l’essentiel. De toute façon, c’est tout ce qu’on peut se permettre avant qu’on nous siphonne de nouveau.
Il faut garder en tête que ce budget soi-disant équilibré, ne diminuera pas la dette qui dépasse toujours les 274 milliards de dollars au moment où on se parle et selon l’Institut économique de Montréal. L’an prochain, on reparlera d’austérité et on trouvera encore toutes sortes de raisons pour VANDALiser les CONtribuables. C’est toujours le même scénario qui se déroule. À la veille des prochaines élections provinciales de 2018, le déficit et l’austérité ne tiendront plus, et l’abondance reviendra à la mode dans le seul but de se faire réélire et endormir pour un autre terme, celui qui paie… Le CONtribuable!
C’est un secret de Polichinelle qu’un politicien est d’abord en poste pour les avantages que ça lui procure, et faire des promesses pour demain, mais qu’il ne pourra réaliser avant longtemps. Il demeure le personnage, dans cette société, ayant le moins de crédibilité. Un mal nécessaire pour la démocratie mais difficile à cerner. Et comme le chantait si bien Félix Leclerc en 1962 dans Attend-moé ti-gars :
« La veille des élections il t’appelait son fiston, le lendemain comme de raison y’avait oublié ton nom ». C’est encore vrai!