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Le Québec et le mouvement indépendantiste viennent de perdre un grand bâtisseur. Jacques Parizeau, ex-Premier ministre du Québec, s’est éteint hier à l’âge vénérable de 84 ans. En matière d’économie et de finances il était le Maître. Fier artisan de la souveraineté aux côtés d’un autre grand disparu en René Lévesque, il aura été celui qui se sera approché le plus près de la réalisation du Québec en un pays maître de ses choix et de ses ambitions.
Souvent critiqué pour ses prises de positions fermes et éclairées, il aura été fidèle à lui-même jusqu’au bout. Aujourd’hui, on le louangera comme on reconnaît la grandeur d’un chef d’état. On reconnaîtra sans partisannerie, sa contribution à toute la société québécoise. Ses ennemis politiques sur toutes les tribunes encenseront son génie à bien servir le Québec. Il part cependant avec un regret, celui de ne pas assister à la réalisation de son désir le plus cher et auquel il aura consacré une grande partie de sa vie; voir de son vivant le pays du Québec.
Ce que je retiendrai de cet homme cultivé, doué et intelligent, sera son franc-parler. Au soir de la cruelle et amère défaite du referendum de 1995, son discours avait pointé le vote ethnique et l’argent comme causes de la catastrophe et il avait vu juste. Il disait vrai! Il affirmait tout haut ce qu’il pensait tout bas. Et même si tout le monde dénonçait cette affirmation où criait au scandale, sa franchise était certes cruelle, mais combien juste et franche. Le Québec ne s’en est jamais remis.
Bonne route Monsieur Parizeau et merci pour tout. Vous venez de franchir la porte de l’immortalité. Dites bonjour à René.
Il était un grand aimé de mon Jacques. En 2 mois, jour pour jour, ils seront partis vers un monde de paix, sans douleur. Étonnamment, je retrouve de belles affinités concordantes entre-eux. Dommage de perdre de si beaux personnages de coeur. On se souviendra toujours de ce bon Monsieur Jacques Parizeau.
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