Une justice non-dissuasive

JusticeProfondément triste et révoltant à la fois, le sordide meurtre de Samantha Higgins, tuée et dépecée par son conjoint. Une fin crapuleuse pour cette maman qui nous force à une profonde réflexion sur notre système de justice; son envie toujours grandissante de banaliser des actes criminels par une clémence de plus en plus accrue à donner des sentences bonbons. La multiplication des peines à purger dans la communauté sont là pour en témoigner.

L’accusé dans cette affaire avait déjà goûté aux largesses de la cour. Lors d’un vol qualifié avec une arme, il avait bénéficié d’un sursis de deux ans moins un jour et d’une probation de deux ans, en lieu et place de quatre années de prison. Mieux encore, ses problèmes psychiatriques avaient été évoqués à l’époque. Qu’a-t-on fait?

La prison demeure une sentence dissuasive lorsque la violence est au centre d’accusations criminelles. N’en déplaise aux lologues de ce monde, il faudrait peut-être mieux évaluer la dangerosité des accusés ayant des problèmes de santé mentale. Le système de justice est tellement engorgé avec ses causes qui n’en finissent plus de s’éterniser, que l’impression laissée dans l’opinion publique en est une de laisser-aller, de bâcler le travail sans se soucier véritablement de la sécurité des victimes. Allez, on passe au suivant! Autre juge, autres avocats et le cirque donne son spectacle.

Le meurtrier devrait se retrouver à l’ombre pour la vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Une sentence encore trop clémente et douce quand on la compare à la sentence de mort de la victime et des dommages collatéraux légués aux survivants. Il y en aura d’autres parce que la justice chez-nous continuera de libérer sans retenue et qu’elle mettra toujours plus d’énergie à la réhabilitation des criminels qu’à la détresse des innocentes victimes.

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