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Dans ce genre de soirée, celui de l’ADISQ m’a toujours laissé indifférent depuis le début de son existence et celui d’hier ne m’a guère impressionné. Probablement parce que c’est l’industrie qui montre ses choix et j’ai toujours eu l’impression que les dés étaient pipés d’avance et qu’on favorisait tel ou tel artiste en émergence, pour le glorifier. Je suis souvent surpris des récipiendaires. Un doute persiste!
Les chansons manquent simplement de punch et il me semble que le Québec est devenu le répertoire des ballades et des paroles moroses. Ça expliquerait probablement pourquoi la consommation de valium augmente… On est drabe! Et après on s’étonne de la baisse des ventes de musique… On nous vend un CD avec 10-12 chansons et une ou deux seulement sont intéressantes. C’est facile à comprendre et les achats à la pièce et en ligne deviennent populaires.
L’animateur et humoriste Louis-José Houde ne m’a pas beaucoup fait sourire et il fallait être bien au fait des cancans de la colonie artistique pour les comprendre. Certaines tombaient à plat. Dix ans d’animation… c’est peut-être le temps de passer à autre chose. Par contre j’ai aimé son chic et celui de la majorité des artistes qui, de ce côté, ont compris qu’un gala par définition est une grande fête officielle et que la tenue vestimentaire impose un certain décorum. Malheureusement, d’autres étaient encore vêtus comme la chienne à Jacques. Le look marginal ne se démode pas!
L’épisode de la bouteille de bière en pleine tribune après une performance n’avait vraiment pas sa place et faisait bas de classe, tout comme les jurons et sacres entendus ici et là. Était-ce vraiment nécessaire? Pour parler des performances vocales, là aussi, ça faisait défaut. Le son était affreux au point où on ne comprenait même pas les paroles. Mes compagnons de salon m’ont fait la même remarque.
Et que dire de Jean Leloup, le grand gagnant de cette soirée avec sa récolte de 5 Félix… Il avait l’air d’un con à chacune de ses présences au micro. Quand on ne sait pas quoi dire, on se ferme la gueule un point c’est tout. Si l’industrie lui reconnait un certain talent comme auteur compositeur interprète, ça s’arrête là. Par contre sa désinvolture est le miroir des paroles de ses chansons; insensées!
Finalement, la dernière demi-heure s’est écoulée de façon précipitée. J’avais l’impression qu’on décernait les dernières statuettes à la sauvette, parce qu’avec toutes ses interventions, les longueurs créaient un certain malaise.
Malgré tout, lorsque les caméras balayaient du regard les artistes présents, on pouvait constater que beaucoup d’entre eux démontraient du chic, de la classe et du panache. C’est une soirée mondaine et beaucoup de ces vedettes agissent en conséquence. L’hommage à Dominique Michel manquait de glamour. Une si longue carrière méritait plus d’étoffe, de chaleur humaine, de témoignages vivants. Il manquait également Denise Filiatrault. Tout un oubli, si oubli il y a. Bref, un gala très ordinaire.
À regarder les yeux de Jean Leloup on pouvais constater qu’il était jeler comme une balle,quelle belle image il projetais : un bas de game:
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Bien d’accord avec toi . Je pourrais pas mieux dire.
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