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Un fiasco se défini simplement et clairement comme un échec complet. Le mot qui représente à lui seul, la dernière tempête qui sévissait en milieu de semaine au Québec. Des supposés plans d’action, des mesures d’urgences, des planifications stratégiques conçues à coups de millions de dollars par des comité et sous-comités, étudiés par d’autres comités qui les énumèrent sur des centaines de pages pour aboutir à quoi? Un flop monumental! Du vent et de l’immobilisme,
Des tempêtes de neige au Québec on est habitué à ça non? On n’a rien appris des expériences du passé? Nous sommes un pays nordique où des centaines de centimètres de neige tombent chaque hiver et on n’est plus capable d’en gérer les conséquences désastreuses pour la population? Je m’excuse mais toutes les interventions de nos personnes ayant autorité ne m’ont pas impressionné. Des centaines d’automobilistes pris pendant des heures et des heures sur une autoroute urbaine, sans recevoir d’assistance, c’est insensé et ça démontre l’inactivité de nos responsables grassement payés. Elle n’est pas tombée des nues cette tempête, elle était annoncée depuis trois jours.
Le 4 mars 1971, déferlait sur la grande région montréalaise la tempête du siècle qui a laissé rapidement 50 centimètres de neige accompagné de vents violents, paralysant Montréal et sa très grande banlieue. Plus rien ne fonctionnait; les autobus, camions et des milliers d’automobiles ensevelis et embourbés. Seul le métro fonctionnait. Dans un geste de solidarité sans précédent, les motoneigistes avaient sorti leurs engins pour prêter assistance aux sinistrés, les conduisant dans des endroits sécuritaires, des hôpitaux et à leurs domiciles.
Ils étaient par centaines, à profiter de la générosité spontanée des stations de services qui leur fournissait l’essence gratuitement. Les autorités permettaient aux motoneiges de circuler dans toutes les rues. Les radios avaient interrompu leurs émissions régulières pour céder toute la place à l’événement d’urgence. C’était il y a 46 ans, sans ordinateurs, ni téléphones cellulaires, mais avec un geste collectif d’aider les autres.
Lors de la crise du verglas de janvier 1998, le gouvernement québécois, avec Lucien Bouchard, et Hydro-Québec et son président de l’époque André Caillé, intervenaient régulièrement à la télé pour renseigner la population, les guider vers des ressources disponibles. Une gestion efficace de nos dirigeants pour des milliers de sinistrés dont ceux de la région de St-Jean-sur-Richelieu qui avait été durement touchés. Ils avaient la situation d’urgence bien en main. C’était il y a 19 ans… et on n’en n’a rien retenu.
Aujourd’hui, au lendemain de cette autre tempête du siècle, on constate une gestion de crise désastreuse dont notre gouvernement doit être blâmé sévèrement. N’oublions pas qu’il y a des personnes qui y ont laissé leur vie. Conséquence directe de l’irresponsabilité de notre gouvernement. Un ministère des transports qui est une vraie tour de Babel depuis des décennies. Les ministres Lessard et Coiteux, désolants à entendre et qui devraient démissionner sur le champ. Leurs explications démontraient leur incompétence. Dans leur grande sagesse, ils ont dégommé une sous-ministre… c’est plus facile. Et Couillard qui se fond en excuses… Il va faire quoi de plus? Aux yeux du monde ils passent pour des incompétents, incapable de gérer une tempête de neige de 75cm, et de surcroît annoncée 72 heures à l’avance, dans un pays nordique où la neige est aussi normale que l’air qu’on respire.
Tous ces intervenants équipés d’appareils de transmission sophistiqués et réputés de dernière génération, n’arrivaient pas à se parler, alors que des sinistrés, séquestrés en pleine autoroute, dans une grande métropole, arrivaient à communiquer à leurs proches à l’aide de leurs cellulaires. Le monde à l’envers en 2017. C’est à n’y rien comprendre.

On parle de recours collectifs dans cette merde et il faut que l’incompétence soit sévèrement condamnée et que les têtes responsables tombent. Ces administrateurs chèrement payés pour décider, qui ne prennent pas de décisions, et qui s’en tirent trop souvent à bon compte. Mais, sincèrement, laissez-moi en douter. Nous sommes dans une société tellement individualiste, avec des droits blindés consentis par les chartes, que les responsabilités et les obligations ont foutu le camp.