Pourquoi c’est si long ?

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Il y a 23 ans, le gouvernement canadien exigeait des compagnies de tabac, de mettre sur leur paquet des photos de poumons attaqués par la cigarette, des traces de cancer dégueulasses et des avis de dangerosité pour la santé.

23 ans… c’est vous montrer comment c’est difficile de faire bouger un organisme gouvernemental comme Santé Canada. Dormaient-ils au gaz ? Pourquoi ont-ils mis tant de temps pour découvrir que finalement, leurs campagnes n’atteignaient pas l’objectif de forcer les fumeurs à écraser.

Il était temps de penser à autre chose.

23 ans… pour penser à une nouvelle stratégie et accoucher d’une idée novatrice : Pourquoi ne pas inscrire sur chaque cigarette des avertissements de santé ?

Wow ! Et re-wow ! Les cerveaux ont parlé !

Pour garder la tendance Santé Canada revient à ses bonnes habitudes de latitude. Ils vont permettre à l’industrie de se conformer d’ici les deux prochaines années… deux ans, vous imaginez ?

Pourquoi pas d’ici la fin de cette année ?

Les groupes de pressions, sûrement ! C’est trop demandé aux cigarettiers. Ils ont besoin de temps.

Foutaise ! Ça fait 23 ans que le niaisage perdure. Ce n’est pas assez ?

Les compagnies de tabac n’ont qu’à s’ajuster. Et rapidement ! Combien de temps croyez-vous qu’une telle période d’attente fasse son effet. Dans quelques mois, les gens l’auront oublié.

Quand on me dit qu’il faudra deux ans avant d’écrire « La cigarette endommage vos organes » sur une cigarette, je crois à une farce, un coup d’épée dans l’eau. Ces deux années absolument inutiles vont laisser combien de morts à cause des produits du tabac ?

Et la vapoteuse ? Celle qui contamine la jeunesse, on fait quoi ? Il faudra un autre 23 ans ?

C’est ça la gouvernance ! C’est un secret de Polichinelle que de mettre un temps fou à imposer et appliquer une nouvelle règlementation. On a qu’à prendre n’importe quel projet gouvernemental d’envergure qu’on mettra des années à réaliser, avec une facture quintuplée voire décuplée.

C’est connu. C’est le CONtribuable qui assume la facture parce que l’imputabilité gouvernementale n’existe pas.


153e jour de l’année

Vendredi, 2 juin 2023

On célèbre aujourd’hui…

LA JOURNÉE MONDIALE POUR UN TOURISME RESPONSABLE ET RESPECTUEUX


Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Jean-Claude Lafrance

Bon anniversaire !


Pensée et citation du jour

Changer son style de vie est une opération plus importante que d’atteindre un but ou de réaliser une performance.

Théodore Isaac Rubin


Ça s’est passé un 2 juin…

(1832) Épidémie de choléra au Québec, 10 000 morts en moins de quatre mois.

(1983) Le vol 797 Air Canada était un vol entre Dallas au Texas et Montréal, via Toronto au Canada. Le McDonnell Douglas DC-9 qui assurait ce vol le 2 juin 1983 a subi un incendie en plein vol. Dans le cockpit, les pilotes remarquent que les disjoncteurs des toilettes sautent ; quelques minutes plus tard des passagers perçoivent une odeur de plastique brûlé en provenance justement des toilettes. L’un des stewards utilise un extincteur, la légère fumée se dissipe alors. Cependant le problème n’est pas résolu, une fumée plus dense apparait et plusieurs systèmes tombent en panne.

Les passagers sont alors déplacés vers l’avant de l’appareil et l’équipage doit atterrir d’urgence sur l’Aéroport international de Cincinnati-Northern Kentucky. Le pilote parvient à poser l’appareil mais une fumée sombre et suffocante s’est propagée à grande vitesse dans tout l’avion. Il est impossible de s’orienter et donc de trouver les sorties de secours. 90 secondes après l’atterrissage, le DC-9 prend feu tuant les passagers encore prisonniers du fuselage, 23 personnes périssent. Parmi les victimes figure Stan Rogers, musicien folklorique canadien.

(2015) Les pensionnats autochtones étaient au centre d’une politique de génocide culturel élaborée par le gouvernement du Canada, tranche la Commission de vérité et de réconciliation du Canada dans son rapport rendu public. Après six années passées à sillonner le pays et à rencontrer des victimes de ce triste chapitre de l’histoire canadienne, la commission conclut qu’il reste encore beaucoup à faire pour en arriver à une réelle réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones.


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