Mettre ses culottes !

La Une

Enfin, un chef et un parti qui ose mettre ses culottes. Le Parti québécois ne fera pas d’intervention lors de la Fête nationale, parce qu’Émile Bilodeau a été choisi pour animer cette soirée.

Personnellement, je suis totalement en accord avec cette prise de position parce que Bilodeau ne mérite pas pareille responsabilité. Ses expériences du passé envers la langue française et la loi 21 pendant laquelle il portait fièrement son macaron, lui enlève ce droit.

Ça fait bien longtemps que le PQ ne s’était pas autant manifesté pour notre indépendance. Il doit continuer dans cette voie et de concrétiser l’œuvre inachevée de René Lévesque, que certains anciens chefs du parti, avaient délaissés.

De tout temps, Bilodeau a contesté le Parti québécois, souhaitant sa mort, en le démolissant. Il se prend pour qui, ce nombril sec de 26 ans ? Pour animer notre Fête nationale, il faut un patriote, point à la ligne. Et il doit offrir un discours patriotique. Il n’en est pas un. Il n’est pas représentatif de ce qu’on veut devenir.

Chacun a droit à son opinion et j’exprime la mienne. Cependant, en écoutant les intervenants sur le sujet lors des récents bulletins de nouvelles, je trouvais déplorable l’ambivalence des québécois. Ceux qui sont contre la nomination de Bilodeau, l’exprime du bout des lèvres mais l’accepte quand même. Ils ne se battent plus !

Ce n’est pas noir ou blanc. C’est toujours gris !

Voyez-vous, c’est ça le problème du peuple québécois ; on veut, et cinq minutes plus tard, on ne veut plus. Nous sommes incapables de trancher. On ne veut jamais se battre parce que ça peut faire mal.

On veut s’imposer, sans mettre les énergies pour y arriver. On essaie de faire une omelette sans casser des œufs. C’est impossible !

Je salue le courage de Paul St-Pierre Plamondon de ne pas jouer les mous, les faibles. Il est un homme de conviction qui ne change pas d’idée comme on change de chemise. C’est depuis la Nouvelle-France qu’on plie comme des rameaux, qu’on doit céder, abdiquer. Que nous sommes toujours les méchants. Il est temps de se relever et de s’imposer. Évidemment, il sera blâmé.

La Fête nationale, c’est le temps de s’affirmer comme peuple. En 2023 elle perdra de son lustre et les organisateurs, le Mouvement national des Québécois (MNL), en sont responsables. Ils sont des ignares de notre douloureuse histoire de colonisés et de soumis, encore aujourd’hui.

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171^e jour de l’année

Mardi, 20 juin 2023

On célèbre aujourd’hui…

LA JOURNÉE MONDIALE DES RÉFUGIÉS

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Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Gaston Laramée – Mance Leclair – Jacques Ferland – Jocelyne Brunet Savage

Bon anniversaire !

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Pensée et citation du jour

N’oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux.

Khalil Gibran

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Ça s’est passé un 20 juin…

(1954) Une tornade qui s’est formée dans le Golfe du Mexique a remonté la côte pour atteindre les Maritimes. À Escuminac au Nouveau-Brunswick, la tempête fait chavirer 22 navires causant la mort de 35 pêcheurs. C’est le pire désastre à se produire dans le golfe St-Laurent.

(1985) René Lévesque remet sa démission comme Chef du parti Québécois. Cependant, il restera en poste et sera encore Premier ministre pendant la course à la chefferie (Période de 90 jours). Pierre Marc Johnson lui succèdera.

(2006) Un peu plus de 325 000 travailleuses de la santé et de l’éducation vont empocher 737 millions $ d’ici 2008 à titre de règlement sur l’équité salariale, annonce la présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget ; elle précise, lors d’une conférence de presse à Québec, que le règlement conclu avec cinq syndicats et centrales syndicales (APTS, FIIQ, CSN, FTQ et CSQ) règle le dossier de l’équité salariale pour 95 pour cent des travailleuses de la fonction publique québécoise.

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Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !