Fêtons notre distinction

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Aujourd’hui, c’est le jour de la Fête nationale du Québec. Une société distincte unique dans cette Amérique anglophone. Fêtons notre distinction, notre fierté et notre histoire fertile de 489 années, tous ensemble.

La majorité des Québécois sont descendants des Français qui se sont établis en Nouvelle-France au début du XVIIe siècle. Ce gentilé a été adopté au tournant des années 1960 et réfère à un peuple mais aussi à tous les résidents du Québec, où les descendants des Français forment près de 80 % de la population.

Les Québécois possèdent une structure sociale, une culture et des institutions qui leur sont propres. Ils sont collectivement représentés à l’Assemblée nationale qui assume les responsabilités qui lui incombe au sein de la Confédération canadienne.

Depuis le début des années 1960, en conformité avec la doctrine Gérin-Lajoie, le Québec exerce également une certaine représentation à l’étranger où il pratique des activités relationnelles et économiques dans les champs de compétences qui sont siens.

SENS

En relation avec l’idéologie politique, l’époque et le contexte, ce terme peut désigner le gentilé du Québec (l’ensemble des habitants du territoire), les citoyens canadiens installés au Québec, les Canadiens français installés au Québec ou toute personne participant à la société et à la culture québécoise. Les individus de la diaspora québécoise peuvent également se désigner comme Québécois.

Cette nationalité sociologique peut ainsi prendre un sens ethnique, un sens civique ou les deux simultanément. Ces distinctions ne sont pas sans rappeler celles qui existent entre droit du sol et droit du sang. Encore, celles-ci ne sont pas appropriées dans le contexte québécois, car il n’existe pas de citoyenneté québécoise au sens propre du terme.

Sauf pour la citoyenneté canadienne, il existe cependant des critères juridiques propres à l’État du Québec qui définissent des privilèges spécifiques permettant l’accès à certains services offerts par ce même État, tel que l’accès au système de santé public québécois. Cependant, ces privilèges ne sont pas identifiés au sens de citoyenneté québécoise et réfèrent la plupart du temps aux citoyens ou résidents permanents canadiens installés au Québec.

En anglais, contrairement au français, un terme est utilisé pour les habitants du Québec (Quebecer) et un autre (Québécois), pour les francophones du Québec.

RECONNAISSANCE

Les parlements du Québec et du Canada ont tous les deux reconnu l’existence de la nation québécoise. Celle fédérale, datant de 2006, est toutefois plus récente.

IDENTITÉ ET CONTRIBUTION AUTOCHTONE

Au début de la colonisation les coureurs des bois se sont métissés avec les autochtones des Premières Nations. À l’époque les mariages entre Canadiens français et autochtones étaient réprimés, les enfants issus de ces mariages étaient considérés comme des bâtards.

Les Métis sont méprisés par les Canadiens français et les communautés autochtones ne reconnaissent pas plus leur identité distincte. Par crainte d’être discriminées, les personnes métissées ont occulté leur ascendance autochtone.

Les autorités coloniales de la Nouvelle-France désiraient convertir les Amérindiens et les installer dans la vallée du fleuve Saint-Laurent en tant qu’alliés politiques. Lorsqu’ils baptisent les autochtones, les missionnaires obligent ceux-ci à changer leur nom pour des noms français, d’où la difficulté à retracer aujourd’hui leur origine généalogique. Une étude de 2010 conclut que deux tiers des Québécois ont des gènes autochtones.

Source : Wikipédia


175e jour de l’année

Samedi, 24 juin 2023

On célèbre aujourd’hui…

LA FÊTE NATIONALE DU QUÉBEC

LA SAINT-JEAN-BAPTISTE


Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Ronald Lavigne

Bon anniversaire !


Pensée et citation du jour

Vive le Québec ! Et vive le Québec… libre !

Général Charles De Gaulle


Ça s’est passé un 24 juin…

(1638) Première fête de la Saint-Jean-Baptiste. Les habitants de la Nouvelle-France célèbrent pour la première fois la fête de la Saint-Jean. D’abord, il y avait la fête religieuse suivie comme en France, par des coups de canon et des feux de joie car la Saint-Jean correspondait aussi au solstice d’été.

(1834) C’est Ludger Duvernay, patriote et fondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste, qui a le premier, en 1834, fait de la Saint-Jean une fête patriotique. Duvernay souhaitait unir les Canadiens de l’époque dans un même sentiment national qui conduirait à une réforme politique. Il choisit le jour de la Saint-Jean-Baptiste pour convier une soixantaine de personnes francophones et anglophones à un banquet où l’on discuta de l’avenir du peuple canadien et de la façon de gouverner le pays. À partir de ce moment, la fête traditionnelle française devient la « fête patriotique du peuple du Québec. »

(1968) Le Lundi de la Matraque fut une émeute à la veille d’une élection fédérale lors du défilé de la Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin 1968 à Montréal. Dans des estrades d’honneur se trouvaient, entre autres Pierre Elliott Trudeau, le maire Jean Drapeau et d’autres dignitaires. Les mouvements nationalistes se joignent à la parade et arrivés devant l’estrade, crient : « Trudeau traître, Trudeau vendu, à bas Trudeau ». En peu de temps, l’émeute éclate. Toutes sortes d’objets sont lancées dans les gradins. La police intervient massivement en frappant tout ce qui bouge : homme, femme, enfant. Il y eut 125 blessés


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