Une envolée entassée

La Une

Me revoilà, après une escapade rapide en Floride. Pour la première fois depuis 2015, je reprenais l’avion pour le retour… Et chanceux comme je suis, par Air Canada ou plutôt Michael Rousseau Airline.

Vite, un 6/49… Tout d’un coup !

Cette compagnie a très mauvaise réputation pour beaucoup de voyageurs dont votre humble serviteur qui s’entassait en classe économique.

D’ABORD LE SERVICE

Mon envolée s’est déroulée avec une escale à Toronto et en anglais, comme j’y suis allergique quand mon transporteur est canadien, ça commençait bien. Sur le trajet Fort Myers-Toronto, le débit des instructions et communications était tellement rapide et lu sur un téléphone cellulaire, que le français, adressé par une anglophone était carrément cacophonique et incompréhensible. Par contre, la liaison Toronto-Montréal fut mieux, à ce chapitre.

LA FOUILLE, ARCHAÏQUE

S’Il est un moment plus que désagréable, c’est la fouille juste en franchissant l’espace juste avant les salles aux portes d’embarquements. Vous savez, l’endroit où nous sommes soupçonnés d’être des terroristes…

Tout y passe, sauf les vêtements (une chance parce qu’on aurait des surprises) mais il faut complètement vider nos poches, avant l’examen visuel et tactile. Il me semble qu’avec tous les numériseurs électroniques et la technologie d’aujourd’hui, un tel désagrément pourrait être modernisé.

L’ESPACE VITAL EN CLASSE ÉCONOMIQUE

Le premier vol était sur un Airbus 319, alors que le second était sur un Boeing 737.

Je vous dirais que les mensurations idéales pour être moindrement à l’aise en classe économique, est de mesurer 1,65 m et pas plus de 70 kg, pour être à l’aise durant le vol. Moi, à 1,80m et 90 kg, je ressemblais à une sardine.

Ma voisine et moi, on s’échangeait l’accoudoir et heureusement que j’étais côté hublot. Et attention en me levant, parce que le plafond est atteint rapidement. D’ailleurs, je me suis cogné la tête en me levant.

LES BAGAGES À MAIN

La consigne est qu’on ne peut en apporter un seul !

Avant l’embarquement pour Montréal, l’agent de bord annonce que l’avion est plein et que tous les bagages à main ne pourront prendre place dans les coffres au-dessus des sièges, mais plutôt dans la soute. Je me suis alors demandé pourquoi il en était ainsi. Il me semblait qu’un bagage à main par passager prendrait place dans tous les coffres prévus et disponibles…

Mais non ! Donc mon bagage à main s’est retrouvé 5 rangées plus loin, parce que plusieurs passagers avaient deux ou trois bagages à main. Vous voyez le bordel pour le récupérer ?

Pourquoi Air Canada et son personnel ne s’en tiennent pas à ce qu’ils demandent ? J’ai bien protesté auprès d’un employé mais bon. Je pense que je venais de le réveiller.

Finalement le seul avantage de l’avion c’est sa rapidité et là s’arrête le côté agréable du voyage si vous êtes capable d’endurer l’ankylosement. Pour le reste, c’est étouffant… toujours en classe économique !


310e jour de l’année

En souvenir de…

BERNARD LANDRY 1937-2018 – Avocat, professeur et homme politique québécois. Député et ministre du Parti québécois de 1976 à 1985, et de 1994 à 2005. Il a été premier ministre du Québec de 2001 à 2003.


Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Luc Raymond

Bon anniversaire !


Pensée et citation du jour

Tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd’hui.

Montaigne


Ça s’est passé un 6 novembre…

(1837) Début de la révolte des Patriotes. Les Fils de la Liberté avaient prévu un rassemblement dans la grande cour de l’auberge de Joseph Bonacina, rue Notre-Dame. Les membres du Doric Club croyaient que l’heure d’agir était venue. Ils firent placarder dans tout Montréal une affiche disant qu’il fallait écraser la rébellion à sa naissance et invitaient tous les Loyalistes à une réunion, le jour même à la Place d’Armes.

Les Fils de la Liberté sont paisiblement réunis dans la cour de l’auberge Bonacina. Soudain, venant de la rue, une grande clameur se fait entendre et des pierres commencent à tomber dans la cour. Les deux tiers des Fils de la Liberté sont partis: il n’en reste que 200 ou 300.

Les membres du Doric Club essayent de séparer le bataillon des Fils de la Liberté. Les pierres tombent de tous côtés. Plusieurs coups de feu retentissent, mais personne n’est tué. Les Fils de la Liberté se réunissent pour la dernière fois en ce jour du 6 novembre 1837, car quelques jours plus tard, leurs chefs sont jetés en prison sous l’accusation de haute trahison. Les Canadiens prennent les armes pour s’opposer à l’exécution des mandats d’arrestation.

(1970) Le pont Pierre Laporte, qui devait porter le nom du pont Frontenac (personnalité historique canadienne), est inauguré en présence de la veuve de l’ex-ministre assassiné par le FLQ le mois précédent politique. Il relie les deux rives du Saint-Laurent à proximité du pont de Québec mais les six voies de circulation du nouvel ouvrage pourront recevoir quotidiennement 90 000 véhicules, soit cinq fois plus que le vieux pont.

(1990) La commission Bélanger-Campeau, connue sous le nom de commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec, fut établie par l’Assemblée nationale du Québec à l’initiative du premier ministre Robert Bourassa, après le rejet de l’accord du lac Meech. Le rapport Bélanger-Campeau fut publié en 1991 et révisé en 2002. Il avait recommandé tenir une référendum sur la souveraineté-association en octobre 1992.


Vous en pensez quoi ?