Et si on sabordait la RAMQ

Opinion

Il n’y a qu’une seule façon de vaincre un monstre; on le tue ! C’est justement ce qu’on devrait faire avec la Régie de l’assurance maladie du Québec; y mettre fin définitivement.

Le gouvernement aura beau nommer une « Top Gun » qui vient du privé et qui est pas mal calme depuis sa nomination, ce ne sera pas suffisant. On voit également les médecins et les infirmières quitter la RAMQ pour le privé, partir, revenir, au détriment de meilleures conditions de travail, qu’on ne pourra jamais régler, ce ne sera pas suffisant.

La seule solution, mettre la hache dans cette régie. Solutionner le problème récurrent en transférant tout au privé. Ce cher privé qui ne cesse de nous siphonner à outrance.

Fini les négociations des contrats de travail. Le puissant privé s’en occupe. On leur transfert l’autorité de soigner notre population et ses embuches et problèmes. Eux qui ont réponse à tout. On crée aussi une concurrence entre les différentes cliniques.

COMMENT ON FAIT ÇA ?

Facile ! Comme une compagnie d’assurance. Les Québécois continuent de cotiser les 60 milliards $ au gouvernement qui agit comme assureur, et qui, en échange, rembourse au privé une partie des frais, selon une grille tarifaire.

Par exemple, pour des revenus de mois de 50 000 $, les frais seraient remboursés à 100 %. Pour les revenus au-delà de cette somme, les remboursements seraient proportionnels au revenu annuel du genre jusqu’à 100 000 $ remboursement à 80 %, 150 000 $, 75 % et ainsi de suite pour en arriver à 500 000 $ où le remboursement n’existerait plus.

Tu as les moyens, tu paies ! Le gouvernement pourrait s’enlever un clou dans le pied et le réseau public pourrait se mettre ultra riche comme les compagnies d’assurance actuellement.

Plus de problème de négociations collectives, plus de distinction entre le privé et le public. Le fardeau administratif serait géré par le merveilleux public. Terminé sa tour d’ivoire qui, en bout de ligne, nous coûte une fortune. On paie déjà pour un service public, et le privé surfacture et encaisse.

Pensez-vous vraiment qu’un jour, on puisse dompter le monstre de la santé publique ? Si le dernier super ministre Dubé, ses successeurs aussi, avec toutes leurs bonnes intentions, n’y parviendront jamais, vous avez la réponse.

Ça prend un solide et énergique coup de barre. Nous en sommes rendus là ! Claude Castonguay, le père de la RAMQ doit se retourner dans sa tombe en constatant un tel gâchis.


Un commentaire sur “Et si on sabordait la RAMQ

  1. Salut ,

    Entièrement d accord avec ta chronique , on en discutaient mes amis de golf dernièrement avec les mêmes conclusions . Non seulement pour la santé mais aussi pour l éducation . soit on remet les religieux ou on va au privé ainsi que pour le ministère du transport .

    autrement en conclusion, LOL on privative l état au complet diriger par des Administrateurs privés.

    En aucun cas peut importe le partie politique possède les compétences requises pour géré adéquatement les opérations de quoi que se soit.

    enfin on s est défouler après une ronde de golf……

    Au plaisir.

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