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Opinion
Je veux parler de Chandra Arya, d’origine indienne, le premier candidat déclaré pour ce poste. Ls semaine dernière, il était l’invité de Benoît Dutrizac sur les ondes de QUB radio 99,5 FM.
Évidemment, je bonhomme ne parle pas un traître mot de français et j’ai trouvé décevant qu’une station de radio francophone perde du temps précieux pour inviter un individu qui ne nous voue aucune forme de respect.

Choquant ! Dutrizac m’a déçu ! Une discussion entièrement en anglais !
Ce même anglophone déclarait durant cette entrevue, que les Canadiens se foutent des langues officielles, leurs intérêts étant l’accès à la propriété ainsi que l’argent qu’il leur reste en poche.
Il rajoute que « parler français n’est pas un critère essentiel pour obtenir des postes importants dans ce pays ». On se rappelle Michael Rousseau chez Air Canada entre autres et qui connaît maintenant et parfaitement 6 mots en français après trois ans de cours intensifs. Il est à la même école que la lieutenante gouverneure générale Mary Simon.
D’autant plus que son anglais est assez est assez bas de gamme. Et vouloir aspirer à être premier ministre du Canada un jour, c’est indécent.
À moins qu’on devienne indépendant ! Oups… un petit vœu pieux !
LES IGNORER
S’il ne veulent rien savoir du français, pourquoi leur donne-t-on le privilège d’être interrogés sur les médias, en anglais ? Pourquoi, partout, on se doit de parler en anglais à ces unilingues ? On le voit partout, dans les bulletins de nouvelles, de sport, alors que NOUS devons faire un effort pour parler leur langue. Ils ne méritent pas ce temps d’antenne.
Durant les bulletins de nouvelles, on devrait ignorer les opinions et commentaires en anglais et interviewer des francophones, à la télé francophone. Même constat chez les professionnels du sport. On les interroge dans leur langue alors qu’ils ne sont même pas capables de s’exprimer dans la nôtre. Pourtant, beaucoup de joueurs des Canadiens de Montréal, des anglophones, ont réussi à s’exprimer à travers des années, dans un français très acceptable.
Ce n’est malheureusement plus le cas.
Mais non ! Dès que la porte du vestiaire s’ouvre, les commentaires unilingues anglais fusent. Les journalistes francophones se précipitent pour l’entrevue… totalement en anglais. On ne voit pas ça chez les journalistes anglophones. Ils interrogent Samuel Montembeault et obtiennent des réponse en anglais. Le contraire est impossible.
Malheureusement, en bon mouton que nous sommes, on ne fait rien, on ne dit rien, on s’adapte et c’est ça qui me frustre.
Le jour ou tu deviens bilingue au Québec, tes relations et ta vie se passent majoritairement en anglais dans tous les domaines de la vie. Pourquoi on se battrait pour sauver notre langue et exiger qu’on nous respecte ?
Je suis allé assez longtemps aux États-Unis pour vous dire que jamais, je n’ai même pensé à m’exprimer en français envers eux. C’est en anglais que ça se passait. Exprime-toi en anglais ou c’est OUT !
Et ça ne pourrait pas être ça ici, au pays du Québec ?
Malheureusement non ! On n’exige rien ! On subit ! On abdique et on disparaît !