On visite les Keys

En ce dimanche 30 janvier, il a fait 7°C cette nuit et à mon réveil vers huit heures, le thermomètre indiquait 9°C. Le soleil est présent et la température grimpe rapidement, si bien qu’au moment de la rédaction de cet article, il est onze heures et le mercure indique 22°C. Ce brusque changement de température occasionne une rosée matinale qui s’installe partout. Même mon antenne satellite n’y échappe pas et l’eau perle sur son dôme. Tant qu’elle n’est pas complètement asséchée, nous avons de la difficulté à recevoir TVA-Montréal. On syntonise alors TVA-Québec. C’est probablement dû à la conception du cube lui-même, jumelée à notre position géographique, qui occasionne cette interférence du signal satellite. Curieusement, le phénomène ne s’observe pas lorsque nous sommes au Québec, l’inclinaison étant différente.

Quoi qu’il en soit, vendredi c’était la fête de ma maman qui atteignait l’âge vénérable de 80 ans et c’est sur la route qu’on a pris quelques minutes pour lui offrir nos vœux par téléphone. C’est aussi ce même jour que nous mettions le cap vers les Keys. Une trotte de 6 heures, seulement pour y aller et atteindre la dernière île, la plus renommée; Key West.

Situé à l’extrême sud de l’état, à l’ouest de la ville de Miami, ce bras d’iles, qui est aussi un sanctuaire marin, s’avance entre l’océan atlantique et le golfe du Mexique, vers l’ouest. La route fédérale numéro 1, qu’on appelle Overseas Highway, constitue sa principale route et traverse toutes les îles et îlots sur une distance de plus de 250 kilomètres. Évidemment, la principale activité est reliée à la pêche. On y retrouve une quantité phénoménale de concessionnaires de bateaux et d’embarcations de tous genres, sans compter les nombreux quais qui vous invitent à une excursion de pêche en haute-mer. Aussi, on retrouve une multitude de boutiques de sandales artisanales et c’est à croire que c’est une richesse locale.

Sur la carte de la région, l’archipel est regroupé en six régions; Le portail des Keys, Key Largo, Islamorada, Marathon, Lower Keys et finalement Key West. Entre Marathon et Lower Keys, un long pont, le Seven mile bridge, nous permet de rejoindre les deux rives. La balade se fait comme ça, en traversant de grandes étendues d’eau qui prennent des teintes d’aqua, par temps chaud. On y retrouve une architecture typique du sud et il n’est pas rare de voir une belle maison côtoyer un bâtiment laissé à l’abandon et délabré. Les deux mondes cohabitent paisiblement comme on le voit souvent ici.

Le but premier de notre randonnée était la curiosité de visiter le camping Sunshine Key RV Resort, situé tout juste après le pont mentionné précédemment. Les photos de magazines, prises du haut des airs, étaient invitantes et pourquoi pas constater le tout de visu, directement sur place. Le camping est bien aménagé, avec ses merveilleux palmiers, sa marina et l’ensemble des sites. Par contre, au moment de notre visite, le camping était occupé à 90% et il nous a semblé que tout était désordonné. Les sites, à entrées directes pour la plupart, sont assez à proximité les uns des autres et on a même vu les campeurs se rassembler dans l’allée, faute d’espace convenable. On peut y louer des caravanes qui sont installées en bordure du rivage. Beaucoup d’algues et de résidus de végétaux jonchaient la rive.

Les allées sont asphaltées et les terrains sont en gravier blanc. Le paysage est typiquement insulaire et contraste beaucoup avec Pioneer Village, où nous séjournons. Autre point à considérer, pour un long séjour, les commodités de dépanneurs, marchés et centre commerciaux se trouvent à une quinzaine de kilomètres de part et d’autre. Il faut faire des provisions, ou constamment se déplacer pour magasiner. Finalement, un court séjour nous semble l’idéal. Quant à nous, notre idée est faite et il ne répond pas à plusieurs de nos critères.

Après cette visite, nous nous sommes dirigés vers Key West pour se retremper dans l’atmosphère de notre dernière escapade de 1995. Ville reconnue comme lieu de villégiature prisé par une forte clientèle homosexuelle, elle ne s’en cache certainement pas, avec ses taxis roses et son quai érigé en mémoire des victimes du SIDA. Le paysage a changé et sa plage est toujours le meilleur endroit pour photographier des beaux couchers de soleil. D’ailleurs, vous en trouverez quelques clichés dans l’album, qui ont été pris ici, à Key West. Au moment de notre passage, il était autour de 17 heures et la plage South beach était déserte, ou presque, sauf au petit bistro et son orchestre de jazz qui ajoutait une touche chaleureuse dans ce début de soirée fraîche. Ce lieu est le point le plus au sud, du continent américain.

Nous ne nous sommes pas attardés à Key West, parce qu’il nous fallait rentrer à North Fort Myers et la nuit venait de tomber. En écoutant de la bonne musique à la radio du camion, nous sommes rentrés à Pioneer Village à minuit quinze, heureux de notre agréable escapade au soleil qui s’est étendue sur quatorze heures et tout près de 1 000 kilomètres.

2 commentaires sur “On visite les Keys

  1. Salut, le paysage a l’air superbe, la vue du pont et de l’eau est impressionnante et que dire du coucher de soleil? Il m’inspire pour une future boîte d’alumettes. En passant la fête de Lucie était vendredi et non jeudi.
    Bye,bye. on se voit dans 6 JOURS, yesssssssssss j’ai hâte de vous voir.

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