Les absents ont toujours tort

Après 34 jours de politicailleries, de promesses réalistes ou non, de bitchage et de propos irrespectueux, le pouvoir du peuple se manifeste aujourd’hui. Le sondage ultime, sans lendemain et exécutoire. C’est LE peuple qui décide de la destinée du Québec pour les quatre prochaines années. Ce scrutin risque également de marquer deux faits historiques; l’élection pour la première fois d’une première ministre, et la pire débandade, en terme de performance électorale, de toute l’histoire du Parti Libéral du Québec.

Exercer son droit de vote, c’est protéger sa démocratie. C’est poser le geste le plus démocratique qui soit, tout en étant un droit et un privilège incomparable. Combien de citoyens du monde n’ont pas ce droit, ou ont donné leur vie pour l’obtenir? D’autres sacrifieraient beaucoup pour mettre la main sur cette occasion de s’exprimer, de faire une différence. Nous sommes chanceux de vivre dans une société démocratique qui nous permet, sans contraintes, de choisir nos représentants et surtout de les critiquer, les remercier, ou carrément leur montrer la sortie.

J’entends des gens dire qu’ils n’iront pas voter parce que pour eux, nos politiciens sont tous des menteurs y allant de promesses farfelues qu’ils savent vouées à l’échec, voire reportées aux calandres grecques. Ne faites pas cette erreur. Chaque vote compte. Ce geste permet de prendre part au pouvoir décisionnel de choisir. Il permet aussi de passer des messages et de faire valoir son mécontentement. Et contrairement à plusieurs pays totalitaires, le résultat final sera accepté par la population, sans effusion de sang. Demain sera pareil qu’hier.

C’est pourquoi il faut voter massivement et viser le 100% pour que le résultat soit significatif. Pour ceux et celles qui n’iront pas voter, vous devrez vous priver du droit de critiquer, pour les quatre prochaines années. Parce qu’en fin de compte, comme le dit l’adage; les absents ont toujours tort! Moi, lorsque je quitte l’isoloir, je me sens en pleine forme, ragaillardi et en paix avec moi-même, comme si je terminais une séance d’entraînement. Je me dis que mon «X» servira peut-être, à changer les choses.

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