Souvenirs d’une mort en direct

JFKAujourd’hui, 22 novembre, le monde se remémore un triste anniversaire; le 50e de l’assassinat du 35e président des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy, en 1963, à Dallas, sous le chaud soleil du midi. J’avais à peine 12 ans. Même après toutes ces années, je me souviens encore très clairement des événements. Ce fut mon premier contact avec le monde politique.

À peine revenu en classe après le dîner, le directeur de l’école s’amena subitement en classe, pour chuchoter à l’oreille de mon enseignant, le décès violent de l’homme le plus puissant du monde, âgé de seulement 46 ans, puis quitta les lieux rapidement. L’annonce venait de créer une onde de choc, un silence absolu de quelques instants, pour les ti-culs que nous étions. Le professeur prit quelques minutes pour nous raconter qui était Kennedy.

Comme l’événement était survenu un vendredi, ça me donnait l’occasion d’avoir les yeux rivés sur la télévision qui ne parlait que de cela. Des images en boucles qui se succédaient sans arrêt. On voyait des noirs pleurer. Je revois encore la charrette avec ses immenses roues de bois, transporter le cercueuil nappé du drapeau américain, le jour des funérailles, devant une foule médusée qui n’arrivait pas à comprendre l’attentat.

La thèse du complot est toujours remise en question après toutes ces années. Était-ce vraiment Lee Harvey Oswald le seul assassin ? Probablement qu’on ne le saura jamais. Quelques heures plus tard, Ce même Oswald était tué à bout portant par Jack Ruby, en direct, à la télé. Saisissant ! Et vous, est-ce que vos souvenirs de ce drame sont toujours frais à votre mémoire ?

4 commentaires sur “Souvenirs d’une mort en direct

  1. C’est un triste événement que tu ne peux pas oublié.J’avais 16 ans et je vivais dans la région de Rivière du Loup.Comme les commumications n’était pas de premier plan,nous l’avons appris au télé-journal de 6 heure.Tout le monde était très inquiet pour le futur et c’étais la conversation de tout le monde

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  2. J’avais 13 ans, En huitième année. C’est même le premier spicilège (scrapbook) que j’ai monté avec des coupures de journaux.
    Mais la semaine suivante, un événement devait rendre mon père plus triste encore, il perdait son meilleur ami et son épouse avec qui il enseignait dans l’écrasement d’un avion à Blainville.
    http://archives.radio-canada.ca/societe/faits_divers/clips/9892/
    Les deux événements sont liés dans mon souvenir.

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  3. J’étais trop jeune quand c’est arrivé, 4 ans… Cependant, je me souviens quand son frère Robert s’est fait tuer (1968) et c’est alors qu’on avait aussi beaucoup parlé de la mort de John F. Kennedy cinq ans plus tôt. Je me souviens que j’étais très très triste et je ne sais pas pourquoi mais aussi très inquiète. Ce sont les souvenirs que j’en ai.

    Mon conjoint quant à lui retient la thèse que Lyndon B. Johnson (le vice-président) était la personne qui avait le plus à gagner en supprimant le Président Kennedy. Who knows!

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