Sale, repoussant et fétide

2014-04-11 003Les deux dernières journées, jeudi et vendredi, c’est à l’hôpital Charles LeMoyne que nous nous sommes retrouvés Louise et moi, pour visiter mon père qui a finalement obtenu son congé en fin d’après-midi vendredi. Comme je l’ai déjà mentionné, c’est un battant et pour la xième fois il a encore déjoué tous les calculs. Une des conditions pour le retour à la maison, était qu’il complète l’étape d’aptitudes physiques en marchant, monter et descendre les escaliers et maintenir un bon équilibre après des mouvements rapides de rotation et de 2014-04-11 004déplacements droite-gauche. Il a réussi haut la main ! Il a sept vies, comme un chat.

Ceci étant dit, il a reçu des soins de qualité de la part du personnel hospitalier même qu’il fallait poser des questions ou montrer qu’on était là, principalement quand c’était le médecin qui s’amenait. Toujours la même chose me direz-vous. Je le savais déjà. Ils sont tellement habitués et routiniers que pour la compassion et l’écoute de leur patient, on a l’impression qu’ils ne sont pas tombés dedans étant jeune.

Mon propos est cependant tout autre, et au moment d’entrer dans cet hôpital, c’est tout l’environnement qui fait défaut. On se demande où sont les employés d’entretien, parce que c’est sale partout, c’est repoussant, désordonné et l’odeur est souvent fétide. C’est la première impression que j’ai eu et je n’en reviens tout simplement pas qu’un hôpital m’incite à ne toucher à rien, à dédaigner; les murs ont besoin d’être rafraîchis, des détritus jonchent le plancher, les plateaux de nourritures utilisés sont laissés partout dans les corridors et j’ai même vu un repas servi à un patient où la bassine pour uriner, voisinait directement l’assiette de nourriture. Je m’arrête là ! Le haut-le-cœur nous envahi !

Tout semble naturel, comme normal, invisible. On rentre dans un hôpital comme un couteau dans du beurre. On peut circuler partout sans se faire poser de question. C’est le bordel quoi ! J’ai l’impression qu’il y a tellement de chefs dans cette tour de Babel, qu’il ne reste plus rien pour se payer du personnel pour nettoyer ou faire de cet immeuble à bactéries, un endroit propre et étincelant. Les photos qui accompagnent cet article parlent d’elles-mêmes; à l’extérieur de l’édifice, juste au pied de cette affiche, les mégots ne se comptent plus. Assez paradoxal à un endroit où il est interdit de fumer ! Étonnamment, les préposés aux stationnements eux sont omniprésents, probablement parce que des stationnements, ça rapporte gros !

Il faut être fait fort et obligé, pour circuler dans un hôpital de nos jours. Je ne sais pas pour vous mais pour moi, c’est un endroit qui ne donne la nausée et me coupe l’appétit. Ça ce n’est pas normal ! Et après, on ne s’étonnera pas de toutes les cochonneries qu’on peut y attraper.

3 commentaires sur “Sale, repoussant et fétide

  1. Je suis tellement d’accord avec toi. Pour avoir vécu l’expérience il y a deux ans avec ma mère hospitalisée à l’hôpital Sacré-Coeur c’était identique. On arrivait à sa chambre et il y avait une odeur dans les corridors. La chaise d’aisance pouvait rester à côté de son lit pendant des heures. On avait beau sonner, personne avait le temps de venir l’enlever. Essayer de parler au médecin? Mission impossible! Il a opéré ma mère et le lendemain il est parti un mois en vacances et personne était capable de nous parler du dossier! Très mauvaise expérience!

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  2. Suis bien contente que tout se soit bien déroulé lors de votre périple de retour Egalement une bonne nouvelle pour ton père. J’espère que son retour a la maison se passe bien. Et Normand as-tu toujours ton même no cell qu’avant ton départ pour la Floride.

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