C’était inévitable

Isabelle NarayanaC’était une simple question de temps avant que la bouffonnerie vienne meubler l’actualité. Je veux parler bien sûr, de la dame qui conteste le refus de ne pas pouvoir porter une passoire à spaghetti et un foulard de pirate sur la tête lors de la prise de sa photo pour le renouvellement de son permis de conduire.

L’article du journal m’a bien fait rigoler alors que j’apprenais l’existence du Monstre en Spaghettis volants, dieu de la nouvelle religion pastafarisme. Voilà où nous mènent les accommodements religieux que les belles sociétés québécoise et canadienne consentent à ces minorités visibles. Pourquoi pas ? La religion a le dos large et l’absurde n’a jamais tué personne et si cette dame veut pousser la reconnaissance de sa liberté de religion proposée par la Charte, je l’encourage fortement à ne pas lâcher prise. C’est le meilleur moyen pour combattre l’idiotie.

Comme l’affaire est devant les tribunaux, la SAAQ se garde de formuler tout commentaire. Un fait demeure que des sommes vont être consacrées à cette mascarade, alors qu’on parle de couper partout. La journée où les Chartes ont fait leurs apparitions, tout est devenu prétexte à poursuivre pour des peccadilles, et mettre des énergies des situations loufoques comme celle-ci. On s’enfarge dans les fleurs du tapis et ça rend les choses de plus en plus compliquées. Au final, l’immobilisme s’installe et on fait du surplace, on n’avance à rien. 1-0 pour les sociétés pluralistes.

Mais ça ne fait rien. Mieux vaut en rire et je vais suivre ce vaudeville pour voir ce qu’il en adviendra en cour civile… On en n’est pas à une nounounerie près et j’avais besoin de me détendre tout en me dilatant la rate. Merci Madame Narayana et je vous souhaite la meilleure des chances.

Vous en pensez quoi ?