Le Québec, un paradis fiscal. Qui l’eut cru !

ValeantJe n’ai jamais fait d’études en finances mais je sais compter. Comme tout le monde, les dettes ont été du quotidien de ma famille et j’ai toujours rencontré mes obligations. Aucun défaut de paiement parce que je sais compter. Mes dettes ont toujours été planifiées et analysées en répondant à un besoin. Je me suis toujours fait un devoir de dépenser en fonction de mes capacités financières. Deux plus deux fera toujours quatre, c’est mathématique. Et c’est le même profil pour bien des CONtribuables.

Mais là où je me pose des questions, c’est sur ceux qui nous gouvernent, ou plutôt qui nous saignent à blanc pour supposément renflouer une dette nationale de près de 270 milliards de dollars et qui s’entêtent à nous prédire des ponctions encore plus importantes dans nos propres poches, parce qu’eux ne savent pas compter, malgré leurs pseudo-compétences longues comme le bras. C’est la réflexion qui m’est venue à l’esprit, en feuilletant mon Journal de Montréal hier matin.

Tout d’abord, la une m’apprend que le Québec est devenu un paradis fiscal. La compagnie multinationale Valeant Pharmaceutical, en installant son siège social à Laval, a vu son taux d’imposition tomber de 36 à 3%, même si elle a engrangé des profits de 3,4 milliards de dollars depuis son arrivée ici. Malgré tout, Québec lui a versé 8 millions de dollars en subventions. Je vous épargne tous les détails et dédales légales à ce qu’on dit, que vous pourrez découvrir en lisant l’article aux pages 4 et 5.

Un peu plus loin, en page 14, notre bon ministre des finances Carlos Leitao nous annonce d’autres coupes drastiques dans les services publics l’an prochain, en prenant bien soin d’ajouter que la population, c’est-à-dire nous les CONtribuables, devrons s’ajuster à la réalité. Selon lui, on ne peut pas vivre dans un monde rose où le gouvernement contient la croissance des dépenses sans que rien n’y paraisse. J’ai tombé sur le cul ! Vous qui savez supposément compter, allez faire un tour à Laval chez Valeant parce qu’il y a une piastre à faire là en commençant par ramener les impôts à un pourcentage qui se rapproche des CONtribuables. Ils s’établissent ici uniquement pour faire une montagne de profits.

Ce sont des situations comme ça qui me mettent en rogne contre les gouvernements. Comment peuvent-ils prétendre gouverner dans notre intérêt avec de telles dilapidations de fonds publics ? Ils ne vont pas chercher l’argent où il y en a et préfèrent toujours enfoncer le même clou des CONtribuables, qui les mettent dans ces postes de décisions par leur confiance au moment des élections. C’est plus facile !

Le Québec, un paradis fiscal… Pincez-moi quelqu’un ! C’est le temps du maïs, alors mettez un épi, déjà rongé, dans le four à micro-ondes pendant une très longue période à puissance maximale. À la fin, vous constaterez que le «coton» séché ressemble étrangement à un CONtribuable de 2014.

Vous en pensez quoi ?