Salmigondis

SalmigondisL’Écosse face à son destin
Au moment de rédiger cet article, la télé nous annonce une légère avance du non, dans ce referendum historique pour l’Écosse qui souhaite se séparer du Royaume-Uni. Si c’est assez similaire avec notre rendez-vous manqué de justesse en 1995 au Québec, on peut dire que l’expérience semble plus civilisée qu’ici. Le Royaume-Uni a reconnu la majorité du 50% plus un, pour le clan vainqueur, sans aucune animosité et dans le respect le plus total. Nos beaux et gentils canadiens hypocrites, agitant leur unifolié rouge et blanc en descendant des autobus, ont sûrement des leçons à en tirer.

Peu importe le résultat, le peuple écossais est à un tournant significatif et positif de son histoire. J’adore aussi sa question directe et sans équivoque; Voulez-vous que l’Écosse devienne un pays indépendant? Comme clarté, avouez que c’est très clair, sans passer par quatre chemins. Si le non l’emporte, ce sera un fidèle reflet des deux referendums québécois, en ce sens que le clan ayant le plus à perdre au final, aura réussi à l’emporter. Vous aurez deviné que mon cœur balance pour s’arrêter sur le OUI.

Le gel approche… la migration aussi
On prévoit les premiers gels au sol dès aujourd’hui. Simonac, nous sommes encore en été pour deux jours, c’est quoi l’idée? Il me semble qu’il est passé en coup de vent. Heureusement, ce caprice de Dame nature annonce la période de pré-migration vers le sud. À pareille date dans un mois, nous roulerons vers nos quartiers d’hiver ensoleillés, sur la côte sud-ouest de la Floride.

Les prochaines semaines seront consacrées à tout ranger, vider les plates-bandes, laver et hivériser la caravane, pour que tout soit en parfait état lors du retour des perce-neige et des jonquilles d’avril. On se considère très chanceux de pouvoir se déguiser en snowbird pour une onzième saison et on veut partager notre périple avec vous via ce blogue. Votre petit détour-web matinal ici, autour d’un bon café par une journée froide d’hiver, vous donnera peut-être et nous le souhaitons, une bonne dose de chaleur pour égayer votre journée.

Les bulldozers s’amènent
C’est imagé mais les libéraux foncent et bousculent tout ce qui bouge. Le parti des pirates et flibustiers d’avant 2012, est de retour après un éphémère purgatoire de 18 mois. Comme ils faisaient pitié et que sur les plaques d’immatriculation le Je Me Souviens est toujours en évidence, l’électorat fut frappé d’amnésie au point de les ramener au pouvoir majoritairement pour continuer leur campagne de destruction massive de tout ce qui profite aux pauvres et à la classe moyenne.

On récolte ce qu’on sème! Subtils comme à leur habitude, ils sont sournois et se gardent bien de me pas toucher à aucun de leurs avantages. Ils n’ont pas vraiment changé, même si quelques sbires médecins parlent des deux côtés de la bouche en nous rappelant qu’ils ont quatre grosses années pour nous en faire baver. Appauvrir le bon peuple pour qu’il ne se relève pas, est une formule éprouvée. Et croyez-moi, ils sont passés maîtres dans cet art, au point de nous endormir. Pensez-y, il reste encore plus de 1 400 jours de ce traitement du bulldozer qui nivelle par le bas!

Et pour terminer…
Parlant de pirates… Un pirate entre dans la taverne. Le barman le regarde et lui dit :
– Hé, qu’est ce qui est arrivé à ta jambe?
Le pirate répond qu’il attaquait un bateau lorsque que sa jambe fut arrachée par un boulet de canon…
– T’as été chanceux, ils t’ont mis une jambe de bois… Mais ta main, tu n’en as plus, c’est un crochet…
Le pirate lui dit que c’est en attaquant un autre bateau, un des marins lui a coupé juste au poignet et ils ont mis un crochet à la place…
– Et ton carré noir sur l’œil c’est quoi?
– Oh… Ça… J’étais couché à la proue du bateau, il faisait beau, le temps était calme et un oiseau m’a chié dans l’œil pendant que je regardais le ciel…
– Tu charries, on ne perd pas un œil parce qu’un oiseau nous chie dessus…
– Je sais … Je sais … Mais c’était ma première journée avec mon crochet.

Vous en pensez quoi ?