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Je rêve ou quoi? Selon l’énigmatique ministre de l’Éducation Yves Bolduc, les prochaines élections scolaires du 2 novembre seront déterminantes pour l’avenir des commissions scolaires, dépendamment du taux de participation des électeurs. Toujours la même rengaine! La cassette est usée.
Ça fait des dizaines d’années qu’on parle d’abolir ces structures qui ne sont d’aucun intérêt autre que dilapider des fonds public pour une nullité qui perdure. Des commissaires élus par leurs amis et familles n’est pas très représentatif de ce que la population désire. Et cette population s’en balance, sauf au moment de recevoir son compte de taxe où elle mord quelques minutes sans mettre ses dentiers.
Toujours selon le ministre, les élus scolaires ont la responsabilité d’animer le débat public et de faire connaître les enjeux locaux en matière d’éducation. De la boucane! De la poudre aux yeux! Ça prend une réforme en profondeur de ces administrations dépensières qui ne servent qu’à faire des voyages et manger des sandwichs pas de croutes dans des réunions bidons. On coupe tous les services aux élèves alors qu’on devrait mettre toute l’administration à la porte et confier la direction des écoles aux municipalités qui les abritent. Une poignée de fonctionnaires et le tour est joué.
Pas d’élection! On sauve des millions et on peut commencer par acheter des dictionnaires à jour et donner les services dont les étudiants ont grand besoin et dans des bâtiments moins infestés de moisissures et de pathogènes. On met le paquet de fric dans l’école publique et on cesse de subventionner les écoles privées et de niveler par le bas. Les parents qui font le choix d’inscrire leurs enfants au privé, ont généralement les moyens de le faire et doivent l’assumer. L’évidence est qu’ils ont perdu confiance à la petite école qui dépérit et qui ne se démarque plus. L’école publique avec cet argent neuf, pourrait trouver les ressources nécessaires pour donner une éducation de qualité, comparable au privé et dans le souci d’atteindre les mêmes normes.
Le docteur Bolduc, par son inertie et sa facilité à se mettre successivement les pieds dans les plats, devrait songer à démissionner de la politique sans droit à une quelconque prime de départ, et retourner à ce qu’il connaît le mieux; sa pratique. Par le fait même, il serait assurément plus utile à la société et ses patients.