Une association qui travaille pour nous

CSAEn cette journée internationale de la francophonie, l’occasion est belle de vous parler des snowbirds qui hibernent sous des températures plus clémentes que seuls les états du sud peuvent offrir. Mardi dernier, dans le cadre des activités francophones, James Leroux, Directeur de la francophonie pour l’Association Canadienne des Snowbirds (ACS), était invité par notre comité des représentants de la communauté franco du parc pour nous entretenir sur les lois et règlements qui régissent ceux et celles qui passe la frontière étatsunienne pour de longs séjours.

Cette conférence arrivait à point afin d’enlever toute ambiguïté sur nos droits et nos obligations au Pays de l’Oncle Sam, et apporter des réponses aux nombreuses questions et affirmations véhiculées ici et là au fil des conversations.

Né de parents irlandais et québécois, ce directeur bilingue est en poste depuis 4 ans à l’ACS et une de ses occupations est justement de renseigner les oiseaux des neiges sur les sujets qui nous préoccupent et nous informer de l’évolution des dossiers pilotés par cette association. Cet organisme sans buts lucratifs, a pour mission la promotion des droits des canadiens à l’étranger et est en constante relation avec les gouvernements provinciaux et canadien, sans oublier les états américains et leur gouvernement central.

Depuis sa création en 1992, elle est intervenue dans plusieurs provinces canadiennes pour augmenter la couverture des régimes d’assurances médicaments jusqu’à 7 mois pour les canadiens à l’étranger. Son intervention a aussi permis à l’État de la Floride d’abroger sa loi sur l’obligation du permis de conduire international pour les 885 000 québécois séjournant dans cet état annuellement. Elle est responsable des améliorations aux remboursements de médicaments, de transfert de devises à taux avantageux et d’une couverture d’assurance médicale de premier plan.

Avec une pointe d’humour, Monsieur Leroux a déridé l’assistance plus d’une fois par ses anecdotes. Il a beaucoup été question du formulaire 8840, lequel a suscité de nombreuses interrogations sur son application et la façon de faire le calcul des jours passés à l’étranger et surtout, sur l’obligation de remplir ce formulaire dès que l’absence dure 4 mois et plus, chaque année.

Petite primeur en passant, notre conférencier nous affirmait qu’après discussions avec la Georgie, l’obligation de détenir un permis international obligatoire pour les québécois ne serait pas appliquée. Par contre en respectant les limites de vitesses, nous mettons toutes les chances de notre côté pour rester invisible, voire attirer l’attention, en traversant cet état. De fait, ce conseil demeure valide partout et principalement à l’étranger.

Monsieur Leroux nous informait également qu’un projet de créer un Visa des Retraités Canadiens était en pourparlers avec les autorités compétentes, à l’attention des retraités canadiens de 55 ans et plus, séjournant aux États-Unis jusqu’à 8 mois. Ce visa serait gratuit et valide pour 2 ans et pourrait voir le jour en 2017.

Finalement, l’ACS s’est enrichi de nouveaux membres qui ont profité de cette conférence pour joindre leurs rangs. Étant moi-même membre depuis trois ans, je peux vous confirmer l’implication de l’association et, à l’intention des francophones, que toute correspondance et la revue officielle sont produits dans les deux langues, dont le français qui est d’une qualité irréprochable. Une belle soirée pour les snowbirds, des trucs et conseils à appliquer et un gros merci aux organisateurs.

Vous en pensez quoi ?