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La langue française est en déclin à Montréal et la pente descendante ne cesse de s’accroitre. Avec l’arrivée massive d’immigrants, c’est clair que ça accélère cette dégringolade. Avec une très forte densité de citoyens dans la grande région montréalaise il faut être vigilant parce que déjà, le pourcentage du français, langue de travail, dégringole sous la barre des 50%.
L’assimilation se fait à petites dose vers la langue anglaise et les jeunes d’aujourd’hui sont plus ouverts et enclins à être bilingues. Si c’est un atout pour s’ouvrir sur le monde, ça demeure pernicieux et nocif pour préserver notre langue française. Il est également une vérité que lorsqu’on maîtrise les deux langues, on priorise l’anglais et son vocabulaire moins étoffé, au détriment de la langue de Molière.
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) publiait dans son dernier bulletin Travailler en français, sous le titre LE FRANÇAIS AU TRAVAIL : URGENCE D’AGIR, des données inquiétantes sur la francisation du marché du travail dans la grande région métropolitaine. Voici ce qui était révélé ;
Une étude de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), publiée en janvier dernier, révélait les données suivantes :
Comme vous pouvez le constater, ces données font référence aux années 2010 et 2011, donc 5-6 ans de plus à régresser. Selon moi, l’usage exclusif de la langue française devrait être privilégié au Québec, pour immigrer. Un bel exemple demeure la difficulté qu’ont des immigrants syriens dernièrement arrivés, à vivre dans un pays sans pouvoir s’exprimer.
Avec un gouvernement qui ne fait pas de la langue française sa priorité, c’est malheureux mais notre langue maternelle est sérieusement menacée de disparaître. C’est alarmant et ça porte à réfléchir.