Bienvenue dans mon univers ! Vous êtes ici chez vous.
3 mai 2024
Certains vont se servir de la largesse de l’épisode pandémique de 2020 comme excuse, mais nous sommes rendus à un niveau d’impatience et d’intolérance inégalé.

La page frontispice du Journal de Montréal d’hier y allait d’une publicité d’IGA l’exagération de certains propriétaires à utiliser la tondeuse à des heures indues.
Grosse affaire ! La une ! Ça dû leur coûter un bras à cet épicier de luxe ! Un gros coup de publicité !
Vous êtes vous seulement demandé pourquoi il en est ainsi ?
On s’achète des immeubles on nous ne sommes même pas foutus de passer notre tondeuse à gazon quand notre quotidien nous le permet.
À l’heure où la population soigne de gros problèmes de surdité, il semble que ce handicap échappe aux décibels d’une tondeuse à gazon. Enlevez vos appareils !
Il faudrait légiférer pour obliger cette corvée durant certaines périodes ? Foutaise ! On ne coupe pas le gazon quand on VEUT, mais bien quand on PEUT. Parce qu’il existe plein de raisons pour le PEUT : Travail de nuit, activités avec les enfants, température extérieure et autre inconvénients personnels.
Il ne faut pas oublier qu’en milieu urbain, les terrains, en général, ne dépassent pas 557 mètres carrés…. L’affaire d’une demi-heure. Rien pour écrire à sa mère.
Vous avez des contraintes de temps pour la tonte ? Les voisins vont se plaindre que la mauvaise herbe pousse et laisse le terrain en décrépitude. C’est pas beau dans le quartier et surtout au moment où des méchants pissenlits prolifèrent sur les terrains voisins, ça devient terrible.
Certaines personnes sont tellement intolérantes que le moindre petit bruit les dérangent. Quand ce n’est pas la tondeuse, ce sont les enfants qui jouent dans la rue, le voisin qui arrose, son moteur qui fait trop de bruit, et l’autre qui ronfle trop fort.
La « police de l’intolérance » veille au grain.
Si ça ne fait pas votre affaire, allez vivre dans le bois et soyez prévenus que vous êtes sur le territoire des oiseaux, toutes sortes d’oiseaux qui eux, n’ont rien à cirer des caprices de certaines personnes. Vous êtes chez eux !