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Publié le 31 août 2011 par Normand Nantel
Je ne sais pas si c’est suite à la présentation par François Legault de son dernier volet sur la langue française, mais toujours est-il que l’Office québécois de la langue française (OQLF) nous annonce une campagne, sans dents, pour l’automne; Amener les commerçants à respecter la Charte de la langue française en ajoutant un générique en français à leur dénomination. Je dis sans dents, parce que ce n’est sûrement pas cette instance qui va faire mourir de peur les dirigeants de ces entreprises. Elle mord seulement des gencives.
Ça m’a bien fait rire, qu’après toutes ses années d’existence, elle décide d’ouvrir son clapet. Il me semble que cela va de soit. Je vous invite à vous rendre sur le site de l’OQLF et de prendre connaissance du communiqué de presse à cet égard. Le ton est si peu convainquant que ça ressemble à un vœu pieux. J’ai déjà déposé une plainte sur une raison sociale anglophone et j’ai reçu une réponse tellement stupide, que je l’avais déjà pressentie.
Je me souviens que lorsque le Parti québécois avait promulgué la loi 101, un commerce, Color your world, avait rapidement francisé sa raison sociale en La couleur au foyer. Très joli comme francisation ne trouvez-vous pas ? Je suis d’avis que L’OQLF doit EXIGER le respect de la langue française en obligeant les raisons sociales à s’y conformer. Un autre exemple avec Staples versus Bureau en gros. Encore là, l’effort de francisation est louable. Même compagnie, avec une raison sociale francisée, qui respecte sa clientèle locale.
Je vais encore plus loin, en parlant de Red Bull, connue mondialement. On ne parle pas du commerce du coin. Et bien, saviez-vous que cette multinationale porte le nom de Toro Rosso, en Italie ? Et nous ne sommes pas capables d’exiger cela chez nous… Un peu de colonne s’il-vous-plaît, les gens de l’Office.
Catégorie: OpinionTags : Francisation, OQLF, Québec, Raisons sociales
Dans le communiqué, ils disent qu’ils vont permettre une période d’ajustement. Ayoye ! Je crois que les compagnies ont peur… Bouuuuuuuh ! Maudit qu’on est épais des fois.
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