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Encore cinq jours avant la date limite des transactions dans la Ligue Nationale de Hockey. Est-ce que le Canadien transigera? Peut être oui, peut être non. De toute façon, ça ne changera pas grand chose à la présente saison puisque l’équipe commencera sa saison de golf dès l’ouverture des premiers terrains.
J’ai jeté la serviette devant le manque d’intensité des joueurs et surtout de l’incompétence de la direction qui échoue depuis près de 20 ans, à ramener la coupe à Montréal. Au fil des ans, on a charcuté son âme et liquidé les joueurs francophones au plus sacrant. L’histoire le prouve, les joueurs francophones ont porté cette équipe contre vent et marées, au point d’emmagasiner 24 coupes, dont au moins une dans chacune des décennies de son existence, jusqu’en 1993. Cette statistique relevant de l’exploit, elle s’est arrêtée avec la dernière conquête.
Ce qui me chagrine dans tout ça est que le principal artisan de cette désorganisation est aussi un des meilleurs joueurs à avoir porté fièrement cet uniforme et même celui de capitaine. Son chandail trône dans les hautes sphères du temple; Bob Gainey. Son acolyte Pierre Gauthier a continué le travail de décapitation. Le Canadien est une équipe marquée par les victoires du passé, par son époque glorieuse, par ses dynasties et, disons le, par des hockeyeurs de chez-nous. Condamné à l’excellence, c’est désolant de constater le succès des joueurs locaux qui exposent leurs talents ailleurs dans le circuit.
Dès la tombée de rideau sur la présente saison, c’est une vente de feu qu’il faut mettre en branle. Pierre Gauthier doit sauter. Il n’est plus l’homme de la situation, le contrat de Markov étant son pire cauchemar. Gainey out! Même chose pour les Gomez, Kostitsyn, et Campoli entre autres. On fait le grand ménage. On passe la balai et on fait confiance aux jeunes. On repart en neuf comme l’ont fait les puissances actuelles du circuit. Surtout, mais surtout, on lui redonne une âme et une fierté avec un bon noyau de joueurs québécois qui connaissent la réalité de Montréal, la Mecque du hockey. On n’a rien à perdre et tout à gagner.