Un front froid et les rues sont désertes

Front froid en FlorideAlors les mecs, vous aimez la photo qui agrémente cet article ? Un simple truc pour attirer les lecteurs. Si ça marche avec les vendeurs de voitures, alors pourquoi pas en complément d’article sur le blogue. Alors rien que pour vos yeux, depuis ce matin, en Floride, nous subissons notre premier front froid météorologique. Des vents du nord-est d’une vingtaine de kilomètres, avec quelques rafales à 32, ont eu pour résultat que les rues sont désertes. Les chaumières deviennent soudainement des refuges confortables, lorsqu’il fait 14°C à l’extérieur. Après avoir flirté avec des mercures dépassant les 30 degrés depuis un mois, ce sont des températures plus fraîches qui perdureront quelques jours. D’ici lundi, des averses sont prévues pour au moins trois jours. La nature, c’est équilibré et tôt ou tard, elle remet les pendules à l’heure pour rafraîchir quelques végétaux assoiffés.

La vie continue à Pioneer Village et les snowbirds occupent de plus en plus de sites. Le marché immobilier du parc a repris où il a laissé le printemps dernier et les chasseurs d’occasions ont de quoi se mettre sous la dent. Les rumeurs se multiplient; Un vend, un autre achète pendant qu’un troisième cherche l’aubaine. Et on est seulement en novembre. Imaginez l’effervescence de janvier alors que la horde d’«oiseaux des neiges» atteindra son paroxysme…

De mon côté, les travaux de peinture accaparent la plupart de mon temps, sauf que je travaille comme les mexicains et les québécois. Mexicains parce que je prends mon temps avec des petites pauses ici et là, sans travailler les fins de semaine. Québécois, parce que je m’applique dans mon travail et, bien humblement, le travail est bien fait. Je passe quand même du bon temps avec le billard et le golf, une fois par semaine. Rien pour se tuer à l’ouvrage parce qu’on m’a toujours dit que la retraite c’est joindre l’utile à l’agréable et d’y aller à son rythme. Une doctrine que je m’applique à observer à la lettre, tout en dévissant une bonne petite frette glacée, pour se détendre.

Pour ma Loulou c’est l’euphorie. En seulement trois semaines, ses gains au bingo frisent les 200$. On ne sait pas si c’est son année chanceuse, ou le fait que Carole l’accompagne, mais toujours est-il que ce qu’elle touche se change en blé$. Sur les conseils de Carole, la conjointe de Mario, elle a tenté sa chance avec la loterie Fantasy 5, une loterie par tirage d’une part, et d’une loterie instantanée d’autre part. Cette dernière lui a valu 2$ et on attend le tirage en fin de soirée pour connaître la conclusion.

Pour la bouffe, la Floride s’enorgueillie d’excellents restaurants et samedi dernier c’est au Cheesecake Factory de Naples, qu’on partageait un succulent repas sur invitation de Carole et Mario. Les amis, c’était une bouffe à desserrer sa ceinture d’un bon trou. Tellement bon, qu’on se frustre à ne pas pouvoir terminer son assiette. Le filet mignon est fondant, les pâtes délicieuses et devinez ce que j’ai choisi… un pâté chinois ! Un peu différent du nôtre mais tout de même succulent. Pour faire plus cochon, nous avons terminé la soirée en écoutant de la musique en plein air, au même endroit que je vous citais dans un article récent, en se passant la langue sur une crème glacée plus que bourrative, au point ou le cornet à deux boules est une orgie réservée aux plus gargantuesques. La maudite vie sale, que j’vous dis !

6 commentaires sur “Un front froid et les rues sont désertes

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