On ne peut qu’être d’accord…

crucifixDans le cadre du présent débat sur la charte de la laïcité au Québec, Stéphane Laporte de La Presse, a publié un bijou d’opinion que je partage à 200%. Comment, québécois de souche, comme néo-québécois intégrés, pouvons-nous être en désaccord avec ce propos. Pour le bénéfice de ceux et celles qui ne l’ont pas lu, en voici le texte intégral.

Le crucifix présent à l’Assemblée Nationale n’est pas à vendre ni à échanger. Et nous avec, Québécoises et Québécois !

Le crucifix, c’est moi. Plus on fait pression sur sa présence en ce haut-lieu, plus j’y tiens !

Nous sommes la petite Maison blanche de Chicoutimi qui a résisté à la force dévastatrice du déluge de 1996, et qui est ancrée solidement dans le roc depuis sa construction.

Nous ne céderons pas sur ce crucifix, drôle de symbole, qui chatouille bien des « étranges » créatures venues d’un autre monde, et d’autres qui renient leur propre Histoire.

Mais c’est comme ça. Ce symbole humble et fort restera contre vents et marées comme le patrimoine bâti de nos aïeux, protégé par le ministère des Affaires culturelles. C’est ainsi. Et nous n’avons pas de raisons à donner aux étrangers. On est chez-nous, peuple de souche. On décide nous-mêmes de ce que l’on désire. On est « maîtres chez nous », qu’importe le sombre « doorman » qui ouvre grandes ses portes aux envahisseurs.

Le crucifix est là depuis 1930 et quelques… Pourquoi est-il resté accroché jusqu’à nos jours alors que des milliers d’immigrants ont franchi nos frontières pour vivre chez nous, avec nous, et se sont adaptés avec bonheur ? Pourquoi, maintenant, faudrait-il décroché ce symbole ? Parce que des « païens » à notre culture veulent nous imposer leurs valeurs incompatibles (qui ne font pas recettes chez eux) et qu’on tremble devant leurs intolérances ? Après le crucifix, ce serait quoi? Le nom des rues et des villes, nos sapins et vœux de Noël, nos prières et chansons ? On n’a peur de personne !

« Les malfrats profitent de la peur qu’ils engendrent pour agrandir leur pouvoir et imposer leurs malversations ». – Claire Le Bel, candidate à la mairie de Laval.

Depuis quand la visite a-t-elle droit de regard sur votre maison, sur votre propriété, sur votre décor, bref, sur votre liberté, et qu’au surplus elle a le culot de vous contraindre à accepter ses coutumes barbares, ses rites à elle ? Elle charrie, la visite NO WAY ! Oust … !

Elle est dangereuse, cette visite-là ! Elle s’installe. Elle augure mal. Elle va nous étouffer, nous bouffer !

Prenons bien garde. Conservons intacte notre précieuse société libérale. Résistons, Ne lâchons pas !

C’est la force que je nous souhaite.

J’ajouterai que depuis le temps où on véhicule une réputation de mous et de suiveux, c’est le temps de se ressaisir et de s’affirmer haut et fort ! Merci Stéphane Laporte.

3 commentaires sur “On ne peut qu’être d’accord…

  1. Il suffit de penser à notre première nation, quand les blancs sont arrivés ici, ont repoussé les propriétaires existants pour les relocaliser dans des réserves.
    C’est ce qui va nous arriver avec notre accommodation. Enlevons tout pour tout leur donner. Un jour on va se faire tasser comme notre première nation s’est fait tasser. C’est ce que je ne souhaite pas.
    Marcel

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  2. Et que je suis d’accord avec Stéphane Laporte! Et cela même si je ne suis pas très religieuse. Qu’on l’adopte cette charte et ceux qui ne sont pas contents, et bien qu’ils retournent d’où ils viennent! Comme l’un de mes amis dit, c’est comme quand on reçoit de la visite, faites comme chez vous mais n’oubliez pas que c’est chez nous!

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    • Entièrement d’accord avec le commentaire de Sylvie et Pierrôt. Tu entre chez-nous alors tu adopte notre culture. Tu fais ce que tu veux dans ta maison mais en société tu suis les mœurs du notre pays.
      TÉ PAS CONTENT ALORS BYE! BYE!

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