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L’État-major des Canadiens a tranché; pas de capitaine pour cette saison, mais 4 assistants (je me demande bien de qui), pour faire le travail. Tomas Plekanec, Andreï Markov, puis Max Pacioretty et P.K. Subban en alternance sur la route et à domicile, parce que la direction ne se décide pas à choisir. Bien voyons donc, ils ne connaissent pas encore leurs joueurs? À Montréal on est ultra-conservateur et on a beaucoup de difficulté à sortir du moule.
Contrairement aux autres formations, on ne suit pas la tendance. Partout, on voit des ti-culs dont certains n’ont pas assez de poils au menton, à qui on appose le «C» sur le chandail. De vertes vedettes autour de qui on construit. Des leaders incontestables qui se sont démarqués à tous les niveaux où ils sont passés. Mais Montréal est le reflet du Québec; incapable de prendre une décision sans en avoir débattu à outrance. Bah! On va attendre une autre année… mais on en parle, on en parle…
Marc Bergevin a manqué son coup de prendre totalement son virage jeunesse, celui qu’il nous propose depuis des lunes et j’en suis très déçu. J’aurais aimé que lui et son groupe aient l’audace de nommer un capitaine dès maintenant. Ça me rappelle la triste saison 1989-90 où Carbonneau et Chelios se partageaient le titre, une vraie farce et d’ailleurs, la seule fois de toute sa glorieuse histoire. Si on est capable de coudre un «C» sur un chandail, on doit être capable de le découdre l’année suivante si on change d’idée ou si le récipiendaire ne suffit pas à la tâche, non?
C’est drôle mais dans le hockey mineur, on observe sa formation et en deux pratiques tout au plus, on choisit son capitaine qui est souvent celui qui se signale le plus. On ne niaise pas avec le puck. Alors qu’on cesse de se poser des questions et qu’on en choisisse un. On verra par la suite un point c’est tout. Facile !
Mieux encore, si on veut rester dans l’absurde, qu’on leur colle un «C» en velcro à tour de rôle; Tomas les mardis, jeudis et samedis, Andreï les lundis, mercredis et vendredis, alors que Max et P.K. alterneront un dimanche sur deux. Donc un capitaine et trois assistants par partie ! Ça ne fait pas sérieux direz-vous? Non ! Mais au moins, ça change de l’inertie actuelle. On aurait un capitaine à chaque match, à la place des assistants… de rien du tout.
Décidément, fidèle à nos us et coutumes, on ne fait rien comme les autres au Québec, mais nous sommes passés maîtres dans l’art de compliquer les choses simples.