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Quelle triste nouvelle que cette déclaration émotive de Pierre-Karl Péladeau sur son abandon immédiat, sans prévenir, de la vie politique. Je suis aussi attristé de cette bombe que ceux et celles qui croyaient en lui. Un jour de consternation dans le monde politique québécois.
C’était mon homme car il incarnait le renouveau. Enfin, un homme d’affaire avec une vision et une expérience économique, allait peut-être réaliser le but ultime du Parti québécois ; la souveraineté.
Il aura été celui qui m’a incité à renouveler ma carte de membre du parti. Depuis René Lévesque et Lucien Bouchard, l’accession d’un peuple à son autodétermination lui collait à la peau.
Mais voilà, subitement et cruellement, la vie lui a demandé de choisir. Tiraillé entre ses relations familiales et sa vie politique. Il a fait le choix de sauver sa famille, sans autre alternative et avec des trémolos dans la voix. Et ça, personne ne peut l’en blâmer. La famille, c’est ce qu’il y a de plus grand, de plus profond et de plus important. C’est viscéral et il ne pouvait passer à côté.
La vie politique et la vie familiale sont deux mondes complètement différents et pour la compatibilité, ça relève du tour de force. Sa déclaration, avec larmes refoulées, nous révélait hors de tout doute, sa passion et son amour pour la chose politique. Les souverainistes perdent le chef qui aurait pu les mener loin. Il est à souhaiter que son successeur soit aussi convaincu, convaincant et charismatique.
Sa courte carrière politique aura été intense. Dans sa candeur, son apprentissage politique se développait lentement mais sûrement. Il avait le potentiel d’un excellent politicien. Il ne faut pas chercher à comprendre, mais simplement se mettre dans sa peau. Pour prendre une telle décision, il faut reconnaître toute sa grandeur qui l’honore. Comme on dit en québécois ; il faut des couilles !
Bonne chance pour la suite Pierre-Karl et merci pour tout. C’est un jour immensément triste pour toute la classe politique mais ta famille retrouve celui qui veux donner à ses enfants, ce qui lui a cruellement manqué du temps de son enfance. C’est le sacrifice d’une vie mais une satisfaction incommensurable et inestimable pour les siens. Ce sont eux, les grands gagnants et ils le méritent amplement.
Moment difficile pour P.K. Choisir entre sa famille et son rêve du monde politique.
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