Les évêques de l’ouest canadien recommandent à leur «brebis» de refuser des funérailles chrétiennes aux personnes qui demandent l’aide médicale à mourir. C’est quoi cette dernière folie.
Alors que l’Église catholique prône l’ouverture, ces évêques nagent à contre-courant. Comme le disait un aumônier, «il faut vraiment ne pas connaître ce qu’est la souffrance pour penser et agir de la sorte».
Quelle différence y a t’il entre un malade qui, en phase terminale, demande à un médecin de mourir et le patient qui met fin à ses jours de lui-même? Aucune! Sauf qu’on ne fait pas d’interdiction dans les cas de suicide. Trouvez l’erreur!
On en fait un cas de péché mortel alors que les pires criminels qui tuent, ne font pas face au même refus. Qu’est-ce qu’on fait du 6e commandement; «Tu ne tueras point»… Mais on t’accepte quand même dans la maison de Dieu pour un dernier adieu. Et après, on se demandera pourquoi les églises se vident et sont vendues pour une toute autre vocation.
Pour l’instant, le mouvement semble se limiter à l’ouest du pays. Heureusement que le Québec n’entre pas dans cette polémique et c’est tant mieux.
L’Église devrait d’abord s’assurer du bon comportement spirituel de leurs prêtres avant de venir gérer notre vie spirituelle…. Je m’arrange avec Dieu personnellement et je m’en porte beaucoup mieux.