Se tenir debout !

La Une

J’écoutais Nathalie Normandeau, hier matin, à l’émission de Paul Arcand, s’offusquer du refus du premier ministre Legault de participer à un débat en anglais, en vue des prochaines élections.

Évidemment, cette libérale n’était pas d’accord. Surpris ? Pas moi !

Je dis bravo à Monsieur Legault. Enfin, un premier ministre qui se tient debout devant la minorité anglophone qui crache sur les francophones depuis des siècles.

Il ne le dit pas comme ça, mais c’est mon interprétation.

Pourquoi se mettrait-on à genoux, et perdre un temps fou, devant ceux qui contestent toutes les décisions, lois et projets de loi qui ont une incidence sur la langue française au Québec et qui, dois-je le rappeler, est LA langue officielle du Québec, proclamée depuis 45 ans.

En matière de protestation, on n’a pas oublié la loi 21 et le projet de loi 96, qui les enragent et même au-delà du Québec, le Rest of Canada (ROC).

Les anglophones du Québec sont la minorité la plus choyée sur toute la planète et ils en veulent encore plus. Ils débordent d’institutions, hôpitaux, universités, écoles, abondamment subventionnés par l’État. Ils en veulent plus, toujours plus. Ils ne cessent de crier au loup.

Par comparaison, la minorité francophone de l’Alberta s’est vu imposer, il n’y a pas si longtemps, l’anglais sans droits de regard et sous prétexte que les francophones de cette province sont bilingues. Donc, l’anglais, langue officielle de l’Alberta s’applique pour tous, sans exception. Rangez-vous sinon, allez voir ailleurs.

Voyez-vous l’attitude de nos anglophones du Québec si notre gouvernement pensait la même chose. On assiste déjà à une levée agressive de boucliers. Ils ont même fondé un parti politique en vue des prochaines élections : le Parti canadien du Québec.

Le gouvernement Legault, comme tous les partis politique nationalistes et souverainistes, n’a jamais été élu par la minorité anglophone. Il a toujours été contesté. Alors pourquoi François Legault devrait assister à ce débat alors que les dés sont pipés et que ça ne changera absolument rien aux résultats électoraux le concernant ? Il n’a pas de temps à perdre.

Fâcheusement, s’il est une phrase que j’ai de la difficulté à digérer c’est le « je suis le premier ministre de tous les Québécois », déclaré par le vainqueur le soir des élections. C’est faux ! C’est une phrase creuse pour l’unité de tous les Québécois. Les anglophones n’en veulent tout simplement pas, parce que, comme au temps du haut et du bas Canada, ils continuent de vouloir nous écraser.

Hélas, avec leur hostilité viscérale et leur mépris, si on ne fait rien, si on continue de se soumettre et de jouer leur jeu, ils vont réussir.

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137^e jour de l’année

Mardi, 17 mai 2022

On célèbre aujourd’hui…

LA JOURNÉE MONDIALE CONTRE L’HOMOPHOBIE

LA JOURNÉE MONDIALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ET DE LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION

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À la douce mémoire de…

MONIQUE MERCURE 1930-2020, comédienne et actrice québécoise.

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On jase là…

Quelle bonne nouvelle en provenance de la Suisse, qui adopte l’autodétermination pour le don d’organe. Contrairement au fait qu’une personne, de son vivant, exprime le souhait de donner ses organes à sa mort, avec la nouvelle loi, elle doit s’exprimer sur le REFUS de donner ses organes à sa mort.

Toute une différence qui a pour effet d’augmenter substantiellement les dons d’organes et donner plus d’espoir aux receveurs. Au Québec, ça s’en vient, et le plus tôt sera le mieux.

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Pensée et citation du jour

Dans le silence de la solitude, on n’entend plus que l’essentiel.

Carly

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Ça s’est passé un 17 mai…

(1950) Le pape Pie XII nomme le cardinal Léger archevêque de Montréal le 25 mars 1950. Un mois plus tard, le 26 avril, il est ordonné évêque à Rome, le jour de son 46e anniversaire de naissance. Le soir du 17 mai suivant, Mgr Paul-Émile Léger est intronisé archevêque de Montréal, dans la basilique-cathédrale par le délégué apostolique au Canada, Mgr Ildebrando Antoniutti.

(2001) Les membres du Conseil d’administration de la Société de transports de la Communauté urbaine de Montréal (STCUM) ont adopté une résolution visant à changer le nom de la station Île-Sainte-Hélène par celui de Jean-Drapeau. Ce choix est judicieux si l’on considère que le métro et l’expo 67 sur l’île Sainte-Hélène, font partie de son oeuvre.

(2009) Le thème du 17 mai 2009 étant « L’homosexualité n’a pas de frontières », signifie que Québec se doit de proclamer au monde sa modernité et sa diversité, selon les initiateurs de cette journée. Cette année encore, la communauté homosexuelle de Québec démontre sa solidarité envers les gais, lesbiennes, bisexuels et transsexuels du monde entier qui sont victimes d’homophobie, en cette Journée internationale contre l’homophobie.

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Merci de votre assiduité. – Passez une excellente journée !