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La Une
Vous souvenez-vous de l’époque où les étudiants se voyaient octroyer la note de passage, pour pouvoir « monter » comme on disait dans le temps ? C’était aussi le temps de la phonétique; le français écrit était tout croche, bourré de fautes, en autant que ça sonnait bien.
C’était dans les années du peace and love. Tout le monde dans les nuages, et on foutait la qualité dehors dans la mode du moindre effort.
C’est ce que je me tuais à répéter dans ce temps-là. Je disais que cette génération allait un jour gouverner et occuper des postes de commande où ils se casseraient la gueule avec leur niveau de compétence déficient.
Je ne mets pas tous les gens de cette époque dans le même bateau, mais il y en avait un nombre impressionnant qui, aujourd’hui, sont rendus là.
Certains font maintenant de la politique, des ministres, des sous-ministres, encore des sous sous ministre, des adjoints, des sous adjoints, des adjoints supérieurs, d’autres sont fonctionnaires de haut niveau hiérarchique, de moyens niveau, de sous niveau, bref. Des gestionnaires, toutes sortes de gestionnaires. Des bons, des moins bons et des nuls.
Ils sont aujourd’hui dans la cinquantaine. Et les bottines ne suivent pas certaines babines électorales.
LES MINISTÈRES
On en voit les malheureux résultats aujourd’hui. Je prends l’exemple de certains ministères; au Transport par exemple, on n’a pas de vision globale. Non ! On répare quand ça brise et encore là, ça prend une éternité avant de débloquer. La planification fait défaut. Les mauvaises nouvelles pleuvent depuis longtemps.
Personne n’a pensé aux routes qui se désintègrent partout, aux ponts à refaire. Ces supposés qualifiés ont bien des choses à prouver. Je ne vois pas la date où on pourra profiter d’un réseau routier performant, sans y laisser les pièces de voitures brisées.
En Santé, c’est une tout de Babel qui souffre d’une gestion efficace depuis des dizaines d’années. Lorsque la première réforme est née, on nous promettait un réseau gratuit, performant, avec le résultat qu’aujourd’hui, les délais d’attente sont hors de contrôle. Des heures avant d’être rencontré par un médecin. Cinquante ans plus tard, la réalité est pire que les promesses.
Heureusement, après toutes ces années, on vient de découvrir que ce n’est pas la place d’un médecin de gérer ce monstre. C’est le défi d’un vrai gestionnaire. Un général ferme et efficace, avec une vision axée vers le patient. Pour moi, Christian Dubé fut et est toujours un choix extrêmement judicieux.
À l’Économie, même constat. Une vision très limitée de l’avenir. Les gestionnaires ont souvent des intérêts économiques avant d’accepter un tel poste. On investit sans enquêter profondément pour protéger notre argent. Un bel exemple est la Caisse de dépôt et placement, qui profite de paradis fiscaux à outrance alors que de l’autre côté de la bouche ils sont contre.
À l’Emploi c’est l’hécatombe ! Les fermetures des commerces ne se comptent plus. La faute à la pandémie ? En infime partie. Cette calamité nous a fait découvrir le portrait néfaste. La solution, l’immigration ! On n’est même pas foutu d’exiger le français pour devenir un citoyen québécois. La moindre des obligations.
Et si la cause de l’exode des travailleurs serait causée par les faibles salaires ? Je n’entends rien là-dessus, parce qu’un immigrant, très heureux d’être accepté, d’obtenir les soins de santé gratuits et des avantages sociaux, travaillerait volontiers pour un maigre salaire. Alors… On fait quoi ?
Chez les Ainés, pas besoin de raconter le funeste constat des CHSLD dont la pandémie a dévoilé ses horreurs qui perduraient depuis longtemps. L’abcès a été crevé avec ses victimes décédées par manque de soins. Il est un peu tard pour prendre des actions. À quelque part dans l’histoire, des gestionnaires n’ont pas rempli leur tâche. Ils auraient dû regarder dans le dictionnaire la vraie définition de GÉRER.
Je m’arrête là !
Donc, c’est la question que je me suis posée et que je me pose encore sur cette génération des chemises à pois et des cravates à fleurs. Avec la gestion déficiente de nos responsables qui n’en sont pas, je pense qu’on en constate les résultats aujourd’hui.
Et cette incompétence n’est pas imputable. Elle est à recommencer tous les 4 ans.
142e jour de l’année
Dimanche, 22 mai 2022
Une année de plus sur le chemin de la vie pour…
Danielle Couture – Steve Boulianne
Bon anniversaire !
On jase là…
Ainsi donc, le Festival western de St-Tite est poursuivi pour cruauté animale. C’est l’organisme communautaire Droit animalier Québec (DAQ) qui poursuit (probablement des végétariens). Question : est-ce que les bêtes ont été interrogées pour connaître leur opinion ? Peut-être que pour eux, c’est un jeu ? Comment tu peux parler à la place du veau et du bouvillon quand tu ne connais même pas leur langage ? Prochaine étape Calgary ! Mais ils vont devoir changer de nom.
Pensée et citation du jour
Faites ce dont vous avez peur, et votre peur mourra.
Ralph Waldo Emerson
Ça s’est passé un 22 mai…
(1892) Le docteur Washington Sheffield, un dentiste de New London aux États-Unis, invente le tube à pâte dentifrice. Ce tube était fait en métal léger, Jusqu’à ce jour la pâte se vendait en pot. Depuis 1841, le tube était exploité pour la peinture à l’huile des artistes-peintres. Ce n’est qu’en 1953 que le tube de métal sera remplacé par le tube de polythène tel qu’on le connaît maintenant.
(1927) La terre tremble à Xining dans le centre ouest de la Chine avec une intensité de 8¼ et provoque un terrible bilan humain : environ 200 000 morts. L’Asie, et notamment la Chine, très peuplée, sont souvent très fortement affectées par ce type d’événement. C’est d’ailleurs dans une région assez proche que le séisme le plus meurtrier se produisit au seizième siècle, faisant 800 000 morts.
(2008) Publication du rapport « Bouchard / Taylor » sur les accommodements raisonnables au Québec. Les commissaires en arrivent à la conclusion qu’il n’y a pas eu de crise des accommodements raisonnables au Québec mais plutôt une crise dans la perception de ces accommodements. Au total ils font 37 recommandations au gouvernement du Québec. Les travaux de la commission auront coûté 3,7 millions de dollars.
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