Pas de nivellement par le bas, s’il-vous-plaît !

La Une

Parce que c’est ce qui se passe avec les revendications des futurs professeurs qui ne réussissent pas le test de français dont la note de passage est de 70 %. Comment peuvent-ils prétendre pouvoir enseigner le français quand ils échouent à cet examen. Selon eux, plus de souplesse serait bienvenue pour qu’ils puissent réussir. Je ne suis pas d’accord et mes arguments sont comparables à ceux de Richard Martineau dans sa chronique d’hier dans le Journal de Montréal, que je partage avec vous.

UN TEST DE FRANÇAIS TROP DUR ?

Selon des étudiants en sciences de l’éducation, le Test de certification en français écrit pour l’enseignement, que les futurs profs doivent réussir pour obtenir leur brevet d’enseignement, est trop difficile.

Il faudrait le simplifier.

Afin de pallier la pénurie de profs.

UN « CAUCHEMARD » ?

Dans Le Journal d’hier, ma collègue Daphnée Dion-Viens a publié des questions tirées de cet examen.

Oui, bon, certaines questions (concernant les accords de participes passés, par exemple) ne sont pas faciles…

Mais tu es prof ou tu n’es pas prof !

Est-ce trop demander que les futurs enseignants qui seront appelés à corriger des devoirs rédigés en français dans des écoles françaises par des élèves francophones ou qui apprennent le français connaissent les règles qui régissent… le français ?

On parle ici de futurs profs, pas de futurs électriciens ou de futures pharmaciennes.

Et puis, dans certaines questions, on demande aux étudiants de souligner des erreurs qui me semblent évidentes…

« Cauchemard » avec un D ?

« Ils se rederont » au lieu de « Ils se rendront » ?

« L’enseignante s’est empressé » sans E à la fin du mot « empressé » ?

« Voici le livre QUE je parlais », au lieu de « DONT je parlais » ?

C’est dur, ça ?

Dans une des questions, on demande de choisir la bonne définition du mon « autodidacte ».

Les futurs étudiants ont le choix entre « Qui se déplace par lui-même », « Qui se fait par lui-même », « Qui se sert de ses doigts » et « Qui s’instruit par lui-même ».

C’est difficile ça ? C’est pointu ?

Voyons !

C’est la base !

C’est quoi, la suite ?

On va abaisser les exigences pour les futurs profs de maths ? De chimie ? De Géo ?

Ou les futurs profs de techniques – soudure, ébénisterie, mécanique automobile ?

2 + 2 = 5 ?

Avez-vous remarqué que c’est toujours dans les domaines qui touchent la langue ou la culture qu’on accepte d’abaisser les exigences ?

Jamais on ne demanderait à quelqu’un qui ne connaît pas les rouages de l’économie de commenter l’actualité économique à la télé, par exemple.

Mais parler de culture ?

Bof, c’est à la portée du premier venu !

Après tout, tout le monde va au cinéma et écoute de la musique, non ?

Il suffit de bien passer à l’écran, c’est tout.

C’est comme si la langue et la culture n’étaient pas des domaines si importants que ça…

Je suis peut-être vieux jeu, mais personnellement, un prof qui ne sait pas que le mot « cauchemar » ne prend pas de D à la fin, que le verbe « rendre » se conjugue comme le verbe « vendre » (on dit « vendront » et non « venderont ») ou que le participe passé d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec son sujet, c’est comme un prof qui dit que 2 + 2 = 5.

PATINER SUR LA BOTTINE

Oui, on manque de profs.

Mais la solution à cette pénurie n’est pas de baisser la barre, ça ne rendrait service à personne.

Pourquoi éprouvons-nous tant de problèmes à nous montrer exigeants, au Québec ?

Pourquoi associons-nous toujours « rigueur » et « élitisme » ?

Accepterions-nous des hockeyeurs qui patinent sur la bottine à la LNH ?

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291^e jour de l’année

Mardi, 18 octobre 2022

On célèbre aujourd’hui…

LA FÊTE DE L’ALASKA

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À la douce mémoire de…

JEAN ROCHON 1938-2021, ministre péquiste dans les gouvernements de Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry.

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Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Youri Rodrigue

Bon anniversaire !

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On jase là…

Que faisait la fille de Tony Accurso à Tout le monde en parle de dimanche dernier, mise à part son égocentrisme à outrance. À mon avis, cette entrevue était complètement décousue et sans aucun intérêt pour les auditeurs. Est-ce que Guy A, manquait d’invités ?

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Pensée et citation du jour

Les plus beaux yeux pour moi sont des yeux pleins de larmes.

Edmond Rostand

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Ça s’est passé un 18 octobre…

(1954) La compagnie Texas Instruments fait la démonstration de la première radio transistor. Elle sera en vente à partir de novembre 1954 au coût de 49,95$ ce qui équivaudrait à 360 $ en 2005. C’est ce qui explique que ce n’est que dans les années 60 avec la possibilité de la fabriquer à prix modique que cette petite radio est devenue populaire. L’avantage du transistor est que l’appareil peut être plus petit.

(1970) La crise d’octobre au Québec. La sympathie des gens envers le FLQ et l’opinion publique bascule soudainement dans la loi et l’ordre. Les réactions fusent de toutes parts. Pour Pierre Elliott Trudeau le FLQ est une « bande d’assassins », alors que pour le chef du Parti Québécois, René Lévesque, les meurtriers de Laporte sont « des êtres inhumains ».

(1990) Dans la série télévisée « Les filles de Caleb », Fernand Dansereau raconte la vie amoureuse d’une institutrice de rang, Émilie Bordeleau, avec Ovila Pronovost, un aventurier qui aime les grands espaces. En 1990-91, Radio-Canada présente les 20 épisodes de la série « Les filles de Caleb ». Ce téléroman réalisé par Jean Beaudin met notamment en vedette Marina Orsini et Roy Dupuis. Un des plus grands succès de l’histoire de la télévision québécoise, « Les filles de Caleb » obtiendra des cotes d’écoute spectaculaires de plus de trois millions de téléspectateurs.

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Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !