Conscience professionnelle, mon œil !

La Une

Dans la profession, nos infirmiers et infirmières ont changé de titre. On les appelle maintenant des « Professionnels en soins ». Wow ! Ça change tout !

Ils sont maintenant des professionnels et qui dit professionnel dit les meilleurs, les plus doués, les plus impliqués, les plus attentionnés, les plus satisfaits de leur travail, leur minutie et leur connaissance de la profession.

Mais hier, à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, ils ont « pété une coche ». Ils sont loin de s’être conduit en professionnel, en désertant l’urgence de leur hôpital. Ils sont sortis sur la rue, refusant de travailler et forçant l’administration a fermer l’urgence.

Pourtant, dans toutes leurs revendications, on les entend dire que la santé de leurs patients demeure une priorité… Mais pas hier ! Ils ont pensé à leur petite personne, au détriment de ceux qui requièrent des soins.

Ils ont même été plus loin, en exigeant que leur supérieur soit dégommé, remplacé, déménagé, hors de leur vue. Ce n’est pas trop professionnel ça !

ULTIMATUM

Comme mentionné dans le Journal de Montréal, une centaine d’infirmières de l’hôpital avaient envoyé un ultimatum à leur employeur, vendredi dernier, se plaignant du temps supplémentaire obligatoire (TSO) qui leur est imposé.

« La partie patronale, suite à nos divulgations de TSO qui était inacceptable, nous a offert un plan de contingence qui nous met en surcharge et laisse les patients en danger, donc on refuse de travailler », a expliqué hier l’infirmière à l’urgence Annie Fournier. On ne veut pas avoir de morts sur la conscience.

Je rêve ou quoi ? Le fait de ne pas vouloir travailler ne peut pas provoquer des morts dans toute la population ? C’est beaucoup plus tragique en termes de quantité, quand des blessés ne peuvent se présenter à l’urgence, parce que des « professionnels en soins » ont manqué de professionnalisme.

Avez-vous pensé un seul instant, si vos semblables décidaient de vous imiter partout au Québec…? Qui serait les plus vulnérables ? Toujours les mêmes… La population !

Une prise d’otages !

C’est ça qu’on appelle « parler des deux côtés de la bouche » pour des « professionnels en soins » !


18e jour de l’année

Mercredi, 18 janvier 2023

Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Monique Michaud

Bon anniversaire !


On jase là…

Quand tout le monde dit que la loi 96 ne va pas assez loin, on en voit une preuve éloquente : Des villes de moins de 50% de citoyens anglophones peuvent obtenir sur simple demande au gouvernement, le statut de ville bilingue. Insignifiant et aussi efficace que de tuer un ours avec une tapette à mouche. Originalement, la loi 101 exigeait d’avoir au moins les 50% d’anglophones pour l’obtenir. Elle a tellement été charcutée cette formidable loi… Et par qui ? Je vous laisse deviner !


Pensée et citation du jour

Chaque homme est une histoire qui n’est identique à aucune autre.

Alexis Carrel


Ça s’est passé un 18 janvier…

(1839) Des rebelles sont pendus à Montréal pour avoir pris part aux rébellions de 1838. Exécutions de Pierre Decoigne, François Hamelin,Joseph Robert et Ambroise Sanguinet.
Entre le 8 décembre 1838 et le 15 février 1839, une vingtaine de Patriotes sont pendus.

(1929) C’est la United Amusement Corporation Limited, une division de Famous Players, qui est propriétaire du Théâtre Granada de Sherbrooke. La salle compte 1 700 sièges, dont 1 150 au parterre et 550 au balcon. Le décor s’inspire du Sud de l’Espagne, d’où le nom Granada (Grenade). Le soir de la première, on présente des vues animées portant sur les attraits de Sherbrooke, des variétés, et une production de la Métro-Goldwyn-Mayer : « Alias Jimmy Valentine ». Parmi les artistes qui s’y produiront au cours du siècle, soulignons les noms de Louis Armstrong, Maurice Chevalier, Gilbert Bécaud et Gilles Vigneault.

(1938) Un violent incendie détruit le Collège du Sacré-Cœur de Saint-Hyacinthe; on comptera 47 victimes, dont cinq religieux. Certains enfants réussissent à échapper au drame, mais les cadavres de plusieurs victimes sont horriblement calcinés.

Un témoin de l’incendie, Mme G.-P. Borduas, raconte : « On pouvait voir courir les flammes par les fenêtres et les enfants sauter. Les uns après les autres tombaient dans la neige et se sauvaient ensuite dans toutes les directions. » L’explosion est survenue vraisemblablement dans la salle des fournaises. Au moment de l’incendie, le Collège de Saint-Hyacinthe comptait 31 religieux, quatre employés et 85 élèves pensionnaires.


Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !

Un commentaire sur “Conscience professionnelle, mon œil !

  1. M. Nantel allez passer 24h à l’urgence et voir avantde se fieràl’article du journal de Montréal. Après 16h de travail il ne faut pas s’étonner si il y a erreur dans les soins de patients.

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