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La Une
Encore un très lourd et triste bilan en perte de vie pour les adeptes de la motoneige.
La dernière fin de semaine a été particulièrement funeste avec cinq décès. Un fait troublant, la majorité de ces morts ne portaient pas leur casque.
Bon an mal an, ce sport fait des victimes, souvent dans la fleur de l’âge, avec des familles. Mais que se passe-t-il avec ces engins performants et de plus en plus rapides ?
Les conducteurs se sentent invincibles ? Ça n’arrive qu’aux autres ? Un dangereux raisonnement !
Pourquoi les accidents sont fréquents ; premier élément, la vitesse. Je dirais même que c’est LE plus important. Dans presque tous les accidents impliquant ces types de véhicule, la vitesse est principalement en cause et surtout dans les virages.
Quand j’y pense, le mot que me vient à l’esprit, c’est la dextérité. Et je classe trois véhicules à moteur qui entre dans la catégorie des bolides de loisirs que sont les motoneiges, motocyclettes et motomarines.
J’ai eu la chance de piloter les trois et quand on enfourche ces engins, contrairement à une automobile, les manœuvres de virages demandent une certaine dextérité et une technique particulière à appliquer lors des randonnées.
La moto demande de se pencher du côté du virage. La motomarine et la motoneige demande de lâcher l’accélérateur en se déportant légèrement pour tourner sécuritairement.
Je me souviens que ma première expérience avec la motoneige alors que je voulais tourner à droite, sans maîtriser la technique des virages, et bien que les guidons étaient en position pour tourner, la machine a poursuivi son chemin en ligne droite… n’ayant pas relâché les gaz.
C’est cette image qui me revient constamment en tête lorsque j’apprends que le motoneigiste a frappé un arbre. Souvent la vitesse jumelée à une technique de conduite déficiente en est la cause. Si on y ajoute l’alcool, on court à sa perte.
C’est semblable également en motomarine, avec la différence que vous ne rencontrez pas d’arbre sur votre plan d’eau, mais souvent des quais.
Et le casque… Pourquoi quelques braves ne le portent pas ? Il n’y a aucune logique à cette pratique.
En Floride, 9 motocyclistes sur 10, ne portent pas de casque ou des vêtements de protection en cas de chute. Le simple fait de toucher aux tuyaux d’échappement peut occasionner de sérieuses brûlures.
Cheveux aux vents, en camisole et gougounes… ah, la belle vie, jusqu’au moment de chuter et de vous retrouver à l’hôpital.
Une bien triste réalité… pourtant évitable !
63e jour de l’année
Samedi, 4 février 2023
Une année de plus sur le chemin de la vie pour…
Sonia Michaud
Bon anniversaire !
Pensée et citation du jour
Nous tissons notre destin, nous le tirons de nous comme l’araignée sa toile.
François Mauriac
Ça s’est passé un 4 mars…
(1916) Fondé par une compagnie anglophone montréalaise d’investissement, le Théâtre St-Denis ouvre ses portes le 4 mars 1916. Avec sa capacité de 3000 places, le théâtre devient la plus grande salle au Canada et se consacre à la présentation de vaudeville et de cinéma muet. Après l’opéra et l’opéra-comique, le Théâtre St-Denis en revient à la présentation de films au début de 1929 et parvient enfin à tenir tête aux autres cinémas. C’étaient les beaux jours avant le krach de 1929 à la Bourse de New-York et l’argent coulait à flot.
Le film français, quant à lui, s’installe définitivement au Théâtre St-Denis en 1930. C’est le 5 août 1933 que Joseph-Alexandre DeSève, important distributeur de films français, devient directeur du théâtre. Il est ambitieux et influent dans le milieu du cinéma. Dès son arrivée, il entreprend d’importants travaux d’aménagement et apporte des améliorations notables à l’extérieur et à l’intérieur du théâtre. Les plus grandes vedettes françaises et internationales viennent tour à tour présenter leur spectacle de music-hall : Gilbert Bécaud, Maurice Chevalier, Fernandel, Luis Mariano, Yves Montand, Tino Rossi, etc.
(1932) Fondation du Jardin botanique de Montréal. L’existence du Jardin botanique de Montréal est le fruit de l’acharnement du frère Marie-Victorin Voici un discours qu’il prononça en faveur du jardin : « Bientôt, on célébrera le tricentenaire de Montréal. À la Ville, à votre ville, il vous faudra faire un cadeau, un royal cadeau. Mais Montréal, c’est Ville-Marie. C’est une femme… Vous ne pouvez tout de même pas lui offrir un égout collecteur ou un poste de police […] Alors, pardieu ! Mettez des fleurs à son corsage ! Jetez-lui dans les bras toutes les roses et tous les lys des champs. »
(1971) Le Québec est paralysé par une tempête qu’on a qualifiée de la pire du siècle et qui laisse presque 50 centimètres de neige en quelque 24 heures. À Québec, les travaux de la session doivent être ajournés à l’Assemblée nationale, tandis qu’à Montréal, le Canadien annule le match qu’il devait disputer aux Canucks de Vancouver, une première dans l’histoire de l’équipe depuis qu’elle évolue au Forum.
Des vents soufflant jusqu’à 110 km/h brisent les poteaux d’électricité et font tomber les câbles, privant d’électricité certains secteurs pendant dix jours. Les bancs de neige s’élèvent jusqu’au deuxième étage des maisons. La tempête tue 17 personnes qui succombent pour la plupart à des crises cardiaques. La plupart des banques, magasins, écoles, entreprises commerciales et industries demeureront fermés pendant deux jours.
Même les journaux suspendent leur publication pendant deux jours. Les gens font du « camping » là où ils sont : milieu de travail ou autre. Seules les motoneiges et quelques sportifs s’aventurant en ski de fond ou en raquettes circulent librement.
Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !