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La Une
Simplement avec un entretien léger par-ci, une couche de peinture par-là, peut redonner de la fraicheur à son environnement. Mais dans le cas contraire, c’est triste, sans éclat vieillot, désolant et démoralisant.
C’est un peu dans cet esprit que j’étais et me sentais alors que j’attendais pour un examen de routine dans un corridor de l’hôpital Charles-LeMoyne, sur la Rive-Sud de Montréal, mardi dernier.
Dans cet article, je ne veux pas parler des soins qui sont à la hauteur et de qualité, c’est plutôt sur l’environnement intérieur que je veux élaborer.
En service depuis 1966, ce centre hospitalier de plus de 500 lits a subi plusieurs transformations et agrandissements au fil des années.
Ayant visité récemment le CUSM et le CHUM, ces deux immenses centres hospitaliers universitaires sont au goût du jour, tant par leurs décorations et espaces, bien pensées et fonctionnelles.
À Charles-LeMoyne, j’ai remarqué que les corridors font leur âge. Ils sont encombrés de chaises, et de toutes sortes d’objets qui démontrent le manque flagrant d’espace. Je comprends très bien qu’on ne peut pas agrandir de l’intérieur, mais une couche de peinture pourrait déjà être un plus.
C’est ça que je qualifie du manque d’amour. Où il y a un important nombre de patients et accompagnateurs mais, des salles d’attentes s’imposent.
Où j’étais, au sixième étage, les murs défraîchis et écorchés par le temps, étaient tapissés de nombreux messages d’instructions diverses, placés à la sauvette, avec des écritures à mains levées.
Des chaises certaines occupées par des patients, alors que d’autres attendent debout, avant de passer leur examen, le corridor est tellement achalandé qu’il faut se tasser pour laisser passer civières et fauteuils roulants. L’environnement pue !
En tenant pour acquis qu’un centre de cette envergure est composé d’équipes de travail à tous les niveaux; chirurgie, radiologie, nettoyage, cantine, clinique externe et j’en passe, il doit bien avoir des équipes pour entretenir les murs et faire les réparations mineures avant que tout devienne délabré et désolant.
Ça me fait penser aux milliers de trous sur nos rues, routes et boulevards, qui mettront des mois, voire des années à être réparés.
Il ne faut pas s’étonner qu’on soit impatient de trouver la sortie. Le décor est désolant et loin d’être invitant.
Aujourd’hui, les peintures industrielles sèchent en quelques minutes. Il me semble qu’un petit coup de pinceau sans attendre, ferait du bien pour le moral.
Si on est capable de rénover, décorer et rafraîchir une habitation, on devrait faire de même pour un hôpital, non ? On donne des soins aux patients, alors pourquoi ne pas en faire autant pour les mûrs.
Un centre hospitalier se doit de fonctionner dans un environnement aseptisé. Quand un médecin m’a déjà demandé de quitter l’hôpital pour éviter de tomber malade, et de revenir le lendemain…
Alors que je regardais les murs du corridor, mardi dernier, c’est à ça que j’ai pensé. Nous sommes en 2023 et loin d’être en guerre. Alors pourquoi cette désolation ?
Je ne veux pas fabuler, mais quand j’écoute la série Le Bon Docteur, je me mets à rêver !
69e jour de l’année
Vendredi, 10 mars 2023
À la douce mémoire de…
KARINE PELLETIER 1979-2002, connaissance.
On jase là…
Bon, si je comprends bien, je vais à l’épicerie, j’achète une livre de jambon tranché enveloppé dans du plastique, un pain dans un sac de plastique, un 2 litres de lait dans un contenant en plastique, un sac de serviettes de table enveloppé dans du plastique, une salade grecque dans un contenant en plastique, une bouteillede moutarde en plastique, tout comme le ketchup, et ils ne veulent pas me donner un sac de plastique pour transporter cette commande chez nous parce que le sac en plastique est néfaste pour l’environnement…? Est-ce qu’il y a quelque chose qu’on n’a pas compris ?
Pensée et citation du jour
Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit.
Khalil Gibran
Ça s’est passé un 10 mars…
(1959) Des Tibétains se rassemblent durant un soulèvement armé contre la Chine devant le palais Potala (ancienne maison du Dalaï Lama). Ce sont des dizaines de milliers d’hommes et de femmes qui descendent dans les rues de Lhassa pour réclamer l’indépendance du Tibet. Ce mouvement de protestation, porté par une population déjà exaspérée, fut réprimé dans un bain de sang.
Selon une estimation chinoise, près de 87 000 Tibétains furent massacrés dans le seul Tibet central. Il fallut un peu plus de trois jours à l’Armée Populaire de Libération pour venir à bout du soulèvement, mais elle ne réussit pas à étouffer le mouvement de résistance qui se répandait dans tout le Tibet.
(1986) Félix Leclerc est nommé Chevalier de la Légion d’honneur, lors d’une cérémonie chez le consul général de France à Québec. Félix Leclerc né le 2 août 1914 à La Tuque, Québec, est un auteur-compositeur-interprète, un chansonnier, un poète, un écrivain et un acteur québécois.
(1992) Plus de 100 ans après sa pendaison, les Communes réhabilitent la mémoire de Louis Riel, qui a mené à l’insurrection un groupe d’autochtones opposés à ce que leurs terres soient cédées aux Blancs. La résolution adoptée à l’unanimité par les trois principaux partis fédéraux reconnaît le rôle unique et historique du leader métis comme fondateur de la province du Manitoba et son entrée subséquente dans la fédération canadienne.
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