Un pan de notre histoire : La riche histoire des anciennes brasseries de Québec

21 mars 2024

La consommation de la bière est très ancienne chez nous. L’historien Marcel Trudel rapporte que Marie Rollet, l’épouse de Louis Hébert, avait chez elle une grande chaudière à brasserie. Plus tard, on en brassera également chez Guillaume Couillard, chez les Pères récollets, au monastère jésuite de Notre-Dame-des-Anges et même chez les religieuses de l’Hôtel-Dieu.

L’une des premières industries de la Nouvelle-France a été une brasserie. À compter de 1665, il existait la brasserie de la Communauté des Habitants de Québec, mais rapidement, elle aura à faire face à la concurrence d’une « brasserie d’État ».

1- LA BRASSERIE DE JEAN-TALON

C’est par un arrêt du Conseil souverain daté du 5 mars 1668 que le gouverneur Daniel de Rémy de Courcelle confiait à l’intendant Jean Talon l’établissement d’une brasserie. Ce qui est moins connu, c’est qu’on voulait mettre un frein à la trop grande consommation de vin et d’eau-de-vie qui nourrissait la débauche et l’ivrognerie.

La construction de la brasserie s’amorce dans le faubourg Saint-Nicolas, au pied de la côte du Palais, et la production de bière débute en 1670. Toutefois, cette industrie sera éphémère puisqu’il semble qu’elle ait cessé sa production vers 1673, après seulement quatre années d’activités.

Selon le gouverneur Frontenac, cette bière était très bonne, mais son prix était assez élevé. C’est probablement ce qui explique sa brève existence. Il faudra 200 ans avant qu’une autre brasserie n’apparaisse sur ce site.

2- LA BOSWELL

John Knight Boswell est né à Dublin, en Irlande, en 1812. Il apprend son métier de brasseur à Édimbourg, en Écosse. Il arrive à Québec en 1830 et il travaille pour la brasserie de John Racey située sur la rue Saint-Paul, au pied de la côte de la Canoterie.

En 1853, il décide de voler de ses propres ailes et d’ouvrir sa brasserie la Boswell Brewery. Il acquiert alors la propriété du boulanger James Clearihue qu’il réaménage en brasserie. Le hasard a voulu que ce site soit celui où se trouvait jadis la brasserie de Jean Talon.

Ses affaires fonctionneront rondement. Ainsi, en 1870, il emploie 75 hommes et produit annuellement 3 millions de litres de bière. Dans les années 1880, il passe la main à ses fils, qui poursuivent l’aventure jusqu’en 1909, au moment où l’entreprise est absorbée par la National Breweries Limited de Montréal.

3- DOW : LA BIÈRE QUI TUAIT

Dow avait une origine assez ancienne puisque son fondateur, William Dow, avait appris son métier au début des années 1820 auprès du brasseur Thomas Dunn à Laprairie. En 1824, ils deviennent associés. Dunn décède en 1834. William Dow rachète alors les parts du défunt et ouvre sa propre brasserie.

En 1952, c’est la Canadian Breweries Limited qui met la main sur l’entreprise. Cette brasserie sera en activité jusqu’à sa fermeture dramatique survenue en 1968.

La funeste saga débute le 15 août 1965 alors qu’un homme est admis à l’Hôtel-Dieu de Québec souffrant d’insuffisance cardiaque. Huit mois plus tard, ils sont 48 à avoir été admis au même hôpital pour le même problème. Vingt en mourront. Ils ont tous un point en commun : ils sont de gros buveurs de bière Dow.

L’acharnement du pathologiste Jean-Louis Bonenfant lui fait découvrir que les victimes ont été intoxiquées au cobalt. Rapidement on découvre que des cas identiques ailleurs en Amérique du Nord et en Europe. L’enquête démontrera par la suite que Dow ajoutait du cobalt à sa bière pour la faire mousser davantage, et ce, uniquement dans sa brasserie de Québec. En effet, une étude avait démontré que les buveurs de la capitale préféraient leur bière avec un haut collet. Alors…

Le 30 mars 1966, la brasserie Dow de Québec procède au rappel de toute sa bière se trouvant dans les tavernes, les épiceries et les entrepôts, puis elle la déverse dans les égouts municipaux. C’est la fin du drame, mais Dow ne s’en remettra jamais. Elle ferme définitivement ses portes en 1968.

4- LA FAMILLE MCCALLUM

James McCallum a œuvré dans le secteur de la bière avec l’aide de ses fils James Jr, Duncan et Colin. Il ouvre une première brasserie en 1818 sous la raison sociale de McCallum and Sons, mais elle aura une existence éphémère. Ses fils feront alors cavalier seul. Cependant, ils ne connaîtront pas que des succès.

En 1840, Duncan ouvre la McCallum Brewerie. Elle était située du côté nord de la rue Saint-Paul, immédiatement à l’est de l’ancien marché du Vieux-Port. De l’autre côté de la rue se trouvait la St-Roc Brewery, propriété de son frère Colin.

Deux ans plus tard, le malheur frappera, deux fois plutôt qu’une. Colin connaît un revers de fortune et le 28 février 1842, le shérif saisit sa brasserie. À peine quatre jours plus tard, le 4 mars, une explosion provoque la destruction complète de la jeune entreprise de Duncan. Un employé y lassera même sa vie.

Grâce aux assurances, Duncan reconstruit, mais le 28 mai 1845, la brasserie est de nouveau détruite lors du grand incendie du faubourg Saint-Roch. Il la reconstruit, mais en 1847, étant incapable d’honorer ses obligations, il doit la céder à son frère Daniel. Ce dernier l’exploitera pendant près de 30 ans, jusqu’en 1874, alors que se McCallum Brewery est saisie. Ce sera la fin des activités brassicoles de la famille McCallum. L’aventure familiale aura tout de même duré 56 ans.

5- LA BRASSERIE CHAMPLAIN

Il a été une époque où tout le monde connaissait la porter Champlain. Elle était produite par la brasserie Champlain. Celle-ci a été fondée en 1911 par Alfred-Pierre Robitaille, un ancien employé de la Brasserie Proteau & Carignan. Elle s’installe alors dans un édifice faisant le coin des rues de la Couronne et Prince-Édouard, maintenant occupé par le Carrefour jeunesse-emploi de la Capitale-Nationale.

En mai 1948, la brasserie Champlain est acquise par un syndicat d’acheteurs, mais dès le mois d’août suivant, un coup de théâtre survient lorsqu’elle change de main au profit de la National Breweries Limited. Elle continue néanmoins ses activités jusqu’en 1952 lorsque la Canadian Breweries Limited prend le contrôle de la précédente. La nouvelle direction annonce dès lors la fermeture de la brasserie Champlain. Ce sera chose faite en 1956.

6- LA FOX HEAD BREWERY

Le 2 février 1895, l’entrepreneur Georges-Elie Amyot, propriétaire de la Dominion Corset, et Pierre-Joseph-Côté fondent la Rock Spring Brewery. Son usine était située sur la rue Arago, entre les rues Colbert et Sauvageau (aujourd’hui de Mazenod), immédiatement sous la côte De Salaberry.

Dès l’année suivante, Côté cède sa place à Michel Gauvin. Cette brasserie devait son nom aux nombreuses sources (springs) qui coulaient depuis le roc de la falaise. En 1909, elle est acquise, comme plusieurs autres, par la National Breweries Ltd.

Elle change alors de nom pour la Fox Head Brewery, du nom de sa bière vedette. Cette fusion ne lui sera pas profitable et les affaires périclitent. Elle ferme finalement ses portes en 1916. En1924, l’édifice est démoli pour faire place à l’église Notre-Dame-de-Grâce, qui sera à son tour démolie en 2009.

7- LA BRASSERIE DE BEAUPORT

La rivière Beauport connaît un important débit et, anciennement, elle actionnait de nombreux moulins. En plus de sa force motrice, la rivière fournit une eau pure et alcaline. C’est ce qui va attirer des hommes d’affaires de Québec qui, en 1792, vont installer une distillerie un peu en aval du moulin seigneurial.

Malheureusement, faute d’un marché suffisant, l’entreprise déclare faillite en 1808. L’établissement est repris par le brasseur de Québec John Eacey qui, dans les années 1820, le transforme en brasserie.

Les affaires vont bien, mais celles du curé Chiniquy et de son mouvement de tempérance également. C’est probablement ce qui provoque, en 1843, une nouvelle faillite à cette installation.

Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour que d’autres entrepreneurs de Québec et de Beauport tentent de conjurer le sort. En 1895, ils fondent la Brasserie de Beauport. Ils l’installent dans l’ancien moulin seigneurial qui avait fermé ses portes en 1874 et qui avait été partiellement détruit par un incendie en 1880. Ils le restaurent et l’agrandissent. C’est le succès immédiat et la production très variée de la brasserie est écoulée partout au Québec.

La belle aventure se termine pourtant en 1910 quand la National Breweries Limited achète plusieurs brasseries de Québec. La Brasserie de Beauport ne peut résister à la concurrence du « trust » de la bière et c’est la faillite. Les installations seront démolies en 1932. Cette brasserie était située à l’intersection des actuels chemin Royal et rue Saint-David.

Source : Jean-François Caron, historien, Journal de Montréal, cahier Weekend, 16 mars 2024, p72

Qui a nommé cette juge ?

18 mars 2024

La maladie des genres se répand partout, et de plus en plus de bien nantis et qui occupent des postes prestigieux sont en train de virer fous et débiles pour une très très très, et j’insiste, très petite minorité. Le phénomène est rendue en Cour suprême, le plus haut tribunal du pays, qui rejète des causes beaucoup plus significatives. C’est comme la queue qui branle le chien.

Je ne sais pas si vous avez lu la chronique de Martineau la semaine dernière qui traitait de ce sujet mais, au cas où vous l’auriez manquée, je la partage aujourd’hui avec vous. C’est incompréhensible et on s’en va où avec cette folie ?

***

IL N’Y A PLUS DE FEMMES AU CANADA

Vous trouvez qu’on s’énerve trop le poil des jambes avec le wokisme ?

Que c’est juste un trip de jeunes, comme les tuques, les tatouages et les anneaux dans le nez ?

Que dans deux ans, plus personne ne va parler de ça ?

Comme des cassettes huit pistes et le disque de Noël de Bündock ?

Eh bien, ravisez-vous.

La fièvre est maintenant rendue à la Cour suprême. Le plus haut tribunal du pays.

« INDIVIDU AVEC UN VAGIN »

C’est le National Post qui a sorti cette nouvelle hier.

En 2017, un homme de Vancouver a été condamné pour avoir agressé sexuellement une femme fortement intoxiquée qu’il avait ramené chez lui afin, dit-il, de « l’aider ».

La femme dit que l’homme lui a enlevé son pantalon et l’a violée pendant qu’elle était inconsciente dans son lit, alors que l’homme dit que c’est la femme qui avait enlevé son pantalon, qu’il l’a secouée, car il voulait la réveiller, et qu’une fois la femme revenue à ses sens, elle a paniqué et s’est mise à courir partout dans la maison, car elle a cru – faussement – qu’il avait profité d’elle pendant qu’elle cuvait son vin.

Bref, un cas de « il dit/elle dit ».

L’affaire s’est retrouvée en Cour suprême.

La juge Sheilah Martin de la Cour suprême a maintenu la condamnation du tribunal de première instance, mais a tenu à dire dans son énoncé que l’utilisation du mot « femme », dans le jugement original (« n’importe quelle femme sait quand un homme entre son pénis dans son vagin »), était « malheureuse » et « portait à confusion », et qu’on aurait dû utiliser l’expression plus appropriée de « personne avec un vagin ».

Cela. Même si aucune des deux personnes impliquées dans cette histoire n’était transgenre !

On parle ici d’un homme biologique et d’une femme biologique.

Qu’importe : pour la juge Sheilah, même si la victime était une femme qui se définissait elle-même comme femme, on aurait dû parler d’elle en disant « une personne avec un vagin » !

Yep.

On est rendu là, les amis.

La plus haute cour du pays dit qu’on devrait remplacer le mot « femme » par l’expression « personne avec un vagin ».

Ça, c’est ce qu’on appelle woke de chez woke.

Plus woke que ça, tu as une affiche autographiée de Marie-Louise Arsenault dans ton bureau.

LE CANADA DE JUSTIN TRUDEAU

Ce qui nous amène à la question quiz de la semaine : qui a nommé Sheilah Martin à la Cour suprême ?

Réponse : Justin Trudeau.

Celui-là même qui a dit qu’il ne fallait pas dire « mankind » (humanité) mais « peoplekind », un terme qu’il disait plus inclusif.

Qui s’assemble se rassemble, comme dit l’autre.

Alors la prochaine fois que quelqu’un vous dire que le wokisme est une mode inoffensive qui ne fait triper que trois pelés et deux tondues de l’UQAM et de Concordia montrez-lui la présente chronique.

Non seulement le virus s’est-il échappé du laboratoire, mais il fait des ravages dans les musées, les institutions de haut savoir, les organismes de recherche et, maintenant, à la Cour suprême.

Justin Trudeau n’a pas seulement fait du Canada un pays « postnational ».

Il en a fait un asile.


Je suis toujours là

Certains d’entre vous ont constaté que depuis quelques jours, je n’ai rien publié sur mon blogue. Rassurez-vous, je vais très bien. C’est simplement une petite remise en question sur la fréquence de mes publications. Publier à chaque jour demande du temps pour de la lecture et de la recherche, alors que j’ai le goût de m’investir également dans d’autres projets.

Comme une journée n’a que 24 heures, alors…

À compter d’aujourd’hui, je continuerai d’alimenter le blogue mais de façon plus éparse, aléatoire, et toujours en gardant le lien sur facebook comme d’habitude. La forme également sera plus épurée, ne se limitant qu’au sujet en laissant tomber les autres rubriques.

Pour ceux qui s’abonnent ou sont abonnés, vous continuerez de recevoir mes avis de publication, comme avant. Pour les autres, c’est facile de venir faire un tour sur le blogue avec ce lien normandnantel.com

Je souhaite toujours vous compter parmi mes lecteurs et lectrices assidus. Si vous avez des commentaires sur la nouvelle présentation, n’hésitez pas à m’en informer.

Merci de votre compréhension.


Directement du ciel

La Une

Vous vous demandez pourquoi les politiciens ont mauvaise presse dans l’opinion publique, le nouveau budget de la CAQ, déposé mardi en est une réponse éloquente.

La politique c’est stratégique à bien des égards. On a beau nous faire croire qu’ils ne se fient pas aux sondages et on est bien près du nez qui nous rallonge.

Le nouveau gouvernement de la CAQ avait le vent dans les voiles à son arrivée au pouvoir et il nous avait même impressionné par sa gestion de la pandémie de COVID-19, ce qui lui a valu d’obtenir un second mandat en faisant élire 90 députés et ainsi réaliser le vœux de la CAQ, d’avoir un mandat fort.

POUR OTTAWA C’EST TOUJOURS NON

Enfin, Ottawa allait plier des genoux ! Avec cette nouvelle force de frappe, fraîchement élue. Malheureusement l’autre clown à Ottawa n’avait qu’une seule parole en bouche… NON, NON et toujours NON !

La dégringolade du gouvernement Legault a débuté avec la défaite dans Jean-Talon aux mains du Parti québécois. Ce fut un direct au cœur.

Rapidement, les mauvaises politiques et décisions du gouvernement ont anéantie l’amour des électeurs : la résurrection du 3e lien à Québec, les Kings de Los Angeles, etc., etc, etc.

La dégringolade va s’accentuer avec le budget 2024-2025 qu’on vient de nous dévoiler; un monstrueux déficit de 11 milliards $. Rien que ça !

SONDAGES

Il faut comprendre que c’est un mensonge quand un politicien nous dit que les sondages ne l’intéresse pas, qu’il n’en tient pas compte. Foutaise !

L’imputabilité n’existant pas en politique, la CAQ ouvre ses goussets en distribuant beaucoup de dollars à tout vent; le front commun et les employés de l’État, les profs, la santé… 15 % ici, 20 % là… Vas-y à fond mon Léon parce que dans 2 ans, ça ne sera plus qu’un souvenir pour nous, paroles de caquistes.

Le gouvernement Legault ouvre les vannes toutes grandes parce que les sondages prédisent sa cuisante défaite électorale, laissant hypocritement le prochain gouvernement avec des surprises.

C’est comme ça que ça se passe… C’est comme donner au suivant !


74e jour de l’année

Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Richard Messina

Bon anniversaire !


Pensée et citation du jour…

Être tolérant ne signifie pas qu’on doive tolérer l’intolérance des autres.

Jules Romains


Ça s’est passé un 14 mars…

(1950) À Québec, Albert Guay est condamné à mort pour l’attentat à la bombe qui avait tué les 23 personnes à bord d’un avion de CP Air. Avec ses complices Généreux Ruest et Marguerite Ruest-Pitre, il fut l’un des auteurs d’un des premiers attentats à la bombe de l’histoire de l’aviation, qui causa la Tragédie aérienne de Sault-au-Cochon de 1949.

Le crime eut lieu le vendredi 9 septembre 1949, à 10h45, au-dessus de Sault-au-Cochon, à 65 kilomètres au nord de Québec. Le vol 108 de la Canadian Pacific Airlines, un DC-3 immatriculé CF-CUA et effectuant le trajet Montréal-Baie-Comeau, s’écrasa en flammes près de cette localité à la suite d’une explosion entendue par plusieurs témoins. L’avion venait de faire une escale à Québec.

(1970) Présentation du premier tirage de Loto-Québec. Ce premier tirage permet à 160 personnes de se partager des montants allant de 100 $ à 125 000 $ (250 000 $ en tout). Un spectacle de variété, télédiffusé en direct du théâtre Saint-Denis, accompagne le dévoilement des numéros gagnants.

(1994) Les premiers Power Macintosh apparurent en mars 1994 (Power Macintosh ou Power Mac 6100, 7100 et 8100). Ils succèdent aux Macintosh 68k, basés sur la famille de microprocesseurs M68k de Motorola.


10 choses à faire lorsque vous renouvelez votre hypothèque

La Une

Bon an mal an, les premiers acheteurs représentent de 25 à 50 % de tous les acheteurs de propriétés au Québec. Cela veut dire qu’au cours des cinq dernières années, plus de 250 000 nouveaux ménages ont accédé, pour la première fois, à la propriété au Québec. Ça fait pas mal de monde.

Ces premiers acheteurs ont vécu une période relativement exceptionnelle pour le logement au Canada, avec des taux hypothécaires inférieurs à 3 %. Il n’est pas rare de croiser un ami qui se targue de payer 1,9 %.

Pour ces nouveaux venus sur le marché de l’habitation, ce sera aussi bientôt le premier renouvellement. Une sorte d’éveil à une nouvelle réalité très différente.

Voici dix choses à considérer si vous renouvelez pour la première fois (c’est aussi valable pour les fois d’après en passant).

1- RELISEZ VOTRE CONTRAT HYPOTHÉCAIRE ACTUEL

Cela vous dira quand et à quelles conditions renouveler. Ça vous rappellera aussi la période d’amortissement et les options de paiement, que vous pourrez négocier.

2- SI VOTRE SITUATION FINANCIÈRE A CHANGÉ REFAITES UN BILAN

Vos revenus, vos dettes, votre budget ne sont assurément pas les mêmes qu’il y a trois, quatre ou cinq ans, ne serait-ce qu’en raison de l’inflation.

3- MAGASINEZ LES PRÊTEURS

Au moment du renouvellement hypothécaire, vous pouvez changer d’institution en minimisant les frais. Si vous pouvez économiser un demi-point de pourcentage sur le taux, considérez-le.

4- NÉGOCIEZ AVEC VOTRE PRÊTEUR

La banque, ce n’est pas un souk, mais les banquiers ont tous de la latitude à vous accorder sur le taux (même si certains vous diront le contraire).

5- ENVISAGEZ DIFFÉRENTES DURÉES

S’engager sur cinq ans permet d’éviter les mauvaises, mais aussi les bonnes surprises ! Comme il est possible que les taux baissent, certains acheteurs choisissent un terme plus court en espérant renégocier à la baisse dans un an ou deux.

6- JAUGEZ VOTRE TOLÉRANCE AU RISQUE

En fonction de votre aversion au risque, décidez du type de taux qui vous convient – les taux variables sont actuellement plus élevés que les taux fixes, mais une baisse de taux en 2024, si elle survient, pourrait ramener ceux-ci plus bas rapidement.

7- COMPRENEZ LES FRAIS ET FAITES DES SCÉNARIOS

Vous pensez avoir un deuxième enfant ? Vendre avant le terme ? Il y a des frais administratifs ? De grâce, ne signez pas n’importe quoi et demandez à ce que le contrat vous soit envoyé avant la signature.

8- DISCUTEZ ET EXIGEZ DES OPTIONS DE FLEXIBILITÉ

Que ce soit pour faire des paiements supplémentaires quand vous recevez une somme d’argent inattendue, ou exiger un congé de paiement quand la fin du mois est serrée, la flexibilité, c’est la clé !

9- CALCULEZ BIEN VOTRE AFFAIRE AVANT D’ACCEPTER L’ASSURANCE

Si vous n’en avez aucune, ce n’est pas nécessairement une mauvaise idée. Mais comme ailleurs, trop, c’est comme pas assez.

10- UN AVIS EN PLUS, C’EST MIEUX !

Demandez conseil à votre économiste, fiscaliste, comptable, courtier, planificateur ou conseillé préféré. En matière hypothécaire, un avis de plus, c’est déjà ça de gagné.

Le renouvellement hypothécaire, c’est un peu plus simple que de souscrire à une première hypothèque, mais ce n’est pas une raison pour se mettre sur le pilote automatique.

Source : Francis Gosselin, Journal de Montréal, Section ARGENT, 11 mars 2024, p27


73e jour de l’année

Comportement de la langue française au Québec…

Pourquoi les entreprises québécoises qui vendent des aliments congelés à être jetés, portent des noms comme FOOD HERO, FLASHFOOD et TOO GOOD TO GO… et pourquoi on ne dit rien ?


Pensée et citation du jour…

Quand on a mille raisons de pleurer, il faut se trouver mille et une raisons de sourire.

Carly


Ça s’est passé un 13 mars…

(1877) Invention du cache-oreilles. L’histoire du cache-oreilles a commencé lorsque Chester Greenwood, alors adolescent de 15 ans qui pratiquait le patin, se plaça deux rondelles de fourrure de castor sur les oreilles retenues par une tige de fer.

(1943) Destruction du ghetto de Cracovie. Début mars 1941, les Allemands ordonnèrent la création d’un ghetto, et lui choisirent comme emplacement la quartier Podgorze, dans le sud de la ville, et non pas Kazimierz, quartier juif historique. Les Allemands y regroupèrent les Juifs de Cracovie encore présents et des milliers de Juifs provenant d’autres villes. Près de 20 000 Juifs furent ainsi confinés. Le ghetto fut entouré de fil barbelé et, à certains endroits, d’un mur en pierre.

Des tramways le traversaient mais aucun ne s’arrêtait dans son enceinte. Dans la seconde moitié de 1942, les Allemands déportèrent environ 13 000 personnes du ghetto. À la mi-mars 1943, les Allemands détruisirent le ghetto de Cracovie. Plus de 2 000 personnes furent déportées à Auschwitz-Birkenau, où elles furent exterminées. Le reste des Juifs fut déporté au camp de Plaszow.

(1993) Alors que la Floride est aux prises avec des tornades, plus de 40 centimètres de neige s’abattent sur l’Est des États-Unis et du Canada. La tempête laissera quelque 170 morts sur son passage, et les gouverneurs de 12 États américains déclarent l’état d’urgence. Parti d’Halifax le matin du 13 mars, le cargo libérien de 177 mètres Gold Bond Conveyor est englouti par des vagues atteignant une hauteur de 20 mètres; il n’y aura aucun survivant parmi les 33 membres d’équipage.


Les menaces, toujours les menaces

La Une

Ainsi donc, les fabricants de gros électroménagers menacent d’ignorer le marché québécois si le gouvernement persiste à vouloir leur imposer l’affichage en français sur leurs produits. Pour eux, comme pour plusieurs malheureusement, le français c’est comme la pandémie… une calamité, un désastre à combattre à tout prix.

On enfonce le clou ! La rengaine des menaces qui continue, et il ne faut pas acquiescer à ces menaces et faire un retour en arrière pour ces compagnies multimilliardaires qui font des profits mirobolants, surtout qu’elles exercent un monopole sur tout ce qui est électroménager.

Pour s’y conformer, ils évaluent leur coût entre 7 et 15 millions $ annuellement. Un peu plus et on doit sortir nos mouchoirs.

S’ils disent que le marché du Québec ne représente que 2 %, alors pourquoi ils nous vendent leurs produits ? C’est tout de même bizarre qu’ils crachent sur ce maigre 2 %.

Il faut que le gouvernement du Québec reste sur sa position. Il n’a pas à accepter ce chantage éhonté. C’est le moment de se tenir debout, surtout qu’on apprend qu’en Belgique, la laveuse Samsung présente des réglages en français.

On parle d’une niaiserie pour un simple panneau de contrôle numérique sur lequel on peu afficher de l’allemand, du français, du néerlandais ou, à tout le moins des symboles. C’est loin d’une innovation.

Oubliez les ti-collants… ça décolle et c’est comme un dyachilon !

NOS GRAND-MÈRES

Vous vous rappelez les vieux électroménagers de nos grands-mères ? Elles y popotaient de bons plats sur des appareils où il fallait au moins être deux solides gaillards pour seulement les déplacer. Plusieurs fonctionnent encore après 50-60 ans. On était heureux de les garder et de dire fièrement que c’était à nos ancêtres, et qu’on ne s’en départirait pour tout l’or du monde.

Ils sont énergivores ? On s’en fout !

Mes grands-parents paternel cuisinaient sur un poêle à bois indestructible.

C’était du robuste, tout en acier, et ils ont transcendé des générations, passant de l’une à l’autre. Mais ce n’était pas bon pour les entreprises. Il en vendaient moins. Qu’ont-ils fait ? Ils ont sorti les plastiques à outrance pour qu’après seulement une douzaine d’années on doive les remplacer.

Une petite carte électronique est défectueuse ? La remplacer, ma p’tite dame, coûte le prix de l’appareil, alors on vous conseille d’en acheter un neuf !

On s’est fait prendre ! Et grand-maman qui se retourne dans sa tombe.

Si ce n’est pas de l’exploitation commerciale, je me demande bien ce que c’est.

Aujourd’hui, les électroménagers nagent déjà dans les panneaux électroniques de toutes sortes sur des appareils qui débutent à 2000 $ et on va me faire croire qu’on ne peut pas, ou ne veut pas, nous vendre des appareils avec l’affichage en français, notre langue officielle ?

Allez compter ça aux pompiers, ils vont vous arroser.

Eux, comme dans Astérix, sont les romains, qu’il faut empêcher de nous écraser à tout prix. On doit résister… monsieur Legault !


72e jour de l’année

On célèbre aujourd’hui…

LA FÊTE NATIONALE DE L’ILE MAURICE


Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Dorothée BellemareChantal Therrien

Bon anniversaire !


Pensée et citation du jour…

Ô, Grand Esprit, aide-moi à ne jamais juger un autre avant d’avoir chaussé ses mocassins pendant au moins trois lunes.

Sagesse amérindienne


Ça s’est passé un 12 mars…

(1894) Commercialisation du Coca Cola. La firme Coca-Cola met en vente ses premières bouteilles de boisson gazeuse sur le marché américain. Le Coca-Cola existait depuis déjà un certain temps mais n’était disponible qu’à la fontaine.

(1951) Denis la petite peste fait ses débuts dans les journaux américains. Le créateur, Hank Ketcham, s’est inspiré de son propre fils, Denis.

(2002) Louise Harel présidente de l’Assemblée nationale. Mme Harel, députée depuis 1981, devient la première femme à présider l’institution en 210 ans d’histoire, cette première arrive aussi après 40 ans de présence féminine à l’Assemblée nationale.


Comment ne pas endommager les vêtements lors du lavage

La Une

Voici d’autres trucs de madame Chasse-Taches pour nous faciliter la vie.

***

Avant de faire une brassée, prenez le temps de bien vérifier les poches des vêtements, spécialement les vêtements d’enfants qui peuvent contenir de petits trésors comme des crayons de cire ou même un jouet qui pourrait endommager les vêtements.

  • Fermez bien les fermetures éclair, les attaches velcro, nouez les lacets et cordons, mais il n’est pas nécessaire de boutonner les vêtements afin de les protéger.
  • Tournez les vêtements à l’envers, spécialement les pulls, les vêtements dont les fibres sont plus fragiles, les vêtements brodés, pailletés ou à motifs. Vous éviterez les bouloches et prolongerez la durée des vêtements.
  • Séparez les blancs, les couleurs intermédiaires et les couleurs foncées. Il est préférable de séparer les fibres synthétiques comme le polyester des fibres naturelles, comme le coton et le lin. Prenez garde de ne pas laver les tissus pelucheux (serviette éponge, par exemple) avec des vêtements qui attirent la charpie (velours, velours côtelé, vêtements foncés). D’ailleurs, il est fortement recommandé de regrouper les serviettes, les débarbouillettes, linges à vaisselle et les torchons et de faire une brassée distincte.
  • Les articles très sales devraient être lavés séparément des autres vêtements puisqu’ils pourraient devenir grisâtres à leur contact.
  • Les tissus plus délicats, comme les beaux chemisiers, camisoles, etc., devraient être séparés des tissus.

Source : Louise Robitaille, Journal de Montréal, cahier CASA, 9 mars 2023, p18


71e jour de l’année

On célèbre aujourd’hui…

LE JOUR DU COMMONWEALTH

LA JOURNÉE DE COMMÉMORATION NATIONALE DES VICTIMES DE LA COVID-19 (2020-2021)


En mémoire de…

CAMILLE LAURIN 1922-1999 – Ministre péquiste de 1976 à 1984, il fut le père de la loi 101 sur la langue française au Québec.

FRANCINE TREMBLAY 1947-2021 – Résidente saisonnière à Pioneer Village.

YVES TRUDEL 1950-2022 – Acteur québécois personnifiant Méo, dans tous les films d’Elvis Gratton.


Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Gilles Geoffrion

Bon anniversaire !


Pensée et citation du jour…

Il faut faire vite ce qui ne presse pas pour pouvoir faire lentement ce qui presse.

Proverbe chinois


Ça s’est passé un 11 mars…

(1935) La Banque du Canada a obtenu le droit exclusif d’émettre des billets de banque au Canada. Le 11 mars 1935, la Banque du Canada lançait sa première série de billets. Les premiers billets de banque étaient unilingues. Toutes les coupures étaient libellées soit en français, soit en anglais. Les concepts étaient identiques, seule la langue changeait. Un membre de la famille royale ou un ancien premier ministre canadien était représenté sur le recto des billets, tandis que des figures allégoriques illustrant l’essor de l’agriculture, de l’industrie et du commerce au Canada ornaient le verso des billets.

(1987) « Le Déclin de l’Empire américain » atteint le cap des trois millions de dollars en revenus au guichet, en français au Québec. Le film de Denys Arcand bat ainsi le record d’exploitation en français dans la province, soit les presque trois millions de dollars de la production américaine « E.T. ».

(2002) Sur le coup de 19 heures, une autre image, une image d’espoir, une image forte pour les New-Yorkais et pour les Américains s’élève dans le ciel de Manhattan lorsque deux immenses faisceaux lumineux jaillissent aux endroits précis où les tours jumelles se dressaient encore il y a six mois; en ce jour du 11 mars, l’Amérique commémore avec émotion les attentats du 11 septembre qui ont changé le cours de son Histoire, tout en réaffirmant sa détermination à ne pas courber l’échine et en finir avec le terrorisme.


Un pan de notre histoire : L’hiver québécois en quelques tempêtes historiques

La Une

Alors que nous vivons l’un des hivers les plus doux de l’histoire, il reste encore quelques semaines pour voir se déchaîner les éléments… et nous rappeler que, toute printanière qu’elle soit, la météo est bien imprévisible ! Dame Nature a le chic pour nous asséner des épisodes de neige abondante, de pluie verglaçante ou de vent à « écorner les bœufs ».

LES GROSSES « BORDÉES » DU 19e SIÈCLE

S’il n’y a pas encore au 19e siècle de données météorologiques compilées méthodiquement, certaines tempêtes se démarquent toutefois suffisamment pour faire l’objet de rapports et d’articles de presse.

C’est le cas de celle qui s’abat sur la région de Montréal les 17 et 18 janvier 1827. Près de deux mètres (183 cm) de neige s’accumulent sur la ville et sur les villages alentour en à peine 48 heures !

On rapporte même qu’à cause des vents violents, des bancs de neige « de douze à quinze pieds de haut » se sont formés à certains endroits.

LA « TEMPÊTE DU SIÈCLE » DE 1971

L’année 1971 marque la création du ministère de l’Environnement du Canada et cela tombe bien : c’est cette année-là que survient une bombe météo qu’on a surnommée la « tempête du siècle ».

Tout commence dans la soirée du 3 mars 1971, alors que la neige se met à tomber sur l’ensemble du Québec. Les choses s’enveniment rapidement et les précipitations s’intensifient au cours des heures qui suivent. En moins de 24 heures, plus d’une quarantaine de centimètres de neige recouvrent les villes et villages.

Dans certaines régions, comme dans les Laurentides, c’est pratiquement le double. La poudrerie et les rafales à plus de 100 km/h rendent les routes dangereuses, voire impraticables.

Bien des établissements scolaires, des édifices publics et des commerces doivent se résigner à fermer leurs portes. On dénombre, hélas, une trentaine de décès à l’échelle de la province.

La tempête s’avère particulièrement puissante à Montréal. L’accumulation rapide d’environ 50 cm de neige, piège certaines personnes dans leur résidence, leur véhicule ou leur lieu de travail. Les ponts sont fermés. Certains doivent se résigner à dormir à l’hôtel, au boulot… ou même sur le plancher des autobus paralysés par la météo déchaînée.

Des motoneigistes aident les autorités à secourir les gens en difficulté, en leur apportant des vivres ou en les amenant à l’hôpital.

Seul le métro fonctionne : on le laisse exceptionnellement ouvert pendant toute la nuit afin d’aider les gens à rentrer chez eux.

LA CRISE DU VERGLAS DE 1998

4 janvier 1998. À peine vient-on de ranger la vaisselle des Fêtes que commence une tempête d’un autre genre. En raison des températures anormalement douces, ce ne sont pas des flocons, mais bien des gouttes verglacées qui tombent sur le sud et le centre du Québec. Elles affectent un « corridor » allant de l’Ontario jusqu’au Nouveau-Brunswick.

Puisque la température avoisine le point de congélation, ce mélange de pluie et de grésil gèle à mesure. Pendant environ 80 heures, de 50 à 100 mm de verglas s’accumulent sur les bâtiments, les rues et les trottoirs, la végétation, les voitures… La pluie verglaçante ne cessera complètement de tomber que le 9 janvier.

Le poids de la glace sur les branches d’arbres, les fils et les pylônes a raison du réseau électrique. Plus d’un million de foyers sont privés d’énergie, les pannes perdurent plusieurs jours, voire plusieurs semaines dans certains secteurs.

À un certain moment, plus de 200 collectivités du Québec sont déclarées zones sinistrées. En plus des équipes d’urgence de la Croix-Rouge, 12 000 militaires de l’armée canadienne sont déployés au Québec.

On estime que 1000 pylônes de transmission ont été endommagés, ainsi que 30 000 poteaux. Des millions d’arbres de toutes tailles, lourdement abîmés, devront être abattus.

On déplore 35 victimes, près de 1000 blessés et 17 800 personnes évacuées, essentiellement dans la région de Montréal et en Montérégie, une zone surnommée le « Triangle noir ». Le bilan s’avère lourd en Ontario également.

Pour ces raisons, la crise du verglas est considérée comme l’une des plus importantes catastrophes naturelles dans l’histoire du Canada.

PLUS DE 500 CM POUR LE 400e ANNIVERSAIRE DE QUÉBEC EN 2008

Après avoir engendré des tornades dans le sud-est des États-Unis, une « bombe météo » remonte vers le nord du continent. Elle débute pour de bon le 8 mars en après-midi et se termine dans la matinée le lendemain. La région de Québec reçoit alors plus de 50 cm de neige. Des vents de 133 km/h sont même enregistrés à l’île d’Orléans !

Outre les inévitables pannes électriques causées par le poids de la neige qui privent de courant près de 90 000 foyers dans l’est du Québec, on signale des toitures endommagées et une bonne centaine de sorties de route. Un carambolage impliquant plusieurs dizaines de véhicules sur l’autoroute 40 obligera même 125 personnes à passer la nuit à l’hôtel de ville de Saint-Augustin-de-Desmaures.

Les autorités décident de fermer de nombreuses voies, routes et portions d’autoroute.

Cette tempête est alors la 8e de la saison. En cette année où la Vieille Capitale célèbre le 400e anniversaire de sa fondation, un record est battu : un total de 558 cm de neige sont tombés sur Québec entre novembre 2007 et avril 2008 !

QUAND LA TEMPÊTE VIRE AU CAUCHEMAR AUTOROUTIER EN 2017

Nous sommes le 14 mars 2017. Des nuages chargés d’une neige abondante s’amoncellent dans les cieux surplombant l’Ontario, le Québec et les provinces maritimes. La Montérégie, le Centre-du-Québec, la Chaudière-Appalaches, le sud de la Mauricie et de la Capitale-Nationale ainsi que le Bas-Saint-Laurent n’y échappent pas. À Sutton, en Estrie, on enregistre jusqu’à 119 cm de neige poudreuse.

C’est Montréal qui fait les manchettes. Si cette région ne reçoit « que » 75 cm de neige en quelques heures avec des rafales atteignant 120 km/h, ce sont les conditions épouvantables des routes qui tournent au cauchemar. Plus de 300 véhicules sont coincés sur l’autoroute 13, incapables d’avancer.

Les automobilistes se résignent à passer la nuit du 14 au 15 mars dans leurs véhicules. Ils doivent faire fonctionner le moteur pour se réchauffer, mais après plusieurs heures, alors que le réservoir d’essence se vide, l’hypothermie devient un nouvel enjeu. Il faudra plusieurs heures pour dégager les voies et permettre enfin à chacun de rentrer chez soi.

Source : Catherine Ferland, historienne, Journal de Montréal, cahier Weekend, 24 février 2024, p75


70e jour de l’année

En souvenir de…

KARINE PELLETIER 1979-2002 – Connaissance


On jase là

Dans sa dernière publicité postale, on y présente des produits de McDonalds, entre autres le McMuffin. La symétrie de ce hamburger est si parfaite que je vous mets au défi d’en trouver un aussi exceptionnel et identique à la photo. Mission impossible !


Pensée et citation du jour…

Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit.

Khalil Gibran


Ça s’est passé un 10 mars…

(1945) Bombardement de Tokyo. Le bombardement de Tokyo par 334 B-29 américains lachant des bombes incendiaires fait plus de 100 000 morts. Certains équipages ont affirmé avoir eu la nausée à cause de l’odeur de chair brûlée. Ce raid a probablement fait plus de victimes que l’une ou l’autre des deux bombes atomiques larguées en août de la même année sur Hiroshima et Nagasaki.

(1986) Félix Leclerc est nommé Chevalier de la Légion d’honneur, lors d’une cérémonie chez le consul général de France à Québec. Félix Leclerc né le 2 août 1914 à La Tuque, Québec, est un auteur-compositeur-interprète, un chansonnier, un poète, un écrivain et un acteur québécois.

(1992) Plus de 100 ans après sa pendaison, les Communes réhabilitent la mémoire de Louis Riel, qui a mené à l’insurrection un groupe d’autochtones opposés à ce que leurs terres soient cédées aux Blancs. La résolution adoptée à l’unanimité par les trois principaux partis fédéraux reconnaît le rôle unique et historique du leader métis comme fondateur de la province du Manitoba et son entrée subséquente dans la fédération canadienne.


Une justice trop permissive

La Une

La question du jour : Pourquoi beaucoup d’étrangers font face aux tribunaux et à des périodes d’emprisonnement en sol canadien ?

Simple ! Nos prisons sont dorées. Ici, ils ont des droits et ils peuvent même s’instruire en plus de bien se nourrir. Ils ont accès à des gymnases et j’en passe. Dans leurs pays d’origine, c’est tout le contraire. Alors, lorsqu’ils ont un pays à choisir pour une détention humaine et cousue de fil blanc, le Canada devient la place où il fait bon vivre, même emprisonné. En même temps, ils peuvent bénéficier de la sympathie de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

UN EXEMPLE FRAPPANT

Voici ce que rapportait le Journal de Montréal dans son édition du 7 mars dernier.

UN FRAUDEUR D’AÎNÉS SANS PITIÉ DÉJÀ LIBRE

Richard Chandroo

Même s’il n’a pas vraiment travaillé sur lui en détention, Richard Chandroo, un fraudeur sans scrupule qui avait « saigné à blanc » des aînés vulnérables pour près de 900 000 $ est déjà sorti du pénitencier, même s’il n’a purgé que la moitié de sa peine de 7 ans et demi d’incarcération et qu’il n’a pas trop fait d’effort pour se remettre sur le droit chemin.

« La transparence et l’honnêteté ne sont pas vos plus grands atouts. Peu de progrès ont été réalisés, vous ne vous êtes pas engagés dans votre plan de réhabilitation », a commenté la Commission des libérations conditionnelles du Canada, à propos du détenu.

NDLR : Je suis tombé en bas de ma chaise pour la suite.

Juste après, l’organisme concluait toutefois que malgré son « faible » potentiel de réinsertion sociale », il méritait d’être libéré afin d’aller vivre en maison de transition pour les prochains mois.

NDLR : Je suis tombé une seconde fois. Qui a décidé de ça ? Des noms s’il vous plaît pour qu’on les congédie sur le champs ! Ça n’a aucun sens. Des objectifs non atteint, libéré quand même.

UNE PETITE CLAQUE SUR LES DOIGTS

Ainsi, le fraudeur de 49 ans n’aura passé que trois ans et demi derrière les barreaux pour ses fraudes qui ont laissé des aînés sans le sou. Spécialisé dans les fraudes d’héritages, il mêlait de vrais et faux documents pour mettre ses proies en confiance.

Cela lui permettait de convaincre ses victimes de lui prêter de l’argent pour lui permettre de toucher un héritage, mais bien évidemment, ses promesses de remboursement n’étaient jamais honorées.

ELLES ONT TOUT PERDU

En tout, il a fait trois victimes, toutes octogénaires, qui ont perdu pratiquement toutes leurs économies.

« C’est un manipulateur rusé prêt à tout pour saigner à blanc ses victimes », avait dit le juge Salvatore Mascia en le condamnant.

Quand il avait obtenu une semi-liberté en novembre dernier, il a rapidement été arrêté pour un vol de pneus d’hiver chez un garagiste. Il était alors à bord d’une voiture, même si conduire lui était interdit. Dans ce dossier, la Couronne est toujours en train d’évaluer s’il devrait être accusé.

Sauf que dans tous ses déboires, Chandroo n’aurait pas commis de gestes physiques violents. Et comme il s’agit du critère pour obtenir une libération conditionnelle, le fraudeur a quand même pu quitter « l’austérité du pénitencier. »

NDLR : Comme le Christ, je suis tombé une troisième fois !

Chandroo doit d’ailleurs toujours rembourser ses victimes, faute de quoi il devra être incarcéré pendant deux ans.

Et une fois qu’il aura payé sa dette envers la société, il devrait être déporté puisqu’il n’est pas citoyen canadien.

Tirez-en vos propres conclusions ! C’est ça une justice permissive, unique au monde !


69e jour de l’année

Pensée et citation du jour…

Pour faire de grandes choses il ne faut pas être au-dessus des hommes, il faut être avec eux.

Montesquieu


Ça s’est passé un 9 mars…

(1959) Lancement de la poupée Barbie, encore aussi populaire après plus de 60 ans. On en a vendu plus de 800 millions depuis son arrivée. Barbie, la plus célèbre poupée de l’histoire, voit le jour. Elle a été créée par Ruth Handler, fondatrice en 1945 de Mattel Creations avec son mari Elliot Handler. La poupée est tout d’abord présentée comme un mannequin adolescent. En 1961 apparaît Barbie au travail; elle deviendra tour à tour ballerine, infirmière, hôtesse de l’air, puis astronaute, athlète olympique, diplomate, ambassadrice de l’UNICEF, étoile du rock, vétérinaire et médecin.

La poupée Barbie s’est vendue, avec les membres de sa famille et ses copains, à plus de 800 millions d’exemplaires dans quelque 140 pays. Si Barbie était une femme en chair en en os, ses mensurations, à l’échelle, en pouces, seraient 36-18-38 (92-46-97 en centimètres).

(1980) Création du 1er Festival International de Jazz de Montréal qui aura lieu à Terre des Hommes du 2 au 10 juillet. Le succès est étonnant auprès des médias et du milieu. En plus d’offrir une scène aux musiciens québécois, le Festival de jazz prendra de l’ampleur et accueillera les plus grands noms du jazz international. Grâce à cet événement, Montréal deviendra pendant une dizaine de jours, à chaque mois de juillet, une plaque tournante du jazz de toutes les tendances et de toutes les époques.

(2007) Le skieur québécois Pierre-Alexandre Rousseau est champion du monde, il remporte l’épreuve des bosses des championnats mondiaux disputés en Italie; l’athlète de Drummondville en était à sa 11e saison sur le circuit de la Coupe du monde et n’avait jamais réussi auparavant à remporter de médailles d’or lors de grands championnats.


Un pan de notre histoire : Sauvé par une opération révolutionnaire en 1957

La Une

Un homme sauvé par une intervention cardiaque révolutionnaire il y a 68 ans parle de cet exploit qui a permis de traiter à Montréal une anomalie mortelle qui n’était soignée que dans quelques hôpitaux dans le monde.

« Mon espérance de vie n’était que de cinq ou six ans quand on a proposé à mes parents une intervention jamais réalisée au Canada pour soigner ma malformation au cœur, confie au Journal Pierre Whissel, aujourd’hui âgé de 78 ans. Je me souviens que mon père a dit : on n’a pas vraiment le choix ! »

Entré le 3 juillet 1957 dans la salle d’opération de l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM) où l’attendaient une douzaine de médecins en plus des infirmières et autres membres du personnel soignant, il en est ressorti 12 heures plus tard avec un cœur remis à neuf.

« J’ai eu beaucoup de chance et je dois tout aux médecins qui ont réalisé cet exploit », dit l’homme qui a fait carrière dans la fonction publique fédérale avant de prendre sa retraite en 2007.

SANG MAL OXYGÉNÉ

Dès la petite enfance, Pierre avait de la difficulté à respirer, particulièrement à l’effort. Ces symptômes ont d’abord été associés à des problèmes pulmonaires jusqu’à ce qu’un médecin avisé y soupçonne un problème cardiaque et l’oriente vers l’Institut de cardiologie de Montréal, fondé deux ans plus tôt par le Dr Paul David. Cet établissement spécialisé n’était pas dans l’immense immeuble actuel, mais dans une section de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont.

La malformation congénitale de l’enfant faisait en sorte que le sang mal oxygéné se mélangeait au bon, ce qui empêchait le cœur de fonctionner efficacement. « On avait dit devant moi que je n’atteindrais pas l’âge de la puberté », se souvient le natif de Varennes.

Pendant un an, l’équipe a élaboré le protocole d’intervention pour tenter la circulation extracorporelle, une première au Canada.

« Cette intervention a permis de faire un bond de géant dans le traitement des cardiopathies congénitales », commente le Dr François Reeves, cardiologue et professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.

Aujourd’hui courante, la circulation extra corporelle était très peu pratiquée à l’époque, mentionne le Dr Reeves.

Au moins 12 heures d’anesthésie ont été nécessaires pour l’intervention consistant à extraire le sang de l’organisme pour le faire circuler dans une pompe externe (un « cœur artificiel ») pendant que le médecin suturait les parois ventriculaires à l’origine de la malformation. Il a fallu ensuite reconnecter les artères et remettre le sang dans l’organisme de l’enfant.

CHARGÉE D’ÉMOTION

Des médecins ont dormi à ses côtés pour le surveiller et tout le monde a poussé un soupir de soulagement quand l’enfant a retrouvé ses esprits.

L’atmosphère était chargée d’émotion à son réveil, relate l’homme qui est aujourd’hui père de deux enfants et grand-père cinq fois.

Cet amateur d’opéra se souvient que la semaine suivant l’opération a été une des plus heureuses de sa vie. Une infirmière répondait à ses moindres désirs et il pouvait écouter en boucle, Aïda, de Verdi, sur un tourne-disque qu’il avait reçu en cadeau

LE Dr PAUL DAVID ORCHESTRE LA PREMIÈRE GREFFE CARDIAQUE AU CANADA

En 1954, le Dr Paul David fonde, avec les Sœurs de la Charité, l’Institut de cardiologie de Montréal qui devient vite un des centres majeurs du pays en matière de traitement des maladies cardiaques.

« Je me souviens d’un homme souriant et généreux. Sa porte était toujours ouverte », se souvient Pierre Whissel qui a été hospitalisé à l’Institut au lendemain de son opération en 1957. Avec d’autres enfants en convalescence, il explorait tous les recoins de l’hôpital et c’est ainsi qu’il a fait la connaissance du fondateur. Celui-ci ne se formalisait pas de voir des enfants envahir son espace de travail.

Père de six enfants incluant la cofondatrice de Québec solidaire, Françoise David, l’ancienne libérale Hélène David et le politicologue Charles-Philippe David, Paul David (1919-1999) venait lui-même d’une famille nombreuse comptant des personnalités qui ont marqué l’histoire du Québec, dont Louis-Olivier David et Athanase David.

« Papa était un homme très occupé qu’on ne voyait pas beaucoup, sauf durant nos vacances d’été à Kamouraska », se souvient sa fille, Thérèse, qui a fait carrière dans le milieu des relations publiques.

Formé en médecine à l’Université de Montréal en 1944, Paul se spécialise en cardiologie à Paris et à Boston. Il passe à l’histoire pour avoir participé à la première greffe cardiaque du Canada en 1968. Ce n’est pas lui qui tient le scalpel, mais il prête ses talents de vulgarisateur au nom de ses collègues pour cette percée majeure en cardiologie.

L’Institut de cardiologie de Montréal, qui célèbre cette année ses 70 ans, a soigné des milliers de patients. On y a mené pour la première fois au monde plusieurs interventions délicates comme la coronographie par voie fémorale, en 1964, et la cryoablation (ablation par le froid) des arythmies, en 1999

Source : Mathieu-Robert Sauvé, Journal de Montréal, cahier Weekend, 2 mars 2024, p74.


68e jour de l’année

On célèbre aujourd’hui…

LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES


Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Nicole Lebrun

Bon anniversaire !


On jase là…

La nouvelle usine Northvolt va-t-elle être obligée de franciser son nom, ou va-t-elle obtenir la bénédiction de Ti-Pierre Fitzgibbon et Frank Legault ?


Pensée et citation du jour…

À force de remettre à plus tard, la vie nous dépasse.

Sénèque


Ça s’est passé un 8 mars…

(1977) Première Journée nationale officielle de la femme. Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. En 1977, le 8 mars, la journée est officialisée par les Nations unies, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.

(2006) Dans le cadre de la Journée de la femme, la revue Châtelaine a demandé à ses lectrices qui était, selon elles, la femme de l’année et leur choix s’est arrêté sur Nathalie Simard. Pour son courage, sa détermination et sa persévérance, les lectrices ont voté massivement pour la chanteuse qui est devenue un symbole pour toutes celles qui refusent de rester des victimes de leur malheur. La députée provinciale Fatima Houda-Pepin, qui a convaincu l’Assemblée nationale de rejeter l’idée de tribunaux islamiques au Québec, ainsi que la comédienne Hélène Bourgeois Leclerc ont aussi été choisies parmi les femmes de l’année du magazine Châtelaine.

(2018) Les patineurs de vitesse sur courte piste Marianne St-Gelais et Charles Hamelin ont annoncé jeudi qu’ils mettaient fin à leur relation de couple, dans un bref communiqué. Après avoir partagé 10 ans de nos vies ensemble et vécu de grands moments personnels et sportifs, nous restons en très bons termes », peut-on lire dans leur communiqué.


Victime d’une arnaque

La Une

Eh oui, pas besoin d’être devant son ordinateur ou ouvrir ses courriels sur la tablette pour être victime d’une arnaque. Ça peut se produire partout… même à l’épicerie.

Je suis une victime récente de cette tromperie. Récemment, j’étais à l’épicerie et, furetant dans les allées, j’arrive à celle des boissons gazeuses dont je suis amateur. Principalement de Pepsi diète.

Sur la tablette, un nouvel emballage attire mon attention; du Pepsi, zéro sucre, à saveur de lime. Comme ma tendre moitié me dit souvent que je suis un « essayeux », je prends la petite caisse de douze, pour l’essayer. J’ai déjà eu, jadis, un faible pour le 7up, alors un Pepsi à la lime, zéro sucre en plus, ça doit bien s’en approcher, même y ressembler.

Arrivé à la maison, j’annonce la bonne nouvelle de cette trouvaille à Loulou et j’en mets deux au frigo quelques heures.

Imaginez, un Pepsi clair, comme du 7up, c’est du jamais vu et j’ai bien hâte de tirer la goupille de la cannette pour enfin y goûter.

Les heures passent et arrive le moment de la dégustation. Dès que je verse la cannette dans un verre, c’est la déception ! Le liquide est foncé, comme du vrai Pepsi diète original, et ne goûte absolument rien de la lime.

Peut-être ai-je le gout dérangé… Je jette un coup d’œil aux ingrédients et… pas de lime, aucun mot de lime si ce n’est que sur le devant de la cannette.

Quelle escroquerie ! Je me suis vraiment fait avoir.

Ma curiosité a trouvé son Waterloo !


67e jour de l’année

En mémoire de…

EDWARD RÉMY 1926-2021 – Journaliste et chroniqueur artistique québécois. Longtemps associé à André Robert pour les potins artistiques.


On jase là…

Les magasins Canadian Tire ont vu le jour en 1922, alors qu’ils ne vendaient que des pneus et accessoires pour automobiles… Les temps ont bien changé, parce qu’en feuilletant leur dernier circulaire de 24 pages, seules les 3 dernières sont consacrées à l’automobile. Le reste c’est un magasin général et il ne manque que l’épicerie pour ne magasiner qu’à une seule place. Vont-ils changer leur raison sociale d’ici 2025 pour se conformer à la francisation d’affichage ?


Pensée et citation du jour…

Une personne qui n’a jamais commis d’erreur n’a jamais innové.

Albert Einstein


Ça s’est passé un 7 mars…

(1985) We Are the World est une chanson de 1985 écrite par Michael Jackson et Lionel Richie, produite par Quincy Jones et enregistrée par le groupe de musiciens USA for Africa. Ce titre a eu pour objectif caritatif de collecter des fonds pour lutter contre la famine en Éthiopie.

(1991) La barge pétrolière Vistabella, immatriculée à Trinidad et Tobago, sans assurance en matière de pollution, coule par 600 m de fond à 15 milles au sud-est de l’île de Nevis, une des deux îles majeures du petit État Caraïbe de Saint-Kitts et Nevis. Elle est chargée de 2 000 tonnes de carburant lourd.

(2003) Une Canadienne de 78 ans, arrivant de Hong-kong, a atterri à Toronto le 23 février. Sans le savoir, elle introduit le coronavirus au Canada. Le 5 mars, elle meurt chez elle. Le 7 mars, son fils se présente à l’urgence d’un hôpital avec les symptômes d’une pneumonie. Pour Toronto, c’est le début du cauchemar.

Allison Mc Geer, spécialiste des infections, s’en souvient bien. « On ignorait ce que c’était. On ne connaissait ni la cause, ni la période d’incubation, ni le mode d’infection, ni la façon de rendre malade. Au début, on n’arrivait même pas à distinguer qui avait le SRAS de qui ne l’avait pas. Je ne sais pas comment j’ai été infectée. J’ai dû être en contact avec une personne contagieuse qu’on n’avait pas encore identifiée.


Des astuces pour éviter les grumeaux en cuisine

La Une

Comment peut-on arriver à un tel résultat sans passer par le savoir-faire de madame Chasse-Taches. Voici ses trucs.

***

La sauce béchamel est une préparation qu’on doit apprendre à cuisiner correctement. Voici quelques astuces pour éviter les grumeaux.

  • Ajouter la farine tamisée dans le beurre fondu et fouetter jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène. Retirer la casserole du feu dès que vous mélangez la farine et le beurre. Poursuivre la cuisson en ajoutant le lait froid d’un seul coup. Remuer continuellement la béchamel avec une cuillère en bois, jusqu’au point d’ébullition. Cesser la cuisson et retirer immédiatement du feu.
  • Un vieux truc de grand-mère suggère de tourner la préparation avec une fourchette piquée d’un morceau de pomme de terre crue pour obtenir une béchamel onctueuse.
  • Pour épaissir une sauce brune, mélanger dans un bocal de la farine et de la fécule de maïs à parts égales. Diluer 60 ml (4 c. à soupe) de ce mélange dans un verre d’eau. Ajouter à la sauce qui épaissira sana former de grumeaux.

EN PÂTISSERIE

  • La pâte à choux est la seule pâte qui se prépare à la chaleur. Le secret pour la réussir : faites-la cuire immédiatement après avoir ajouté la farine au liquide brûlant et battez-la très rapidement. Les grumeaux se forment lorsqu’on verse trop vite le liquide sur la farine. En versant le liquide lentement, une petite quantité à la fois, on permet à la pâte de bien s’homogénéiser, et fini les grumeaux.
  • Pour épaissir les préparations sucrées, verser de la fécule de maïs dans une salière. Vous pourrez saupoudrer de la fécule sans voir apparaître des grumeaux.
  • On peut récupérer une crème anglaise et éliminer les grumeaux en la versant dans une bouteille plastifiée. Laissez refroidir et secouez énergiquement la bouteille.
  • Si des grumeaux se forment lors de la préparation de la pâte à crêpes, il suffit de la passer à travers un tamis et d’écraser les grumeaux avec le dos d’une cuillère ou d’un spatule. Au besoin, vous pouvez utiliser un pied mélangeur.

LE CHOCOLAT CHAUD

  • Si vous versez le lait directement sur le cacao, il se formera automatiquement des grumeaux. Mélangez d’abord le cacao au sucre, puis ajoutez une cuillerée de lait chaud.
  • Délayez et versez ensuite le reste du lait.

Source : Louise Robitaille, Journal de Montréal, cahier CASA, 2 mars 2024, p18


66e jour de l’année

On célèbre aujourd’hui…

LES FÊTES NATIONALES DU GHANA ET DU TOGO


En mémoire de…

HENRI RICHARD 1936-2020 – Capitaine des Canadiens de Montréal de 1971 à 1975. Gagnant de 11 coupes Stanley en 20 ans de carrière. Un record absolu.

LUC COUSINEAU 1944-2017 – Auteur=+-compositeur-interprète québécois.


Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Pierre LavigneClaude Gagnon

Bon anniversaire !


Pensée et citation du jour…

Choisis bien tes mots, car ce sont eux qui créent le monde qui t’entoure.

Pensée navajos


Ça s’est passé un 6 mars…

(1899) Le laboratoire allemand Dreser met au point un procédé de fabrication de l’aspirine et dépose le brevet à Munich. Cette avancée médicale est l’oeuvre du chimiste Felix Hoffmann qui a réussi à synthétiser le dérivé acétylé de l’acide salicylique en 1893. Doté de grandes propriétés analgésiques, le produit a aussi la faculté de faire baisser la fièvre.

(1964) Le prophète Elijah Muhammad donne officiellement le nom de Muhammad Ali, qui veut dire aimé d’Allah, à Cassius Clay. Il devient alors membre de La « Nation de l’Islam » souvent appelée les « Black Muslims ». Malcolm X était déjà membre.

(1967) Un nouveau quotidien voit le jour dans la Vieille capitale: le Journal de Québec, fondé par Pierre Péladeau dans le même style que le Journal de Montréal. Son tirage à sa première année d’existence est de 7388 exemplaires.