Âgée , mais pas folle

 

Ce qui suit est une lettre réelle qu’un gérant de banque a fait publier dans le New York Times, lettre  d’une dame de 86 ans, cliente de sa banque. 

Cher Monsieur,

Je vous écris pour vous remercier d’avoir fait rebondir mon chèque destiné à mon plombier pour mon compte du mois passé. Je calcule qu’il s’est écoulé trois nanosecondes entre le temps où le chèque a été déposé et l’arrivée de fonds requis pour le valider.

Je fais référence, naturellement, au dépôt mensuel de mes fonds de pension, autorisation qui, je dois admettre, a été faite  il y a seulement huit ans.

On devrait vous féliciter d’avoir pris ce bref moment pour saisir mon compte et le débiter d’un montant de 30$ en pénalité, surtout que c’était à cause d’une défaillance de votre système bancaire.

Je sursaute et cet incident me fait repenser à la manière de gérer mes finances.

Je remarque que, personnellement, je réponds à vos appels téléphoniques et à vos lettres. Lorsque je tente de vous rejoindre, on me répond par une machine, surchargée, pré-enregistrée et sans visage personnel.  Voilà ce que votre banque est devenue. À l’avenir, je, tout comme vous, choisis de faire affaire avec une personne en chair et en os.

Mes paiements hypothécaires et mes emprunts, à partir de maintenant, ne seront plus automatiques, mais arriveront à votre banque, par chèques adressés  « personnel et confidentiel » à un ou une employé(e) de votre banque que vous aurez désigné. Je vous fais la remarque que, si d’autres personnes ouvrent cette lettre, ils commettent une offense selon les règles de la poste Nationale.

Vous trouverez, ci joint, le formulaire « Application Contact » que j’exige être complété par la personne que la banque désignera pour s’occuper de mon compte. Je regrette que ce formulaire soit de huit pages. Il est fait de manière à ce que je connaisse bien cette personne autant que vous, vous en savez sur moi. Il n’y a pas d’autres alternatives. Aussi, prenez note que toutes copies des rapports médicaux de cette personne auront  à être contresignées par un notaire public, ainsi que sa situation financière (revenus, dettes, placements et rentabilité) qui devra être accompagnée de preuves documentées.

En un moment opportun, selon mon temps, je soumettrai un numéro de NIB que la personne désignée aura à utiliser dans ses rapports avec moi. Je regrette qu’il ne puisse y avoir moins que huit caractères et, encore, j’ai pris modèle sur le nombre de boutons requis pour avoir accès à ma balance de compte sur votre service téléphonique. Comme il est dit, être imité est une forme de flatterie.

Laissez-moi tenter davantage de vous imiter.

Lorsque vous m’appellerez, voici les numéros des boutons à presser :

1. Pour en français
2. Pour prendre rendez-vous pour un paiement manquant.
3. Pour transférer l’appel dans mon salon au cas où j’y serais
4. Pour transférer l’appel dans la chambre à coucher au cas où j’y sommeillerais.
5. Pour transférer l’appel à la toilette au cas je répondrais à la nature.
6. Pour transférer l’appel à mon cellulaire au cas où je ne serais pas à la maison.
7. Pour laisser un message sur mon ordinateur dont un mot de passe est requis. Le mot de passe vous sera donné plus tard lorsque j’aurai reçu le formulaire « Application Contact » mentionné plus haut.
8. Pour retourner au menu principal et réentendre les options 1 à 7.
9. Pour porter plainte ou demander des renseignements. Le contact sera mis en attente, dépendamment du trafic de mon service de répondeur.

Vu qu’occasionnellement cela peut prendre un certains temps, une musique se fera entendre tout le temps de l’appel.

Malheureusement, mais suivant votre exemple, j’aurai à vous faire une facture couvrant les frais de ces nouveaux arrangements. Puis-je vous souhaiter, si humblement, une année moins prospère ?
Votre humble cliente.

(Ne pas oublier que cette lettre fut écrite par une dame âgée de 86 ans. On se doit d’aimer nos aînés)

Aveugle à 43 ans

 

Hier soir, j’ai assisté à une conférence présentée par Diabète Rive-Sud à Longueuil. Le conférencier invité; Monsieur Serge Bélisle, devenu aveugle à l’âge de 43 ans, des conséquences du diabète. Son récit m’a bouleversé et en même temps encouragé à voir et surmonter cette pernicieuse maladie chronique, de façon plus positive. Avec sa permission, il me fait plaisir de vous présenter son parcours de vie, qu’il a lui-même écrit en 2005;

Je suis né le 7 octobre 1955 et je viens tout juste d’avoir 50 ans. J’ai été diagnostiqué diabétique le 26 février 1999 et le 28 août 1999, exactement à 14h50 la cécité était au rendez-vous. Je sais, vous vous dites c’est très rapide 6 mois après le diagnostic.

Voici ma petite histoire. J’avais commencé des cours en janvier 1999 car j’avais perdu mon emploi en Hôtellerie à cause d’une restructuration. Au début de février, en plein cours, il y a une dame qui est venue me dire : « Serge est-ce que quelqu’un t’a déjà parlé du diabète car je m’aperçois que souvent tu sommeilles devant ton écran d’ordinateur et je te vois toujours avec une bouteille d’eau et bien entendu tu te lèves souvent probablement pour aller à la toilette ». J’ai répondu « non », le mot diabète ne me dit rien. Cette dame a piqué ma curiosité.

Mon fils Matthieu jouait double lettre au hockey et il avait un tournoi à Rimouski. J’avais entendu dire qu’un des entraîneurs, Yves, était une personne diabétique. J’ai demandé à parler en privé avec cet entraîneur et je lui ai demandé comment il avait découvert qu’il était diabétique. Ne connaissant pas les symptômes, il a commencé par m’expliquer qu’on associe souvent l’obésité au diabète – ce qui n’était pas son cas – et il était environ de la même taille que moi. Il avait perdu beaucoup de poids très rapidement, comme moi, il buvait beaucoup d’eau, allait uriner souvent, tout comme moi. Alors il me dit : « Viens dans ma chambre, je vais te prendre un test avec mon glucomètre ». J’ai accepté car je voulais savoir. Et voilà il pique le bout de mon doigt – je dois vous dire que j’avais peur des aiguilles – il a pris une goutte de sang qu’il a placée sur la bandelette et tout à coup le chiffre « 30 » est apparu sur sa fameuse machine. Il m’a regardé et il m’a dit : « Serge, c’est dangereux tu sais. La moyenne du taux de sucre doit se tenir entre « 4 et 7 », dès le retour à Montréal va tout de suite voir un médecin ».

« J’ai aussi autre chose, Yves. Tu sais en dessous de mes pieds c’est toujours rouge et à la fin de la journée j’ai de la misère à me tenir sur mes pieds, c’est comme si j’étais engourdi. » Il me répond : « J’ai connu ça au début de ma maladie, c’est ce qu’on appelle la neuropathie diabétique ».

J’ai suivi son conseil, je suis allé voir un médecin dès mon retour à Montréal. Il m’a fait prendre des prises de sang et en même temps que j’étais avec le docteur, je lui ai parlé de mes problèmes de vision; j’avais l’impression de voir une toile d’araignée dans mon œil droit. Il m’a fait voir l’ophtalmologiste de l’Hôpital et surprise elle m’a dit : « Monsieur Bélisle, ce que je vois dans vos yeux c’est exactement l’image d’une rétinopathie diabétique. Votre œil droit est très atteint, votre vision est d’environ 5 pour cent ».

Le docteur a reçu les résultats de mes prises de sang, mon taux de sucre était à « 35 ». Lui aussi m’a dit que c’était très dangereux. Ils m’ont gardé 12 jours à l’hôpital et m’ont donné un traitement choc avec l’insuline pour faire descendre mon taux de sucre.

J’ai rencontré la docteure spécialiste du diabète que l’on appelle endocrinologue. Elle m’a expliqué la situation avec ma maladie :

  • « Premièrement, votre perte de poids rapide est en réalité votre masse musculaire qui s’en va.
  • Vos pieds engourdis, c’est la neuropathie diabétique.
  • Pour vos yeux, comme l’ophtalmologiste vous a expliqué, c’est la rétinopathie diabétique. Dans votre cas, probablement que le diabète est dans vos yeux depuis 10 à 12 ans sans le savoir.
  • Souvent un gros problème c’est la dysfonction érectile.
  • Votre taux de sucre à 35, je dois vous dire que la moyenne est entre « 4 et 7 ».
  • Sans le savoir, probablement dans les derniers 18 mois, votre taux de sucre devait se tenir entre 20 et 35. Normalement, les personnes tombent dans un coma diabétique lorsque le taux de sucre est très élevé.
  • Pour votre alimentation, je présume que vos repas n’étaient pas réguliers, sans équilibre alimentaire.
  • Conclusion : vous deviez avoir une santé de fer. »

Je n’ai jamais été malade. Elle me répond qu’au début de la quarantaine, beaucoup de personnes ne savent pas qu’elles souffrent de la maladie du diabète.

Je suis un gars positif. Dans un sens, après avoir écouté tous ces renseignements sur ma condition, j’étais content car je pouvais trouver un coupable pour ma condition et le pourquoi de ma fatigue intense. Ayant le taux de sucre très élevé, ma masse musculaire qui fondait à vue d’œil, mes pieds engourdis, mes problèmes de vision, j’avais l’impression d’avoir le double de mon âge soit 2 fois 43 égale 86 ans. Il était clair dans ma tête que je ferais tout en mon possible pour reprendre le contrôle de mon corps et de ma condition physique.

Je vais utiliser ma devise : « Vouloir, c’est pouvoir ».

Pour bien contrôler son diabète : l’alimentation, les exercices régulièrement, une discipline. On peut continuer dans la vie, avoir des activités, s’impliquer dans la communauté. Il y a une chose qui est très importante avec la maladie, il faut savoir que le diabète ne prend pas de vacances, il est toujours là, présent. Il faut garder une attitude positive et comme je dis souvent : « Juste pour voir, je garde ma maladie en santé »…

Voici le récit d’un gars bien ordinaire, mais combien attachant. Aujourd’hui, il donne des conférences afin de sensibiliser les gens à la maladie. Il a même rédigé le manuscrit d’un bouquin qu’il aimerait bien faire éditer. Il n’attend que l’éditeur compatissant. Si vous désirez en connaître un peu plus, je vous invite à cliquer ici, pour accéder à son histoire plus complète, publiée sur le site Web de Diabète-Québec.

 

57 ans de vie commune

 

Aujourd’hui, 2 décembre, mes parents célèbrent leur 57e anniversaire de mariage. Quand on y réfléchi bien, c’est tout un bail. Plus d’un demi siècle. C’est une épopée qui se fait de plus en plus rare de nos jours. Cette génération disparaît lentement pour laisser toute la place aux familles et aux couples reconstitués, issus de la Révolution tranquille. Tout ce qui vit obéit à des cycles. Peut être que les enfants de nos enfants revivront ça un jour.

Comme à l’habitude, nous avons souligné l’événement en famille autour de la table; Papa, maman, Louise et moi dans leur petit appartement. Comme ils n’aiment pas beaucoup se déplacer, je suis allé chercher des mets chinois à Saint-Lambert, notre restaurant habituel. Ma soeur Josée, Shelbie et Kassie sont venus faire un tour après le souper.

C’est sûr qu’après toutes ses années, la passion est disparue. Ils se connaissent beaucoup. Comme on dit souvent; Ça prend papa pour endurer maman et le contraire est aussi vrai. Un veille sur l’autre et la vie continue. C’est bizarre, chacun a sa télé et ils écoutent la même émission. Ils alternent les siestes comme des soldats qui tiennent leur tour de garde.

Ils approchent lentement mais sûrement le seuil des quatre-vingt ans et les signes physiques ne trompent pas; Ils sont plus frileux, sortent moins souvent, surtout l’hiver, les siestes sont plus fréquentes et les repas moins copieux. Quant on se rappelle l’époque, pas si lointaine, où ils dormaient presque devant le climatiseur, c’est toute un contraste.

Par contre, ils demeurent relativement autonomes. Maman a toujours ses problèmes de mobilité mais papa conduit encore son auto. Leur santé est un peu fragile et grâce aux médicaments, ils s’en tirent assez bien. Heureusement, papa peut encore bénéficier de l’assurance-médicaments qu’il détenait, du temps où il travaillait. Les pilules ne sont pas données et la recherche à un prix!

Comme je disais pendant le repas, plus que trois ans et ce sera leur noce de diamant. Sincèrement, je souhaite et j’aimerais qu’ils s’y rendent. Ce serait un autre bel événement à souligner. Encore une fois, Bon anniversaire et je vous aime!

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Dépendre de l’ordinateur

 

Ça s’peux-tu? Ce matin, à mon réveil, c’est la routine habituelle. À peine sauté du lit, j’allume l’ordinateur et je me rendsAG00154_ faire ma toilette. Quelques minutes plus tard j’observe, du coin de l’oeil que l’écran est toujours noir. Oh! Oh! C’est pas normal ça. Il est gelé en pleine procédure d’amorçage. Je ferme, puis rallume. Même résultat! C’est pas vrai, pas ce matin. Il me faut affronter l’évidence. Ma vieille machine se fait vieille. En catastrophe je rejoins mon technicien qui n’est pas disponible aujourd’hui. Il me faudra attendre à lundi. Quoi! Lundi seulement! Heureusement, il me reste le portable, seulement, je n’ai pas mes fichiers de travail en double. J’ai besoin des fichiers qui sont dans l’ordinateur de bureau. Je n’ai pas le choix. Il me faut attendre lundi.

Il faut dire que ma machine est âgée. Un bon vieux Celeron, cadencé à 366 Mhz, c’est de la préhistoire. Cependant, il exécutait toutes les tâches que je lui demandais, comme un bon serviteur. Il me manque déjà. Je souhaite seulement que le technicien réussira à le remettre en marche, à tout le moins, récupérer les données de ses deux disques rigides. C’est là que se trouve ma plus grande inquiétude. Ces données sont importantes et représentent beaucoup de travail. Enfin! Soyons tout de même optimiste, avant le verdict final. J’ai bien quelques copies de sauvegarde, mais je n’ai pas tout sauvegardé.

Un peu comme l’électricité, c’est fou comme on ne se rend pas compte de notre dépendance à cet outil. Dans mon cas, il est ouvert du lever au coucher. Je fais tout avec ce bidule; Finances personnelles, agenda, blogue, arrangements musicaux et j’en passe. C’est comme le beurre d’arachides Kraft, "J’peux pas m’en passer". C’est lorsqu’on en est privé qu’on en mesure toute l’ampleur. Toute la journée, j’ai repassé en revue dans ma tête, les fichiers importants qu’il contenait, pour lesquels les copies de sécurité ne sont pas faites. Du temps où les standards des disques rigides étaient de 40 Mo, c’était facile de faire des "backup", mais maintenant avec les grosses capacité des disques de plus de 700 Go, on ne parle plus de la même chose.

Me voilà donc sur le portable à vous livrer mes réflexions. C’est bien comme solution de rechange, mais c’est moins confortable qu’un ordinateur de bureau. L’ergonomie est différente, c’est évident. Ça va très bien pour l’autocaravane en voyage, pour le GPS dans nos déplacements, pour la musique lorsque je le branche aux claviers, mais pour un travail soutenu, je suis plus à l’aise sur mon ordinateur de bureau. Je n’aurai probablement pas le choix de m’en procurer un neuf, lundi. Il faut dire que je m’en attendais un peu et j’avais projeté en faire l’achat au retour de Floride. Je souhaite seulement que je pourrai récupérer mes données. Ça fera ça de pris, parce que voyez-vous, un nouvel ordinateur demande du temps pour tout remettre fonctionnel. Heureusement que j’en ai!

Des nouveaux grands-parents

 

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Ouf! Nous sommes pas mal occupé de ce temps-ci. Terminer la décoration du salon, faire les courses pour acheter les cadeaux de Noël, aller déménager la soeur. Enfin, le temps file et on n’y peut rien.

Cependant, un heureux événement s’est passé dans la nuit de lundi dernier; Nos amis Pierrette et Clément sont devenus officiellement grands-parents. Et oui! Catherine, la conjointe de leur fils Sylvain, à donné naissance, après trente-trois semaines de grossesse, à des jumelles. Juliette, qui pesait quatre livres et trois onces est arrivée la première à 4h52. Quant à Alice, elle a suivi à 5h08, forte de ses cinq livres et onze onces. Elles ont été placées en incubateur.

Les parents et grands-parents se portent bien et l’opération s’est très bien déroulée. Selon la grand-mère, les poupons ne se ressembleraient pas. J’aurais bien aimé vous les présenter en photos, mais j’attends toujours les premiers clichés. On se contentera des p’tits pieds. Ça viendra!

En attendant, nous offrons nos plus sincères félicitations à tout ce beau monde. Préparez-vous, le "fun" commence… On rit bien, mais la richesse vient de s’installer dans la maison. Des petits bébés à dorloter. Est-ce qu’il y a quelque chose de plus merveilleux. C’est ça la richesse! Comme je dis souvent; Aux parents de les élever alors que les grands-parents vont les gâter.

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Le Père Noël est enfin arrivé

 

Enfin, il est là! À la grande joie des enfants, petits et grands, le bonhomme, le vrai, a fait son apparition  vers midi, au marché Bellemare de Brossard. Pour une deuxième année ce commerçant et ses nombreux partenaires, conviaient la population de la Rive-Sud à ce grand défilé haut en2007-11-24 015 couleurs.

Évidemment Pierre-Olivier, Audrey-Anne, Annie, Pascal, Louise et moi s’étions donnés rendez-vous, aux abords du boulevard Lapinière pour ne rien manquer de la parade. Il était dix heures et il faisait froid. Audrey-Anne était emmitouflée dans ses couches de couvertures, en pelures d’oignons, savamment disposées dans son carrosse. Elle est encore bien petite et disons que ça ne l’impresssionnait pas trop. Elle en a profité pour faire la sieste. Pour Pierre-Olivier, il s’amusait à courir dans la neige en attendant l’arrivée des premiers chars allégoriques, trois quart d’heure plus tard.

Lentement, la foule grossissait et l’ambiance devenait plus fébrile. Nous étions en fin de parcours et on pouvait voir la fatigue chez les marcheurs, personnages et 2007-11-24 032musiciens de corps de clairons et tambours. Le froid avait fait son oeuvre et les figures étaient gelées. Ils continuaient quand même de donner leur performance, sous les déclics des photographes et vidéastes. 

Les tableaux se sont succédés; Marionnettes géantes, chars thématiques de la féerie de Noël, camion de pompier, voitures tirées par des chevaux, sans oublier les bonbons et chocolats distribués par les aides du Père Noël et finalement, Il est apparu! Le beau gros Père Noël joufflu et en très grande forme, juché sur son immense traîneau tiré par ses rennes et répétant ses ho! ho! ho! sous les acclamations des enfants. C’est toujours un mome2007-11-24 031nt magique, même pour nous qui en avons vu bien d’autres.

Une belle fête qui nous a laissé des pommettes rouges pour quelques heures. On était très content de rentrer à la maison et se réchauffer avec une bonne soupe  bien chaude.

Maintenant, la ruée vers les magasins est amorcée. Le nombre de maisons décorées augmente. À un mois de cette grande fête, tout s’anime. Les parties de bureau, les courses, les tourtières, la dinde et toute la bouffe à préparer, on aura pas assez de ce temps pour tout faire… Cependant, le 24 décembre au soir, nous serons tous prêts à célébrer et à festoyer. Au fait! Avez-vous préparé votre liste de cadeaux ?

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La première neige

 

Au réveil ce matin, je regarde à la fenêtre pour constater que Dame nature a commencé son hiver. Un bon gros centimètre de neige recouvre les alentours et il continu d’en tomber tout doucement quelques flocons. C’est le temps de sortir les bottes ! À la radio comme à la télé, rien de surprenant; Sorties de route, congestion du réseau routier, retards ici et là, c’est le bordel quoi !

Même si elle était annoncée, beaucoup de gens n’avaient pas encore eu le temps de faire poser des pneus d’hiver sur leur véhicule. Je n’arriverai définitivement jamais à comprendre comment des gens d’ici, peuvent encore oublier cet élémentaire souci de sécurité. Inconcevable ! Et que penser également de ces téméraires qui refusent de lever le pied et qui se croient encore en plein été sur du pavé sec. S’ils ont été victimes de sorties de route, ils n’ont qu’eux à blâmer. Le pire dans tout ça, c’est que c’était prévisible. Ce le sera encore l’hiver prochain et le suivant. Un éternel recommencement. Saviez-vous que nous sommes les pires conducteurs au Canada. Selon les dernières statistiques, le bilan annuel des morts sur les routes de l’Ontario, une province beaucoup plus populeuse que la nôtre, s’élève à 200, alors que chez nous, ils sont plus de 700. C’est assez éloquent ! Lors d’un voyage l’été dernier dans cette province, j’ai pu observer un comportement plus respectueux des automobilistes. Ils sont plus courtois et respectent les limites de vitesses.

Malgré tout, je ne suis plus un amoureux de la neige. Les deux dernières semaines de décembre et la première de janvier seraient clip_image002amplement suffisantes. Rien ne vaut une période des Fêtes toute blanche. Ça met de l’ambiance et ça rend les décorations encore plus scintillantes. Par contre, je parie que les enfants se sont levés de très bonne humeur ce matin. En tout cas, je l’étais à leur âge. Avec le taux d’humidité, elle était "pelotante" comme on disais dans le temps. De quoi faire un beau petit bonhomme de neige.

Cette première neige marque aussi pour nous, le début du décompte. Et oui, à compter d’aujourd’hui, le compte à rebours débute, jusqu’à notre départ pour la Floride. Il reste 81 jours exactement. On sera prêts ! Si vous pouvez lire ce texte, c’est que vous êtes des privilégiés. Vous pourrez suivre notre aventure via le blogue. À entendre les commentaires reçus l’an dernier, c’est à ne pas manquer.

Pour l’instant, mettez vos bottes, tuques et mitaines. Sortez vos pelles et l’huile de bras, l’hiver est arrivé !

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Deux prières bien actuelles

 

En fouillant dans mes papiers, j’ai trouvé ces deux belles prières que je conservais depuis bien des années. Je crois qu’elles sont toujours de circonstance et d’actualité. Je veux les partager avec vous.

 

Prière de la Sérénité

Mon Dieu, donnez-moi…

La SÉRÉNITÉ d’accepter les choses que je ne puis changer,

Le COURAGE de changer les choses que je peux

et la SAGESSE d’en connaître la différence.

 

 

Prière de l’automobiliste

Seigneur, accorde-moi une main ferme et un œil vigilant, afin que je ne blesse personne lorsque je passe.

Tu nous as donné la vie et je te prie qu’aucun acte de ma part ne vienne ôter ou gâter ce don qui vient de Toi.

Protèges ceux qui m’accompagnent de tous les maux du feu et de

toutes les calamités.

Apprends-moi à me servir de ma voiture pour les besoins des autres et de ne pas mépriser, dans l’amour de la vitesse, la beauté du monde que tu as créé, afin qu’ainsi je puisse, avec joie et courtoisie, suivre mon chemin.

Amen.

 

La lettre au Père Noël

 

clip_image002Ce soir, j’écris au Père Noël ! Je laisse parler mon coeur d’enfant pour coucher sur papier quelques mots à ce personnage mythique qui perce les générations. Je ne le fais pas pour moi, même si j’y crois beaucoup. Je le fais pour mes deux petits enfants Pierre-Olivier et Audrey-Anne. Ils prendront sûrement la relève un jour, mais pour le moment j’en tire une grande satisfaction. Postes Canada se charge de livrer mes lettres directement au Pôle Nord et sans timbres.

Même aujourd’hui, à l’aube de mes cinquante-six, la magie de Noël est toujours présente. J’adore cette période de féeries et de magie. À la télé, on nous présente plein de beaux films qui prêchent des valeurs de paix et de partage. Les souvenirs de Miracle sur la 34e rue et The night they saved Christmas entr’autres, me reviennent en tête. De beaux films qui ont le don de venir me chercher.

Depuis des années, nous montons l’arbre de Noël, Louise et moi, au son des musiques et cantiques de circonstance. Ça marque en quelque sorte le début de la plus belle période de l’année. Je vous surprendrai peut-être, mais j’ai toujours hâte de déballer mes cadeaux et la fébrilité de mes Noël d’antan est toujours là. bien présente.

Aujourd’hui, c’est moi qui endosse l’uniforme du bon vieux… Pour mes petits enfants. Je veux qu’ils aient cette étincelle qu’avait notre fils Pascal dans les yeux, lorsque je personnifiait le bonhomme, au temps de son enfance. C’était tellement intense et vrai, qu’il y a cru jusqu’à ses huit ans. Vous auriez dû voir sa tête lorsqu’il a su. Toute une déception !

Ça fait parti de mon bonheur de voir ces petits frémir, s’ébahir, puis s’approcher timidement de ce mystérieux personnage à barbe blanche. Le temps que ça dure, on oublie tout et on savoure à pleine dent ce moment.

Vous aussi, prenez le temps d’écrire pour vos enfants et petits enfants. La Société Canadienne des Postes nous en donne l’opportunité depuis plus de vingt ans. L’adresse est toute simple "PERE NOEL, PÔLE NORD, HOH OHO. Sortez vos papiers et crayons. Prenez quelques minutes et laissez votre coeur d’enfant s’exprimer. Vous verrez, ça fait du bien en dedans.

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Maudite vitesse

La mort de la petite Bianca, la semaine dernière, fait déjà effet. On a pu voir les reportages des différents médias qui nous montraient la multiplication des opérations radars partout aux alentours. Je souhaite seulement que ce ne soit pas éphémère. Les contrevenants avaient tous une bonne raison, expliquant leur geste. Il y en a même un qui y est allé d’un "C’est une Honda… c’est fait pour rouler". Pas fort. 87 km dans une zone de 30 et scolaire en plus. On oublie vite

Lorsque je circulais sur le boulevard Métropolitain puis sur l’autoroute Décarie hier soir, j’ai mis le régulateur de vitesse à 80 km alors que la limite permise est de 70, afin d’observé le comportement des autres automobilistes. Je n’ai pas doublé personne durant tout le trajet et je ne compte plus les dépassements, souvent à très grandes vitesses, des autres conducteurs. Il était 23 heures.

Lachez-moi la prévention. La seule façon de régler en bonne partie le problème est la RÉPRESSION. Que le législateur soit plus sévère et qu’il double les amendes. Un projet de loi s’en vient à cet égard. Quand un conducteur aura payé deux ou trois contravention de 400$ dans un même mois, il finira peut être par comprendre.

C’est bizarre qu’on lève le pied lorsqu’on traverse du côté américain. On a soudainement peur de se faire "coller" pour excès de vitesse. C’est une impression et une réputation que je souhaite à tous les policiers d’ici, chargés d’appliquer les règlements de la circulation.

Finalement, les constructeurs de petits bolides ont aussi leurs torts. L’élément principal de leur publicité est toujours la vitesse. Comment voulez-vous qu’il en soit autrement. Si la prévention ne fonctionne pas, prenons la manière forte; Le portefeuille ! Ça fait mal en maudit.

Visite de l’Airbus

Dans un autre ordre d’idées, avez-vous vu l’Airbus A380 ? Moi oui ! Tout un engin. Un colosse de plus de 500 tonnes qui se déplace et exécute ses manoeuvres avec la délicatesse d’une plume transportée par le vent. Et que penser de l’intérieur… Ce que Paul Larocque de TVA nous a montré était exceptionnel. À écouter les gens raconter leur escapade, cet appareil marque un grand pas pour l’aviation moderne. Même le Commandant Piché était impressionné.

En tout cas, son passage à Montréal, aura fait déplacer beaucoup de monde. Un de mes voisins était même juché sur son toit, pour mieux observer l’"oiseau". Vraiment de la haute technologie.

 

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On s’encabane…

En jetant un coup d’oeil dehors, on voit bien que l’hiver est à nos portes. Il fait nuit beaucoup plus tôt et on voit le vent balayer tout ce qui peut rester de feuilles mortes.

Nous sommes presque prêts ! Les accessoires de jardins sont rentrés. La pelouse est bien rasée et la souffleuse à neige est stationnée face à la porte de garage, prête à avaler son lot de neige. Il ne nous reste qu’à faire poser les pneus d’hiver cette semaine et installer les cônes sur les petits arbustes encore fragiles, à la fin du mois. Après on s’encabane ! On hiberne, comme dirait Louise.

Maudit que l’été est passée en coup de vent. Je vous dirais qu’en vieillissant, je le trouve de plus en plus court alors que l’hiver me semble interminable. Heureusement qu’on peut se déguiser en "snowbird" et s’évader vers le sud quelques semaines pour refaire le plein de soleil. Si je me souviens très bien du printemps dernier, où la neige nous a fait maugréer jusqu’à la troisième semaine d’avril.

C’est bizarre comment les saisons se comportent. Je disais justement cette semaine mon ami Clément que, selon moi, le fait du cumul des années bissextiles et des variations d’heures devaient sûrement avoir une incidence sur les saisons. On nous disait à la petite école, que tout ça était nécessaire pour équilibrer le temps et le déplacement des saisons. J’observe, depuis quelques années, qu’elles nous arrivent avec un gros mois de retard. Le printemps en avril, l’été en juillet, l’automne en octobre et l’hiver en janvier. Même qu’on se demande, depuis quelques Noëls, si la neige sera au rendez-vous pour la nuit magique. Et que penser du réchauffement de la planète et des changements climatiques.

En faisant du camping, on peut facilement s’en rendre compte; Il fait froid en début de saison et les terrains de camping cessent leurs activités en plein été.

Ouf! pas facile… Je vous laisse sur ces réflexions.

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Fermeture de la saison de camping 2007, au Lac des pins

 

5 au 8 octobre 2007

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Déjà rendu à notre dernière sortie ; Le rassemblement de fermeture 2007 de la FQCC. Notre ARCC a été désignée pour organiser ce rassemblement, qui regroupe plus de trois cent cinquante équipages et c’est au camping du Lac des Pins et son immense salle communautaire, que se déroule l’événement. C’est un camping que nous connaissons très bien, pour y avoir séjourné quelques fois. À l’exception de Jean-Claude et Mariette, tout notre groupe est présent. C’est aussi la grande fin de semaine de l’Action de Grâces, donc 4 belles journées de camping. La cerise sur le sundae est que depuis une semaine, nous connaissons des températures estivales. Nous remorquons également le you-you, parce que le Lac des Pins, c’est grand en ciboulot.

clip_image004Nous quittons Brossard, accompagnés de Pierrette et Clément, sur le coup de midi trente et nous mettons quatre vingt minutes à couvrir la distance. Nous nous installons en fonds de terrains, où se trouvent déjà Mado et Claude, Francine et André de même que Francine et Jean-Guy. Il fait un soleil radieux et la chaude température nous oblige à partir le climatiseur. Wow ! On est le 5 octobre. C’est magnifique ! Claude offre une traite au Pineau-des-Charentes, un cognac délicieux.

Une fois les procédures d’enregistrement complétées, c’est autour d’une bonne « frette » qu’on se retrouve chez Jean-Guy avant le souper. Louise sort ses gratteux avec sa cenne noire. En soirée, on tente notre chance au bingo. On n’est pas trop chanceux. Heureusement, André Bonhomme met la main sur une cagnotte de 100$. Richard Décarie, s’amène vers vingt et une heures pour saluer le groupe. Finalement, une demi-heure plus tard, nous rentrons pour le dodo.

Samedi matin, la grisaille s’est installée durant la nuit et la pluie tombe doucement. Ça s’annonce comme ça toute la journée. Soudainement, nous sommes revenus en automne. On remarque une volée d’oiseaux migrateurs dans le ciel, qui mettent le cap au sud. Carole et Marcel font leur entrée, accompagnés de leurs amis Ginette et Gérald Laplante. Comme le mercure ne devrait pas dépasser les quinze degrés, nous mettons une pelure de plus.

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Après le dîner aux hot dogs, inclus dans le rassemblement, je fais une petite réunion des membres de notre groupe pour leur faire part de mon intention de fonder un petit club de campeurs afin d’organiser cinq sorties de groupe, la saison prochaine. Le projet est bien accueilli et des volontaires se sont déjà portés volontaire pour organiser leur sortie respective. On développera le concept cet automne. En sortant, on jette un coup d’œil et on visite les modèles de caravanes et caravanes à sellette exposées tout à côté.

Les deux Francine assistent au cours de dans de ligne country en après-midi, prélude à la soirée dansante de ce soir. Les autres se dispersent dans leur unité. Quelques-uns pour faire la sieste, d’autres pour relaxer en complétant les jeux questionnaires inclus dans notre pochette. Louise en profite pour visionner un programme de télé qu’elle a enregistré plus tôt cette semaine. Sur le coup de seize heures quinze, nous nous dirigeons vers l’immense salle communautaire pour le vin des régions, où s’entassent plus de huit cent participants, suivi du souper ; un délicieux et succulent méchoui. Entre-temps, on se cotise pour acheter des billets de 6/49 en groupe incluant la saga de l’extra. Toute une épopée.

André et Cécile, assis à une autre table, doivent attendre longtemps avant de se rendre remplir leur assiette. Après plus de trente minutes, leur numéro de table est finalement choisi en avant dernier, sur plus d’une centaine de table, ce qui leur vaut une belle bouteille de vin, pour compenser. On a beaucoup de plaisir à les étriver. Il fait très chaud dans la salle et un petit tour dehors permet de faire le plein d’un peu d’air frais et vivifiant.

La bruine vient anéantir la possibilité de faire un feu de camp. Tout le monde se disperse pendant que Louise et moi, rendons visite à Dave qui est à fermer et hiverniser sa roulotte. En face du camping, l’essence est à 92,9 cents et j’en profite pour faire le plein du you-you, avant de rentrer définitivement pour la nuit.

Dimanche, le soleil est revenu. Le mercure indique neuf degrés. Tôt en matinée, nous nous rendons visiter le salon des artisans, à la salle communautaire. Louise fait l’achat d’un ensemble de poupées russes. Une mauvaise nouvelle vient assombrir le rassemblement. un caravanier inscrit, est décédé durant la nuit, victime d’une crise cardiaque. Il était âgé de 62 ans. Claude a eu connaissance de l’ambulance dépêchée sur les lieux, pour effectuer le transport vers l’hôpital.

clip_image008En après-midi, nous nous rendons au minigolf, avec douze de nos amis, pour y disputer une ronde amicale. Une heure et demie de bouffonneries et de bonne humeur De retour aux unités, on savoure une bonne « frette » pendant que les nuages font leur apparition. Ils sont tellement noirs qu’ils sont présage de pluie. Finalement, à dix sept heures trente, nous prenons le chemin de la salle communautaire pour le souper. Nous sommes vingt-quatre à la même table et la brochette de poulet est à l’honneur.

clip_image010Après avoir acheté nos billets pour le tirage de la contribution volontaire, place au spectacle. Guylaine Tanguay, chanteuse country, y va d’une excellente performance qui met beaucoup d’entrain parmi les spectateurs. Claude et moi, rejoignons les groupies Francine et Louise, appuyées à la balustrade de la mezzanine, pour profiter d’une belle vue en plongée, de la scène. Durant une heure et demi, on voit les gens chanter et danser sur les plus beaux airs de country. Un spectacle qui vaut définitivement le détour. Après le café bonsoir, nous regagnons nos unités pour le dodo. Il est vingt-deux heures.

La dernière nuit a été assez pluvieuse avec un orage qui a généré un formidable coup de tonnerre à un certain moment. Au réveil ce lundi matin, les nuages sont présent. Après le déjeuner, nous visitons l’encan chinois pour mettre nos billets dans les petites boîtes. Nous restons sur place, avec nos amis, pour le dîner « boîte à lunch ». Dans notre petit sac, on y retrouve un croissant au jambon et fromage, quelques crudités avec trempette, un jus de fruits, une salade de pâtes et un yogourt. Un bon petit lunch !

clip_image012Après ce repas, débutent les interminables tirages et remerciements. Notre table est chanceuse ; André Constantineau se mérite un barbecue portatif et je mets la main sur un « Max Air » pour le toit. Le rassemblement se termine officiellement à quinze heures et clos la saison 2007.

La direction du camping offre, aux campeurs qui le désirent, la possibilité de demeurer sur place pour une nuit supplémentaire, tout à fait gratuitement. Après discussion avec Louise, on s’entend qu’elle rentrera à la maison seule avec le you-you, alors que je profiterai du spécial avec Francine et Jean-Guy, Madeleine et Claude ainsi que Francine et André jusqu’à demain matin.

À seize heures, Louise nous quitte, précédée auparavant par Clément et Pierrette. Il me reste assez de bouffe dans le frigo pour tenir le fort. Ça fait un peu bizarre de souper seul et d’occuper l’autocaravane sans ma Loulou. Il me manque quelque chose… Heureusement que c’est seulement pour quelques heures. J’ai déjà hâte de la revoir.

Après le souper, on se rassemble autour d’un bon feu. L’automne a pris sa place. La nuit tombe très tôt, à peine dix huit heures trente et on a besoin de lainage. On prévoit seulement quatre degrés la nuit prochaine. Quelques campeurs nous ont imités mais la majorité est partie au moment où nous regagnons le confort de nos unités, vers vingt heures.

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes fins prêts pour le retour à la maison et terminer définitivement cette saison de camping. Chacun rentre ses équipements. Il ne reste plus qu’une poignée de campeurs encore sur place. Le temps est gris en ce mardi matin. L’été fait maintenant partie de nos souvenirs. Nous quittons un peu passé dix heures. À l’approche de Ville Mercier, Jean-Guy éprouve des problèmes avec son CB. Un fil s’est coupé. Francine m’en informe par cellulaire. Francine et André nous quittent à la jonction de l’autoroute 30, puis je continu seul au croisement de la route 132 que j’emprunte jusqu’à la maison.

Une autre saison qui se termine. C’est notre sixième et on a toujours le goût de continuer. La Floride s’en vient dans exactement quatre mois. En attendant, il faut préparer l’hivernisation de l’autocaravane pour affronter les froids sans problèmes. Quant à Francine et Jean-Guy, ces opérations ne sont pas nécessaires, puisqu’ils nous quittent pour le soleil, dans dix huit jours. Notre tour viendra ! Pour ce qui est du rassemblement de fermeture, il fut à la hauteur et très agréable. Ces événements sont toujours un excellent rapport qualité-prix.