La misère des riches – Power Corporation

16 avril 2024

Canada Vie a fait suer bien des assurés l’an passé, mais cela n’a pas empêché la rémunération des hauts dirigeants de Power Corporation de bondir de près de 12 %.

Les trois patrons les mieux payés du conglomérat ont eu droit à une rémunération totale de plus de 27,8 millions $ pour 2023, soit 11,7 % de plus.

À lui seul, le PDG de Power, Jeffrey Orr, s’est vu attribuer une rémunération de près de 14,1 millions $, soit 5,7 % de plus qu’en 2022.

BONI SPÉCIAL DE 500 000 $

La hausse s’explique notamment par la décision du conseil d’administration de l’entreprise d’octroyer à M. Orr 500 000 $ d’« unités d’actions […] en reconnaissance de son rendement et de la mise œuvre réussie d’initiatives stratégiques en 2023 », lit-on dans un document publié récemment en vue de la prochaine assemblée des actionnaires.

Power Corporation ne précise pas quelles sont ces initiatives. L’an dernier, des filiales du groupe ont notamment vendu le gestionnaire de fonds américain Putnam pour environ 2,5 milliards $ et investi 835 millions $ dans la firme new-yorkaise Rockefeller Capital Management.

Une autre filiale, Canada Vie, a quant à elle fait les manchettes à cause de nombreux problèmes qu’ont connus des fonctionnaires fédéraux avec leurs réclamations d’assurance.

Le chef des finances de Power, Gregory Tretiak, a gagné 6,2 millions $ en 2023, contre 5,3 millions $ l’année précédente. M. Tretiak, qui a dû s’absenter pour des raisons médicales l’automne dernier, a quitté l’entreprise en mars.

PROFITS STABLES

En 2023, Power Corporation a dégagé des profits de 2,2 milliards $, soit la même somme que l’année précédente.

Selon Power, le titre de l’entreprise a généré un rendement total de 26,3 % pour les actionnaires, l’an dernier. Le rendement annualisé atteindrait 15,9 % sur trois ans.

Source : Sylvain Larocque, Journal de Montréal, 9 avril, p34


Un pan de notre histoire : La gare Dalhousie. La nouvelle porte de l’ouest

14 avril 2024

Il y a près de 200 ans, en 1836, la Champlain and St-Lawrence Railroad inaugurait la première ligne ferroviaire au Canada (entre Saint-Jean et La Prairie).

Onze ans plus tard, c’est au tour de Montréal de voir ses premiers rails parcourir son territoire. L’arrivée du train chez nous bouleverse nos vies. Elle stimule considérablement le développement économique, accélère l’industrialisation et facilite l’urbanisation.

Elle permet également aux Québécois d’aller travailler aux États-Unis ou même de migrer plus aisément vers l’ouest du pays.

En ce temps-là, ce premier tronçon ferroviaire sur l’île de Montréal s’étendait sur 13 km, il permettait des déplacements de Montréal à Lachine en à peu près 20 minutes. Les trains voyageaient à 40 km/h, ce qui devait être drôlement impressionnant. N’oublions pas qu’à l’époque, les déplacements en ville étaient lents.

Rapidement, les kilomètres de rails vont se multiplier. Ce réseau sera intégré à celui de la mégacompagnie du Grand Tronc. Montréal sera bientôt reliée à d’autres grandes villes canadiennes, comme Toronto, mais aussi à des métropoles américaines, telles que New York ou Chicago.

Montréal se positionne au cœur d’un carrefour nord-américain de transport et devient l’une des plus importantes métropoles commerciales du continent.

C’est dans ce contexte de développement et de modernité que le Canadien Pacifique fait construire la sympathique gare Dalhousie, un joli bâtiment qu’on peut encore voir aujourd’hui sur la rue Berri dans le Vieux-Montréal.

Gare Dalhousie 1880

Il faudra attendre 1884 pour que les premiers passagers entrent dans la toute nouvelle gare. Elle pique royalement la curiosité des Montréalais parce qu’elle symbolise ni plus ni moins la porte de l’Ouest. C’est le point d’embarquement pour les voyageurs vers les Prairies, les montagnes Rocheuses et peut-être vers l’océan Pacifique.

Gare Dalhousie aujourd’hui

À l’étage inférieur de la gare, les passagers ont accès au quai d’embarquement. L’étage supérieur, lui, est accessible par la rue Notre-Dame.

En s’approchant des portes, on peut lire cette inscription en grosses lettres « Canadian Pacific Railway ».

De l’extérieur, les grandes fenêtres laissent percevoir de confortables salles d’attente pour les voyageurs, mais aussi des bureaux administratifs qui fourmillent d’activités. C’est de là que les employés d’un nouveau service télégraphique reçoivent et envoient des missives.

Ce réseau révolutionnaire permet par exemple des communications entre l’Europe et le reste de l’Amérique à la vitesse de l’électricité, soit 280 000 milles par seconde.

LE TÉLÉGRAPHE

La première compagnie de télégraphe de la métropole, nommée Montreal Telegraph Co, est mise en service en 1847. Graduellement, d’autres entreprises essayent de prendre leur place dans cet univers des communications. En 1885, un concurrent de taille arrive en ville, le Canadien Pacifique. L’entreprise ferroviaire déploie, en même temps que ses rails dans l’ouest du pays, son réseau télégraphique.

Évidemment, parce que tout est dans tout, le Canadien Pacifique a installé les bureaux de son moderne service télégraphique au deuxième étage de la gare Dalhousie.

LA BICYCLETTE ARRIVE EN VILLE

En cette fin de siècle, on est donc capable de faire voyager des messages à une vitesse inimaginable sur des milliers de kilomètres. Cependant, une fois le message livré au point de service télégraphique, comment fait-on pour que ces messages puissent se rendre rapidement entre les mains du destinataire ?

Au moment où cet enjeu se présente, une invention allemande arrive à Montréal et résout le problème : la bicyclette. Cet engin nouveau va permettre à d’habiles messagers de livrer au plus vite les précieuses missives. Pour être embauchés, ces cyclistes doivent être à l’aise sur deux roues et bien parler autant en anglais qu’en français.

Chaque jour, devant les bureaux des services télégraphiques, ces jeunes hommes à vélo attendent de recevoir les télégrammes. Au signal du patron, ils enfourchent leur vélo et c’est le début d’une course à travers les rues encombrées d’étalages et d’obstacles urbains de toutes sortes pour livrer rapidement les messages. L’efficacité d’un bon messager à vélo peut être très payante, en tout cas plus intéressante que le salaire misérable de l’ouvrier moyen.

« D’UN OCÉAN À L’AUTRE »

Il faudra attendre le 7 novembre 1885 pour que cette devise des Pères de la Confédération se concrétise. La pose du dernier crampon de rail dans le col Eagle des Rocheuses marque l’événement historique. À ce moment-là, les rails permettent de relier le pays d’est en ouest.

Le train qui effectue la première liaison directe transcontinentale part de la gare Dalhousie de Montréal le 28 juin 1886. Les 150 voyageurs qui ont la chance de participer à cette traversée embarquent dans de magnifiques wagons du Pacific Express. Ces passagers se déplacent dans les terres de l’intérieur sur une distance de plus de 4700 kilomètres. Ils arrivent à Port Moody, en Colombie-Britannique, six jours plus tard, le 4 juillet 1886.

Durant les 12 prochaines années, la gare Dalhousie sera pour la métropole la porte d’accès aux Prairies et au Pacifique.

Victime de sa popularité, elle deviendra rapidement trop petite. L’édifice perdra sa fonction de gare pour les voyageurs quand on ouvrira en 1898 la magnifique gare-hôtel Viger.

Aujourd’hui, l’ancienne gare est le siège social et les studios de création du Cirque Éloize. Si vous passez par le Vieux-Montréal, prenez quelques minutes pour l’admirer, approchez-vous des rails, fermez les yeux et imaginez l’effervescence qui y régnait en cette fin de 19e siècle.

Source : Martin Landry, historien, Journal de Montréal, cahier Weekend, 23 mars 2024, p72


Trois gouttes de lumière…

11 avril 2024

Un professeur voulait faire comprendre à ses élèves que Dieu était mauvais. Il dit Dieu a créé le bien donc il est bon, mais comme Dieu a créé le mal, il est mauvais.

Un élève demande la parole et dit non, monsieur, non, professeur. Dieu n’a pas créé le mal, le mal est l’absence du bien.

Comme le froid est l’absence de chaleur, comme l’obscurité est l’absence de lumière.

Et cet élève était Albert Einstein.

Et comme la maladie est l’absence de santé, parce que pas plus qu’on ne combat l’obscurité ou le froid, mais qu’on met de la lumière ou de la chaleur, je ne combats pas la maladie, je refais la santé.

Le combat et la lutte sont des comportements de guerre et ne peuvent faire que de nouvelles victimes. On n’a jamais fait la paix avec la guerre.


Il y en a encore qui n’ont rien compris

9 avril 2024

Est-ce qu’il y en a encore qui ne sont pas au courant qu’au Québec, c’est en français que ça doit se passer ?

Malheureusement oui ! Est-ce voulu ? Probablement oui !

La dernière organisation et non la moindre, c’est AIR TRANSAT, une compagnie pourtant québécoise qui manque royalement son coup dans sa dernière campagne publicitaire qu’on peut entendre à la radio.

« C’est un client qui téléphone chez AIR TRANSAT pour s’enquérir des heures disponibles pour planifier un voyage. L’interlocuteur d’AIR TRANSAT, dès la réception de l’appel, s’identifie totalement en anglais, puis, remarquant que le client s’adresse à lui en français, continue la conversation en français mais avec un fort accent anglais. »

Qu’est-ce qu’AIR TRANSAT ne comprend pas ?

En parcourant l’internet, voici ce qu’on découvre chez Wikipedia :

Air Transat est une compagnie aérienne québécoise basée à Montréal. Elle exploite des vols internationaux, réguliers et nolisés depuis le Québec et tout le Canada. La compagnie appartient au groupe Transat A.T. inc., spécialisé dans l’organisation de voyages de vacances.

Alors, je reprends ma question; pourquoi, une compagnie qui opère ses activités au Québec et qui en fait la promotion sur nos radios francophones, n’a pas la décence d’éviter l’anglais dans ses messages diffusés au Québec et surtout, de se conformer à la loi ?

Encore une entorse envers notre langue officielle et un manque total de respect qui passse comme une lettre à la poste !


Apprendre la médecine par l’intermédiaire des morts

8 avril 2024

La médecine n’a pas toujours été comme nous la connaissons aujourd’hui. Elle a parcouru un long chemin parsemé d’embuches et d’erreurs qui l’ont tout de même menée à des résultats incroyables. Toutefois, les lois ont dû être mises en place, notamment dans le domaine de la dissection… pour le plus grand respect des défunts.

L’apprentissage de la médecine par la dissection humaine remonte à l’Antiquité, mais c’est une pratique qui s’est développée surtout à la Renaissance. À cette époque, en Europe, les dissections sont faites dans des théâtres anatomiques disposés en cercle avec, en son centre, le corps d’un défunt.

La plupart du temps, elles sont publiques et ne sont pas nécessairement réservées aux professionnels de la santé. Il y a aussi des curieux. Cependant, à partir du 19e siècle, la possibilité d’y assister devient exclusive à la profession médicale. Ce sont les étudiants en médecine qui sont invités à participer aux dissections où plusieurs équipes s’exercent en même temps.

CONDAMNÉS À LA PEINE CAPITALE

Au fil du temps, l’obtention des corps s’est faite de différentes manières. De 1752 à 1829, au Canada, les juges pouvaient condamner les personnes coupables de meurtre non seulement à l’exécution, mais aussi à la dissection de leur corps après leur mort. C’était une peine supplémentaire perçue comme une punition ultime.

Mais cela représentait à peine une trentaine de cas pour toute cette période et ne comblait aucunement les besoins qui allaient en grandissant.

À partir de 1843, une nouvelle loi est adoptée au Canada et réserve cette pratique aux corps non réclamés par leurs proches dans un délai fixé par la loi. Précisons que les corps non réclamés sont généralement des gens mis à l’écart ou marginalisés, à qui personne ne veut offrir de sépulture.

SCANDALES

Durant cette période, on assiste à une série de scandales liés à l’enlèvement de défunts qui viennent d’être enterrés. Le vol de cadavres, un trafic qui pouvait devenir lucratif, était également perçu par les étudiants qui s’y prêtaient, comme un rite de passage dans la pratique de la dissection, jusqu’aux enlèvements la nuit.

Les gestes reprochés et dénoncés par l’opinion publique entraînent une nouvelle loi en 1883. Celle-ci implique des sanctions pour les contrevenants et impose que les corps non réclamés proviennent des hôpitaux ou des institutions psychiatriques.

Tous ces scandales mettent à dure épreuve la réputation du corps médical qui ne veut plus être associé à cette pratique macabre. À la fin du 19e siècle, un médecin respectable veut avant tout être représenté comme un serviteur de la société.

DON À LA SCIENCE

Aujourd’hui, au Québec, les écoles de médecine s’en tiennent à la dissection quasi exclusive de corps volontairement donnés à la science. On se soucie de chaque patient. Le rapport au corps et à la mort est très différent; il a une dimension « sacrée ».

Des cérémonies commémoratives ont lieu à la mémoire de ceux qui ont donné leur corps à la science. Et leurs proches peuvent bénéficier de rituels funéraires qui viennent honorer ce don ultime, au bénéfice de l’humanité.

CORPS NON RÉCLAMÉS

Lorsqu’un proche se manifeste à la suite d’un décès, le coroner effectue une recherche de famille. Si cette recherche s’avère infructueuse, le corps est considéré comme étant non réclamé. Il est alors inhumé dans un endroit dont le Bureau du coroner conserve la trace pour l’éventualité où le corps serait réclamé dans le futur.

Il est possible en tout temps de réclamer la dépouille d’une personne décédée. Pour consulter la liste des corps non réclamés :

coroner.gouv.qc.ca/un-proche-est-decede/corps-non-reclames.html

Pour obtenir de l’information à cet égard, composez le 1 888 CORONER.

Source : Revue Profil cfgm, vol, 36, no. 1


Huit conseils sur le nettoyage extérieur au printemps

6 avril 2024

Nos maisons font face à des conditions extrêmes durant l’hiver. L’entretien de l’extérieur est avantageux à long terme; les petites réparations d’aujourd’hui contribuent à éviter les problèmes plus importants.

Les mesures qui suivent vous aideront à vérifier que votre maison n’a pas subi de dommages importants et à la maintenir écoénergétique tout au long de l’année.

  1. Inspectez les bardeaux. C’est votre première ligne de défense contre les intempéries. Que vous soyez au sol ou sur une échelle, recherchez les signes de dommages, comme des bardeaux manquants, soulevés ou gauchis, et d’autres irrégularités.
  2. Dégagez vos gouttières et tuyaux de descente pluviale. La glace et la neige peuvent causer des dommages et nuire à l’écoulement de l’eau. Si de l’eau s’écoule vers votre fondation ou s’accumule sur votre toit, elle peut s’infiltrer et endommager l’intérieur de votre maison.
  3. Inspectez la cheminée. Cherchez les signes de dommages au sommet de la cheminée. En général, il y a une mitre de cheminée et une grille et/ou un chapeau pare-pluie. Si vous êtes à l’aise d’aller sur le toit, inspectez le caoutchouc qui imperméabilise les bords, là où la cheminée rejoint le toit pour déceler les trous, plis ou fissures qui pourraient laisser l’eau s’infiltrer.
  4. Nettoyez et entretenez votre système de climatisation. Coupez l’alimentation électrique de l’unité extérieure, nettoyez la grille et le ventilateur et enlevez les débris. Râtelez autour de l’unité et coupez les branches pour permettre une bonne circulation de l’air.
  5. Nettoyez le revêtement. Les laveuses à pression sont idéales pour nettoyer l’extérieur de votre maison. Si vous avez un revêtement en bois, vérifiez l’état de la peinture pour déceler les cloques ou les fissures.
  6. Inspectez les terrasses et les patios. Les terrasses en bois, y compris les garde-corps et les escaliers, doivent être teintes tous les deux ou trois ans afin de les protéger des intempéries.
  7. Examinez le calfeutrement extérieur. Examinez de plus près le calfeutrement autour de vos portes, fenêtres et évents. Le calfeutrement détérioré devrait être gratté et remplacé pour réduire l’utilisation de la climatisation.
  8. Examinez le terrain. Les zones basses de votre terrain devraient être recouvertes de terreau supplémentaire pour empêcher l’accumulation d’eau de surface et de pluie. Vous devriez aussi tailler vos buissons et arbres au besoin.

Source : Revue Profil, vol. 36, numéro 1


Ça vous intéresse ?

4 avril 2024

Dans le cadre du règlement de succession de ma belle-sœur, il nous reste les quatre articles suivants à vendre rapidement.

Si ça vous intéresse ou que vous connaissez des gens à qui ça pourrait servir, ils sont à prix d’aubaine.

La causeuse électrique ELRAN a été achetée en 2022 et a été payée 2000 $, on en demande 500 $.

La table de salon a été achetée en 2022 et payé 400 $, on en demande 150 $. Le téléviseur est déjà vendu.

Finalement, la marchette, sans la tablette amovible est à 20 $.

Et finalement, cet ensemble d’une table et deux chaises en bois et métal, acheté en 2023, pour 50 $.

Le tout est en excellente condition.

Les personnes intéressées peuvent me rejoindre par courriel au nantel.normand@gmail.com et m’indiquant leur nom et numéro de téléphone pour les rejoindre.

Merci de votre attention.


Ygreck, et ses perles de mars

1er avril 2024

Nul besoin de beaucoup de mots pour résumer ce qui émerge de l’actualité. Le caricaturiste Ygreck en a fait son art… Voici ses perles de mars, publiées dans le Journal de Montréal.



Une autre décision irréfléchie

31 mars 2024

Est-ce qu’au Séminaire Saint-François à Québec on a volontairement tapissé la chambre des joueurs du Blizzard, midget AAA, pour écœurer le monde, en anglais uniquement. Rien de surprenant !

C’est de la provocation purement et simplement. C’est faire fi des lois linguistiques au Québec et ce n’est pas normal qu’on ait à se battre, la majorité, pour défendre notre langue.

Photo Journal de Montréal

Et après ça, on devrait se fermer la gueule et ne rien faire ou dire ? En fait, montrer notre façon d’être des colonisés.

Je ne comprends pas pourquoi cette équipe agit de la sorte. Personne, je dis bien personne, n’a levé le petit doigt pour intervenir et faire respecter la loi. Un autre manque de respect total. De la désobéissance civile !

Il aura fallu l’intervention de l’Office de la langue française pour faire respecter la loi. Ici, au Québec, on ne devrait même pas faire ça. Pourquoi ce sont toujours les francophones qui s’écrasent, qui abdiquent ?

Des peureux !

Le prétexte de dire que l’anglais est la langue du hockey, c’est une excuse bidon. Quand qu’on dit que c’est plus facile de s’exprimer en anglais qu’en français, c’est la loi du moindre effort qu’on applique. Des slogans rassembleurs existent aussi en français mais ça, on ne se casse pas la tête pour les trouver ou les inventer.

En Europe, on utilise la langue du pays, même si l’anglais est présent. L’allemand est de rigueur en Allemagne, à preuve, les Européens ont de la difficulté à parler anglais lorsqu’ils s’amènent dans la LNH.

Ce qui me jette par terre c’est de constater que ceux qui nuisent le plus au fait français au Québec, ce sont ces bons petits québécois colonisés. Le genre de personne qui va voter pour un parti souverainiste tout en étant contre la souveraineté.

Comme dirait ma grand-mère, des visages à deux faces !


ANNONCE DES FUNÉRAILLES D’ÉDITH GEOFFRION (1947-2024)

29 mars 2024

Pour ceux et celles qui ne sont pas sur Facebook.

L’annonce officielle de la tenue des funérailles d’Édith est maintenant disponible sur le site de la Coopérative funéraire du Grand Montréal sur le lien suivant :

https://www.cfgrandmontreal.com/avis-de-deces/edith-geoffrion-256389

Vous pouvez y laisser vos messages de condoléances et merci pour ceux et celles qui se sont déjà exprimés.


Le jambon, un classique pour célébrer Pâques

28 mars 2024

Madame Chasse-Taches possède des trucs dans tout et cette fois c’est du côté culinaire qu’elle nous propose ses trucs. Un délicieux jambon pour Pâques… Pourquoi pas ?

***

Voici quelques trucs et astuces pour bien réussir le jambon de votre souper de Pâques.

UN VÉRITABLE FESTIN EN ENTRÉE

Le jambon découpé en fines tranches translucides devient un véritable caviar à servir en entrée.

On pense au jambon de Parme ou prosciutto, un emblème de la charcuterie italienne, le jambon de Bayonne, la fierté des habitants des Pyrénées, le prisuttu, un jambon artisanal corse, et le serrano, un jambon issu de la tradition espagnole.

Dans tous les cas, les tranches doivent être découpées dans le sens des fibres, au dernier moment, à l’aide d’un couteau en acier à lame longue et bien aiguisée. Servez immédiatement.

Le jambon tranché par votre boucher doit être sorti du frigo une heure avant le service.

LES TRUCS DE NOS GRAND-MÈRES

L’équivalent d’une bouteille de bière ajouté à l’eau de cuisson du jambon absorbe une grande partie du sel. Vous pouvez aussi immerger le jambon dans une casserole d’eau et laisser reposer quelques heures avant la cuisson afin de le dessaler.

Faire mijoter le jambon dans une eau d’érable. Saveur sucrée assurée ! Vous trouverez l’eau d’érable pure dans toutes les épiceries.

L’eau dans laquelle cuit le jambon ne doit pas chauffer à gros bouillons. Quand la viande est à point, laissez-la refroidir dans l’eau de cuisson, elle sera plus juteuse et plus savoureuse.

L’eau de cuisson du jambon devient une excellente base pour la préparation d’une soupe aux pois.

Si les tranches de jambon sont légèrement desséchées, faites-les tremper une nuit au réfrigérateur dans un peu de lait, et vous pourrez les servir au petit déjeuner.

Bonne idée : Si vous faites bouillir un jambon, ajoutez une boîte de lait sucré condensé Eagle Brand dans la marmite. Le jambon et le caramel seront prêts au même moment et ce caramel apportera une belle touche sucrée à tout dessert.

LE JAMBON AU FOIN

Ce jambon qualifié de pure merveille est la création de Paul Bocuse, un grand chef français reconnu à travers le monde qui a remporté la médaille d’or pour cette recette.

Au Québec, Janette Bertrand nous a enseigné comment faire cuire ce jambon dans une cocotte. Il suffit de placer le nid de foin au fond de la casserole, y déposer le jambon et couvrir le tout d’eau froide.

On laisse mijoter sur feu très bas en calculant 20 minutes par livre (454 g).

Vous trouverez du foin propre et même bio dans les animaleries.

Source : Louise Robitaille, Journal de Montréal, cahier CASA, p17


Que faire quand votre employeur déclare faillite ?

24 mars 2024

L’année dernière, en moyenne 30 restaurants chaque mois ont déclaré faillite, selon l’Association Restauration Québec.

Mais au-delà des propriétaires de ces établissements qui voient leurs rêves partir en fumée, que peuvent faire les personnes salariées qui perdent leur gagne-pain lorsque leur employeur fait faillite ?

Bien que la restauration soit un milieu qui a été frappé par les contrecoups de la pandémie, ce n’est évidemment pas le seul domaine où des faillites se sont produites au cours des derniers mois.

Le monde des médias n’est pas à l’abri, comme le démonte la faillite de Métro Média en fin septembre 2023, entraînant la fermeture de plus d’une quinzaine de journaux à Montréal et Québec, ainsi que la mise à pied définitive de 70 employés.

D’ailleurs, selon les données du Bureau du surintendant des faillites, les insolvabilités d’entreprises en 2023 ont augmenté de 41,4 % par rapport à 2022.

RÉCLAMER LES SOMMES DUES

La première chose à faire si votre employeur fait faillite est de réclamer les sommes d’argent qu’il vous doit. Ces sommes pourraient être par exemple du salaire, des indemnités de vacances, de jours fériés ou en lien avec un avis de cessation d’emploi ou à un avis de licenciement collectif.

Le syndic responsable du dossier de votre employeur doit vous fournir une preuve de réclamation que vous devrez remplir. Tous les montants impayés et qui vous sont dus doivent y être indiqués.

Vous vous demandez qui est le syndic responsable du dossier de votre ex-employeur ? Consultez le site web du Bureau du surintendant des faillites. De plus, les employeurs affichent parfois le nom et les coordonnées du syndic à l’entrée de leur établissement.

Lors d’une faillite, le remboursement des montants qui vous sont dus n’est pas immédiat ni garanti. Pour y remédier, le gouvernement fédéral offre le versement de prestations aux personnes titulaires de créances salariales sur un employeur qui est insolvable : le Programme de protection des salariés (PPS).

Le montant versé par le PPS peut atteindre jusqu’à l’équivalent de sept fois les gains hebdomadaires assurables en vertu de la Loi sur l’assurance-emploi (8507,66 $ en 2024). Cette prestation prend la forme d’un paiement unique.

À la suite de ce paiement, le gouvernement du Canada prend votre place comme créancier dans les procédures de faillite pour les sommes remboursées par le PPS.

Afin de bénéficier du PPS, vous devez envoyer la preuve de réclamation au syndic dans les 56 jours à compter de la date de la faillite de l’entreprise et vous inscrire au programme.

Source : Éducaloi, Journal de Montréal, section argent, 22 mars 2024, p33