16 août, c’est la fête à Loulou. Un autre moment pour te dire combien je t’aime et que tu es précieuse pour moi. C’est un jour où je voudrais toujours t’offrir ce qu’il y a de plus beau, mais tu l’as déjà depuis 40 ans, moi !
Ouf ! Celle-là va te faire sourire…
Ne déprime pas en voyant le chiffre des années monter inlassablement. 55, 56, 57 ans on s’en fout. Du moment qu’on peut en profiter ensemble. Alors on célèbre autour d’une bonne table ?
BON ANNIVERSAIRE MON AMOUR XXX
Encore le 15 août et un moment pour festoyer et célébrer ton anniversaire. C’est une journée où on peut se gâter et se payer quelques fantaisies. Alors à toi d’en profiter. Pas de tristesse même si tu ajoutes encore une année. Dis-toi qu’en bout de ligne il t’en reste moins à faire au boulot.
Louise se joint à moi pour te souhaiter ce qu’il y a de meilleur pour toi en cette journée spéciale. Lâche-toi lousse !
En passant, il faudrait bien que tu me retourne quelques photos de toi pour enrichir mon album de connaissances. Je suis en rupture de stock.
BON ANNIVERSAIRE CAROLE XXX
– Chéri est-ce que tu vas te remarier lorsque je serai morte ?
– J’sais pas… Oui sans doute.
– Est-ce que tu vas donner ma Mercedes à ta nouvelle femme ?
– Oui, sans doute. Après tout elle est presque neuve.
– Est-ce que tu vas lui donner mon manteau de fourrure ?
– J’sais pas, c’est personnel un manteau de fourrure. Peut-être bien que oui après tout, il est presque neuf.
– Est-ce que tu vas lui donner mes bâtons de golf ?
– Ben non… elle est gauchère.
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À Montréal, une vieille dame ouvre la porte du bordel et voit un homme élégant, d’âge mûr.
– En quoi puis-je vous être utile ?
– Je souhaite voir Sophie, répondit-il.
– Monsieur, Sophie est une de nos demoiselles les plus coûteuses. Peut-être souhaitez-vous voir une autre fille ?
– Non, merci, je dois voir Sophie.
Sophie apparaît immédiatement pour lui expliquer qu’elle demande 5000$ la passe. L’homme, sans discuter, allonge 50 billets de 100$. Ils vont dans une chambre et une heure plus tard, l’homme sort tranquillement. La nuit suivante, le même homme frappe à la porte et demande de nouveau à voir Sophie.
Sophie répond qu’il était très rare que quelqu’un lui rende visite 2 soirs de suite et qu’il n’aura pas pour autant de réduction. De nouveau, l’homme sort 50 billets de 100 $ de sa poche et les lui donne. En compagnie de la jeune femme, il se dirige vers une chambre et en ressort une heure plus tard.
Quand il apparaît la troisième nuit, personne ne peut en croire ses yeux. De nouveau, il donne 5 000 $ à Sophie et ils passent tous les deux dans une chambre. Une heure plus tard, alors qu’il est sur le point de partir, Sophie demande à son fidèle client :
– Personne n’a fait usage de mes services trois nuits de suite, d’où êtes-vous ?
– De Québec.
– Vraiment ? J’ai de la famille à Québec !
– Je sais. Votre père est décédé. Je suis l’avocat de vos sœurs et ce sont elles qui m’ont demandé de vous remettre votre part de l’héritage soit 15 000 $.
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Juan arrive du Mexique à la frontière séparant le Mexique des États-Unis à bicyclette. Il a un gros sac sur ses épaules. Le douanier l’arrête et lui demande :
– Qu’est-ce que tu as dans ton sac ?
Il répond :
– Du sable.
Le douanier, incrédule, lui dit :
– On va voir ça… Descends du vélo.
Le douanier ouvre le sac et répand le sable qu’il contient sur le sol. Il fouille dedans sans rien y trouver.
– C’est bon, lui dit-il.
Juan ramasse le sable du mieux qu’il peut et repart sur sa bicyclette. Une semaine plus tard, la même chose se produit. Le douanier demande à Juan :
– Qu’est-ce que tu as dans ton sac cette fois ?
Juan répond :
– Du sable.
Le douanier, qui n’est toujours pas convaincu, décide de détenir Juan pour la nuit et d’envoyer un échantillon du sable pour analyse. Le lendemain, les résultats révèlent qu’il s’agit bien de sable. Il laisse donc Juan repartir sur son vélo.
Le petit manège se poursuit tous les deux ou trois jours pendant les quelques années qui suivent. À chaque fois, le douanier fouille le sac de sable. Il envoie régulièrement des échantillons pour analyses de toutes sortes mais toujours sans rien trouver d’autre que du sable. Finalement, quelques années plus tard, Juan arrête de traverser la frontière à bicyclette avec son sac de sable.
Un beau jour, alors qu’il est à la retraite, le douanier prend ses vacances au Mexique et rencontre Juan dans un petit bar sur la plage.
– Hé ! je te reconnais, toi ! Tu n’est pas le gars qui traversait la frontière à bicyclette avec un sac de sable ?
Juan reconnaît le douanier et lui répond :
– Oui, c’est moi.
– Qu’est-ce que tu deviens ? lui demande le douanier.
– Je me suis acheté ce petit bar et je vis tranquillement, répond Juan.
Le douanier se décide finalement à lui demander :
– Écoute, je suis à la retraite et je n’ai plus aucun pouvoir. Je voudrais bien savoir une chose. Je n’ai jamais arrêté de penser à ça depuis que je t’ai vu la première fois. Juste entre toi et moi, tu faisais de la contrebande ?
Juan esquisse un petit sourire et répond :
– Oui, et c’est comme ça que je me suis acheté ce bar.
Le douanier s’approche un peu et demande à voix plus basse :
– Et qu’est-ce que tu passais frauduleusement aux douanes ?
– Des bicyclettes !
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C’est une fraise qui parle à une crotte et lui dit :
– Tu n’es pas belle, tu pues, tu as une sale couleur…. Alors que moi, je sens bon, j’ai une très jolie couleur…
Arrive le jardinier qui prend la fraise pour la manger. La crotte regarde la fraise et lui dit :
– À tout à l’heure … !!!
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Dans un asile psychiatrique, un masochiste, un zoophile, un sadique, un assassin, un nécrophile et un pyromane s’ennuyaient.
Le zoophile dit :
– Et si on enculait le chat?
Alors le sadique répond:
– Oui, enculons le chat et après on le torture !
L’assassin qui reprend :
– C’est ça, enculons le chat, torturons le et ensuite, on le tue !
Alors le nécrophile ajoute :
– On va enculer le chat, le torturer, le tuer, et le ré-enculer encore une fois !
Le pyromane rajoute :
– Enculons le chat, torturons le, tuons-le, ré-enculons-le, et ensuite on lui met le feu !
Le silence se fait, et tout le monde regarde le masochiste et lui demande :
– Et toi tu ne dis rien ?
Et le maso répond :
– Miaou !!
Ce matin, comme à tous les trois mois, je me rends à mon CLSC local, Samuel-de-Champlain, pour un prélèvement sanguin de contrôle. D’ordinaire assez achalandé, je constate au fil du temps que cet achalandage augmente rapidement. Les prélèvements se font, sans rendez-vous, entre 7h et 10h, du lundi au vendredi.
Le problème est qu’on doit attendre plus de 2 heures avant de finalement se faire piquer. En discutant avec le personnel, on m’apprend que l’affluence se situe toujours entre 250 et 300 personnes quotidiennement… pour environ 60 chaises disponibles. Tout le monde est debout; Les jeunes, les aînés avec leur canne bref, la très grande majorité et c’est comme ça depuis des années. Les locaux sont devenus exigus et ça ressemble étrangement à nos urgences. Bienvenue dans les corridors !
Je suis arrivé à 9h15 et ils étaient à “trier” le patient numéro 133, au moment où j’ai pris mon numéro. J’avais le 234. Je devenais le 101ième patient à attendre. Une heure quinze plus tard, j’étais appelé pour m’inscrire. Encore une autre heure d’attente avant le prélèvement. Je suis sorti du CLSC à 11h40. Ça n’a pas de maudit bon sens. Et les gens arrivent à jeun depuis la veille.
Qu’est-ce que ce CLSC attend pour corriger le problème. Je ne sais pas si c’est la même chose aux autres CLSC mais à Samuel-de-Champlain c’est devenu une normalité. Il faudrait des locaux plus grands et mieux adaptés. Au moins 200 chaises pour que les patients puissent être confortables pour attendre. Pas surprenant que beaucoup de personnes utilisent des laboratoires privés.
Le personnel fait ce qu’il peut mais ne décide de rien. C’est aux administrateurs d’y voir et de faire en sorte que cette situation change. Cependant, ça fait partie du réseau de la santé au Québec, qui fuit de partout et ce ne sont pas les Bolduc de ce monde qui vont y changer quoi que ce soit. C’est l’immobilisme d’un gouvernement qui est tellement mélangé, qu’il ne sait plus par où commencer pour y mettre un peu d’ordre. On est rendu là. Les hôpitaux sont sales, les CLSC sont crasseux et on se fout carrément de la clientèle… Qu’ils attendent !
Nous en étions, cette fin de semaine, à notre dernière visite à Shefford, pour poursuivre la construction de l’annexe du ranch. Les travaux ayant passablement progressés durant la semaine, les traverses du plancher étaient terminées et son isolation est presqu’achevée. Il restait à espérer que la température soit clémente, pour qu’on puisse donner un bon coup de pouce.
Nous étions toujours campés au camping de l’Estrie et nous embarquons Sylvain, à son travail, en début d’après-midi vendredi. Après le dîner, nous revoici sur le chantier. On s’est attaqué, Lise et moi, à l’isolation sous un ciel menaçant. Le vent nous taquinait malicieusement en soulevant nos feuilles de styromousse. On est parvenus quand même à terminer le travail. Puis on posait les premières planches du plancher. Du vrai bois franc qui offre une bonne résistance aux clous. Il fallait user de la bonne technique pour les enfoncer, sinon ils pliaient l’échine assez rapidement. En perçant des avant-trous, ça simplifiait ce travail. Le soleil était revenu.
En soirée, j’ai vécu ma première expérience d’équitation. Je montait Soleil, alors que Sylvain enfourchait Dalida. Michel nous accompagnait avec Snow Boy. L’expérience fut très agréable, sauf pour monter sur la selle où c’était un peu plus ardu. Il fallait bien synchroniser le mouvement et ça viendra avec le temps. Tout s’apprend. La ballade a duré un bonne trentaine de minutes et c’est sûr que je vais répéter l’expérience. J’ai suivi les conseils de guidage de Sylvain et tout s’est bien passé. Quelques fois, Soleil s’aventurait le long du fossé mais je la ramenais vers la gauche sans trop de difficulté. On a terminé la journée autour du feu.
Samedi il faisait un temps splendide et la journée s’annonçait productive. La main d’œuvre augmentait et s’activait dès huit heures trente. Isabelle, notre filleule, ses deux enfants Kayla et Thomas de même que son ami Ugo étaient là, prêts à jouer du marteau. Michel a donné aussi un coup de main en après-midi. Louise s’occupait des enfants, ce qui nous laissait une responsabilité moindre de surveillance, du moins en ce qui concerne le petit Thomas qui aura deux ans dans deux mois. Les génératrices fonctionnaient à plain régime, si bien qu’à l’heure du souper, on avait presque tout terminé le plancher et la rampe d’accès. Il nous en restera un peu pour demain. On a pris la pose pour la postérité
Avant de rentrer pour se décrotter et souper, Kayla, Ugo et Isabelle montaient Dalida tour à tour pour une courte promenade à proximité de l’écurie. On a terminé cette journée dans la caravane pour quelques parties de Mexican Train. On est tombé rapidement dans les bras de Morphée après cette éreintante journée passée en plein soleil.
Dimanche matin, Dame Nature a décidé de nous donner le temps de compléter le travail amorcé. Pas de précipitations et un soleil radieux. La main d’œuvre a quelque peu diminué mais Lise, Sylvain, Louise et moi étaient au poste avec les satanées mouches. D’ailleurs, j’ai fait la remarque à l’effet que je me demande toujours pourquoi elles existent ces insectes qui prennent un malin plaisir à venir bourdonner autour des oreilles. Même les chevaux en sont infestés. Sylvain a eu la brillante idée de frictionner la tête des bêtes avec la miraculeuse crème Watkins, contre les moustiques. Et ça marche tellement qu’on n’en voyait pas une seule sur la région traitée. En passant, cette crème anti-moustiques n’est pas donnée mais en vaut grandement la dépense. Efficace vous dites ? Exceptionnelle !
Pour revenir à nos travaux, le plan de match était de terminer de fixer les planches du plancher et même de recouvrir entièrement la surface de la véranda. On s’est mis à la tâche au son des génératrices, de la scie électrique et des marteaux. J’étais affecté au sciage, pendant que Louise rassemblait les retailles de bois, pour brûler et faisait le ménage des matériaux qui traînaient. L’équipe de Sylvain et Lise, perçait les avant-trous et clouait. Peu avant quinze heures, on a pu dire mission accomplie. On était crotté jusqu’à l’os mais content d’avoir respecté l’échéancier qu’on s’était fixé.
Certes, il reste encore beaucoup de travail à faire, mais la base est solide et prête à recevoir les murs et le toit. Encore beaucoup d’heures de bricolage pour Lise et Sylvain. Ils aiment ça et adorent ce petit lopin de terre qui leur permet de côtoyer leurs chevaux. Tant mieux ! Après les au revoir, nous sommes retournés atteler la caravane pour revenir à la maison, non sans avoir pris une bonne douche. On reviendra faire un petit tour à l’automne et aider encore si on le peut. J’en profiterai pour rider à cheval avec mon frère, comme il dit si bien. Pour moi, c’est un peu comme le Village vacances Valcartier… Une journée, c’est pas assez !
En haut de la rue où j’habite, il y a une prairie dans laquelle se trouvent deux chevaux. De loin, l’un et l’autre ressemblent à n’importe quel autre cheval.
Mais si vous arrêtez votre voiture, ou si vous vous approchez, vous allez remarquer quelque chose de très surprenant. Regardez dans les yeux d’un des chevaux et vous allez découvrir qu’il est aveugle.
Son propriétaire a choisi de ne pas l’abattre, mais lui offre un foyer confortable. C’est vraiment étonnant. Si vous êtes près de là et écoutez attentivement, vous allez entendre le son d’une clochette.
Regardant autour pour chercher la provenance du son, vous allez trouver qu’il vient du petit cheval dans la prairie. Une clochette est attachée au licou de celui-ci. Elle permet à l’ami aveugle de savoir où se trouve l’autre cheval pour le suivre.
Si vous restez là à observer les deux amis, vous allez voir que le cheval avec clochette est toujours en train de surveiller le cheval aveugle, et que ce dernier écoute la clochette puis marche vers l’endroit où se trouve son ami, confiant que celui-ci ne le conduit pas dans un faux chemin.
Chaque soir, quand le cheval à clochette revient à l’écurie, il s’arrête de temps en temps et retourne en arrière pour s’assurer que l’ami aveugle n’est pas trop loin et qu’il peut ainsi entendre la clochette.
Comme le propriétaire de ces deux chevaux, Dieu ne nous rejette pas juste parce que nous ne sommes pas parfaits ou que nous avons des problèmes ou constituons des défis.
Il nous surveille et amène même d’autres personnes dans notre vie pour nous aider quand nous en avons besoin.
Des fois, nous sommes le cheval aveugle, guidé par la clochette des personnes que Dieu a mises dans notre vie.
D’autres fois, nous sommes le cheval guidant et aident les autres à trouver leur chemin.
Les bons amis sont ainsi. Il se peut que vous ne les voyiez jamais, mais vous savez qu’ils sont toujours là.
Bonjour Claude. Déjà le 6 août et une année de plus. Si ça peut te consoler, il en reste une de moins pour commencer à bénéficier des chèques des gouvernements. Une de moins aussi pour gagner en sagesse et en sérénité. Quoi de mieux pour rester jeune que de bénéficier de l’été presqu’à l’année.
D’ici à ce qu’on se retrouve en Floride l’hiver prochain, Louise se joint à moi pour te souhaiter le plus beau des 6 août, entouré de ceux et celles que tu aimes. Qu’il soit le prélude à poursuivre ta route en santé pour qu’on puisse bénéficier encore longtemps de tes conseils de magasinage, sans compter tes nombreuses trouvailles.
BON ANNIVERSAIRE CLAUDE XXX
Aujourd’hui, dans le secteur où j’habite, Hydro-Québec effectuait des travaux sur le réseau électrique, entre 8 heures et 16 heures. On a été prévenu une semaine à l’avance de cette interruption de courant afin de s’organiser. On nous conseillait de tout débrancher les appareils électroniques, pour prévenir les surtensions au moment de remettre le courant. Vous imaginez, débrancher ces appareils, quand on est quasiment obligé de se coucher par terre où de se contorsionner pour atteindre la foutue prise de courant. Non merci ! Moi j’ai opté, une fois l’électricité coupée, pour fermer le commutateur principal, directement à la boîte électrique qui alimente toute la maison. Vers 15h45, j’ai remis le commutateur en marche, l’électricité était revenue. Beaucoup plus simple.
Tout ce préambule pour vous dire combien cette énergie est implantée dans nos vies et notre quotidien et ce de façon totalement invisible pour l’utilisateur. Comme on dirait en langage informatique, en arrière plan, pour emprunter une expression commune. Machinalement, pendant une interruption, on actionne les interrupteurs pour faire de la lumière dans une pièce et voilà que la rupture nous revient en mémoire. J’ai même laissé la tondeuse devant la porte automatique de l’entrée de garage en me disant que je la sortirait par là… Je touche le bouton d’ouverture, puis rien ! En une fraction de seconde, je venais de me rappeler qu’on avait pas de courant.
En plus, notre petite Audrey-Anne était à la maison aujourd’hui, parce que sa garderie était en vacances. Férue de dessins animés, son premier bonjour fut d’ouvrir la télé pour visionner sa cassette de Histoire de jouets avec l’intrépide Woody le cowboy et son ami Buzz Lightyear. Elle en raffole ! Essayez d’expliquer à une enfant de deux ans et demi qu’il n’y a plus d’électricité et qu’on devra faire autre chose. Elle s’en fout comme de l’an quarante. Même elle, à ce si jeune âge, s’est surprise à poser le même geste de sortir la cassette et la mettre dans le magnétoscope plusieurs fois, espérant machinalement que les images apparaîtraient. Elle grandit à l’ère du tout électronique.
Pour les repas, c’est le même problème. On est pas branché au gaz, mais à l’électricité. C’est pas pareil. Remarquez que ce problème se contourne facilement en courant au restaurant, mais ça brise aussi notre routine. Je ne vous parle pas non plus de la maison qui est climatisée à l’aide d’une thermopompe. Là aussi il a fallu ouvrir les fenêtres et laisser rentrer l’humidité. Heureusement que le frigo et le congélateur ont tenu le coup. Je savais qu’en évitant d’en ouvrir les portes inutilement, on pouvait facilement résister à une interruption d’une douzaine d’heures.
En tout cas, même si c’est chaleureux et pittoresque, je ne reviendrais pas à l’époque de nos arrières grand-parents. J’aime trop mon confort et tous ses gadgets qui rendent la vie si facile. Vous ne pensez pas… Me priver de mon ordinateur plus d’une journée ! Je ne pourrais même pas me permettre de vous livrer mes réflexions, dont celle-ci. Pensez-y, l’électricité c’est essentiel ! C’est quand on en est privé, qu’on l’apprécie à sa juste valeur.
Mon frère et sa conjointe possèdent un ranch à Shefford, près de Waterloo en Estrie, depuis quelques années et leur projet d’agrandissement se concrétise cette année. Ils construisent une annexe à l’écurie existante afin d’y aménager des espaces pour les charrettes et l’équipement, de même qu’un coin de travail pour le maréchal-ferrant qui ferre les chevaux quelques fois par année. Finalement, une partie du nouveau bâtiment, leur servira d’appartements lorsqu’ils y séjourneront pour s’occuper des 5 chevaux.
Évidemment, un tel défi ne se réalise pas sans l’aide d’amis ou de parents afin de fournir l’huile de coudes nécessaire. C’est pourquoi, nous nous retrouvions ici pour deux fins de semaine. On construit au ranch Kaymas, qui tient son nom du diminutif des prénoms de leurs deux petits enfants KAYla et ThoMAS. Voilà donc pour les présentations.
À moins de deux kilomètres du ranch, se trouve le terrain de camping de l’Estrie où nous avions séjournés en 2006. Nous avons réservé pour deux fins de semaines avec la possibilité de laisser la caravane à sellette stationnée sur place durant la semaine. Les propriétaires nous ont concédé un bon prix. Nous sommes installés sur un terrain avant l’entrée principale du camping avec les services d’eau et d’électricité. Un bel emplacement qui répond à nos besoins.
Quelques instants plus tard, nous rejoignions Lise à l’écurie, où le maréchal-ferrant était en pleine action. Cet homme, qui pratique ce métier où la relève se fait rare, piquait ma curiosité. Il connaît ça les chevaux et ça paraît. Ferrer les chevaux n’est pas une mince tâche et il faut près d’une heure pour en ferrer un aux quatre pattes. On m’apprenait que ce ne sont pas toutes les bêtes qui se prêtent facilement à l’exercice, mais l’expert ferreur à plus d’un tour dans son sac pour mater le quadrupède. Becky, une jeune jument l’a appris à ses dépens.
Dès 8h30, samedi matin, le chantier s’activait. Mon frère Sylvain, son ami Michel et moi-même s’afférions à installer et mettre à niveau, les blocs de ciment et les poutres qui composeront le plancher de l’annexe. Le temps était splendide faisant alterner le soleil et les nuages. On était en plein champ, avec les magnifiques chevaux en arrière scène qui, tantôt, se prélassaient à l’orée du bois, tout près.
Le travail allait bon train et, au grand plaisir de mon frère, la structure nivelée du plancher était totalement terminée en fin d’après-midi. Au même moment, les chevaux s’amenèrent pour leur ration de moulée. Ils étaient justes à côté de nous.
On était sale pas à peu près et la douche s’imposait comme une délivrance. Ce que j’ai fait sans hésiter, dès le retour au camping. En soirée et sous les étoiles, on retournait à l’écurie pour relaxer devant un feu de camp. Les chevaux nous côtoyaient en broutant aux alentours. Nul besoin de tondre le gazon. Ils sont passés maître dans cet art et ne se font pas prier. Ils sont très beaux. La noirceur venue, ils regagnaient le bois, pour une autre nuit sous les étoiles.
Ce matin, il y a apparence de pluie. Le vent souffle légèrement et on entreprend notre deuxième journée de travaux. Nous en sommes à placer les poutres de soutien ainsi que les traverses. Sylvain me montre les trois couleuvres qui ont élue domicile dans le tas de bois servant à la construction. Je prends quelques clichés pour immortaliser ces monstres. Ils ont l’air énorme sur les clichés mais c’est le gros plan qui donne cette illusion. Elles sont petites et font quelques centimètres tout au plus. Un petit souvenir pour Louise qui a une sainte horreur de ces reptiles. Pas seulement ceux-ci mais tout ce qui est reptile.
Alors que les travaux vont bon train, la pluie nous tombe dessus dès le coup de midi et il nous faut tout ranger. Fin des émissions pour cette fin de semaine. La pluie ne cessera pas avant l’heure du souper où, hypocritement, le soleil refait son apparition. Hélas il est trop tard. Sylvain et Michel continueront probablement à jouer du marteau quelques soirs cette semaine alors que nous reviendrons cette seconde fin de semaine pour apporter de nouveau notre aide. À suivre…
Salut François. Un beep sur mon agenda me rappelle que c’est ton anniversaire aujourd’hui, 2 août et je ne voulais pas rater pareille occasion de le souligner et d’accoucher au clavier, de ce petit mot. Toujours en route pour la vieillesse?
Avancer comme ça dans la vie ne t’a pas changé. Tu es resté le même personnage…. Qu’hier. Même body, même jovialité. Je voudrais te souhaiter une belle journée remplie d’amour et de joie avec tes proches. C’est beaucoup mieux qu’un cadeau et ça s’apprécie sans condition.
BON ANNIVERSAIRE FRANÇOIS
Depuis le temps que tu rêvais d’avoir le même âge que moi, ce 1er août comble tes désirs. On est jumeaux pour les 35 prochains jours. C’est ton anniversaire ma sœur et c’est une journée très importante pour toi. C’est le temps de faire un vœu et je te souhaite qu’il se réalise.
Louise et moi, te souhaitons une belle journée de fête avec plein de surprises et de belles choses. Profite du moment pour te faire dorloter et apprécier de tous ceux qui t’entourent. Pourquoi pas une bonne marche à travers ton camping préféré. Et si tu en reviens sans être essoufflée, c’est que tu es encore jeune.
BON ANNIVERSAIRE MA SŒUR XXX
Déjà le 31 juillet et une nouvelle année s’ajoute aujourd’hui à ton calendrier de vie, ma chère Mireille. Encore une autre année à savourer les bonnes choses autour d’une bonne bouteille de vin et de profiter de ce que demain peut nous apporter de bien.
Louise se joint à moi pour te souhaiter une belle journée d’anniversaire remplie de surprises et d’inattendus. Aussi beaucoup d’amour et la chance de rencontrer enfin ton prince charmant. Même si le temps est gris, c’est avec le soleil dans le coeur qu’il faut vivre cette journée. Profites-en donc pour t’adonner à ce que tu aimes le plus, le magasinage et pourquoi pas te délecter d’un immense gâteau. Une fois dans l’année, tu mérites bien cela. Je te fais la bise.
BON ANNIVERSAIRE MIREILLE XXX