Une autoroute dangereuse

À l’heure où on s’interroge sur nos infrastructures routières, l’emphase est mise sur les ponts, viaducs et tunnels mais il y a un aspect dont on ne parle pas; le traçage des lignes sur la chaussée. Quand ces lignes sont effacées par le temps elles tardent à être repeintes et même lorsque c’est fait, c’est une attention de tous les instants de circuler le soir, sous une pluie torrentielle.

C’est justement ce que j’ai vécu hier soir, sur l’autoroute 10, entres Eastman et Brossard. Une autoroute très peu éclairée, sauf aux croisements d’autres autoroutes, avec beaucoup de panneaux avertisseurs d’orignaux et de chevreuils. Certes, les garde-fous ont de bons réflecteurs mais les lignes d’accotements et de voies sur la chaussée sont difficiles à voir et à suivre.

J’ai fais le test, sous la pluie, en respectant la vitesse autorisée de 100 kilomètres/heures et laissez-moi vous dire que ça demandait toute mon attention et une bonne concentration pour rester sur la bonne voie. À certains endroits c’était même hasardeux. Je suppose que ce doit être le même constat sur les autres autoroutes du Québec. Je me demandais pourquoi les automobilistes, soudainement, à certains endroits, diminuaient leur vitesse de 10 voire même 20 kilomètres/heures. Je n’ai pas mis trop de temps à connaître la réponse; la visibilité est problématique.

Pourquoi n’a-t’on pas développé une peinture fluorescente pour le traçage des lignes sur la chaussée ? Dans le sud des États-Unis, des petits monticules de plastique sont insérés dans le pavé et réfléchissent le faisceau des automobiles. Peu importe les conditions météorologiques même en pleine nuit, la route nous apparaît comme nettement tracée sur près d’un kilomètre. Je veux bien admettre que la neige ici pose un problème pour les déneigeuses, mais une peinture réfléchissante me semble la solution idéale. C’est une question de sécurité routière. Est-ce possible que les « gnégneurs » du Ministère des transports n’y aient pas songée ? Mystère !

Un projet pilote est présentement expérimenté sur la route 132, à Longueuil; le marquage est fait avec une peinture orangée, mais je ne sais pas ce que ça donne la nuit sous la pluie. Cependant, force est de constater que le marquage des lignes au Québec ne soit pas une priorité, parce que j’ai souvent observé des lignes, êtres peintes en juillet et août alors qu’elles étaient effacées depuis la fin de l’hiver. Ils devraient y « réfléchir ». Allo Sam, fais quelque chose…

Un commentaire sur “Une autoroute dangereuse

  1. Sam, Sam , où êtes vous…! Ah oui c’est vrai vous êtes bien occupé à vous faire graisser la patte par un gars de la construction pour la fermer… Ahhhh que c’est plaisant d’être gouverné par une bandes d’incompétents.

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