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La grande fête de Noël est synonyme de réjouissance. Chez les chrétiens, c’est la naissance de Jésus, une nouvelle vie, un nouvel espoir. C’est une occasion de se retrouver en famille, entre amis, autour d’un bon repas à partager. Les cadeaux font aussi parti du rituel. Mais bien plus que cela, c’est aussi une fête qui expose cruellement la tristesse des autres. C’est bien souvent l’occasion de montrer au monde nos différences tant du côté de la richesse, de l’abondance et de la santé que ceux et celles qui en sont dépourvus.
On passe tantôt de la joie à la désolation. Dans un monde idéal, tous devraient profiter de ces instants d’allégresse pour célébrer généreusement. Hélas, ce n’est pas le cas et les médias nous le rappellent inlassablement dès les premiers jours de décembre; la guignolée, les levées de fonds, les paniers de Noël en sont de beaux exemples. Personne ne voudrait passer Noël dans la solitude et c’est ce qui pousse les gens à être généreux. Même si les besoins sont criants, c’est encore à Noël qu’on s’y sensibilise le plus.
Depuis quelques semaines, des histoires nous sont racontées par les médias. Certaines sont joyeuses et gaies alors que d’autres nous frappent en plein cœur, surtout celles des enfants malades, abandonnés ou abusés. Des histoires à vous serrer le cœur, à mouiller les yeux quand ce n’est pas à faire pleurer. Dans ces moments, on sent réellement un courant de générosité et on se dit qu’il y a encore du bon monde dans cette société ou tout va trop vite sans qu’on ne prenne le temps de s’arrêter, de voir et d’apprécier.
C’est ma période de l’année où j’aime lire ces récits jusqu’au bout même si j’en ai des motons dans la gorge avec un petit papier-mouchoir pas très loin. Cette semaine on a eu droit aux enfants de la DPJ et leurs inexplicables histoires d’horreur. L’avenir de notre société laissé à elle-même. Comment en sommes-nous arrivés là? C’est réconfortant de constater combien de personnes y mettent l’énergie et les sous pour rendre ces enfants heureux et souriants, ne serait-ce que quelque temps. Des personnes qui, devant tant de souffrances, prennent le bâton du pèlerin pour apporter du réconfort à des jeunes qui n’ont pas demandé à être ce qu’ils sont devenus. Ils ont soif d’amour et très souvent envers leurs parents qu’ils ne voient que très rarement et dans certains cas, jamais.
Un qui m’a particulièrement chaviré le cœur hier matin, c’est Réjean Tremblay, auteur et commentateur sportif bien connu, qui a pondu de sa plume magique, un des plus beau conte de Noël dans les pages du Journal de Montréal, qu’il m’ait été donné de lire. L’histoire d’un petit garçon, atteint de leucémie et qui vit ses derniers mois de vie en Floride avec ses parents… Une histoire qui se termine par un miracle et dont j’ai dû relire certains paragraphes parce que ma vue se noyait. C’est à la lecture de récits de cette nature, qu’ils soient véridiques ou de pure fiction, qu’on prend conscience des vraies valeurs qui devraient toujours nous guider; celles de l’entraide, du partage et de l’amour des autres. C’est ce que je nous souhaite en cette veille de Noël.
ici nous a la st-vincent de Paul nous avons distribué 257 paniers de Noel . lorsque j’ai commence il y a 9 ans on en distribuait environ 140 . cependant un des gros employeurs ici la cie North qui fabrique des casques de securité entre autre a fermé il y a 2 ans . alors . les besoins sont de plus en plus criant . beaucoup de personnes sont rendu a faire des enfants juste pour payer les loyers et autres depenses regulieres de la maison (electricite telephone etc ) il ne sont pas rares les familles de 3 enfants et plus ici. j’ai meme une dame qui a demande un panier . elle a 7 enfants de 6mois a 12 ans . je ne sais pas ou s’en va la société mais j’avoue que j’ai peur un peu pour l’avenir.
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