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La Une
Après Maurice Richard et Jean Béliveau, Guy Lafleur s’est éteint hier. Trois grands qui ont soulevé trois générations de partisans. Ces rassembleurs qui ont fait l’unanimité.
Même si son départ était annoncé, c’est un coup de massue pour tout un peuple qui pleure maintenant son idole. Celle qui l’a transporté, celle qui lui a fait vivre les plus grandes émotions.
Qui n’a pas connu Démon blond ? Le joueur de hockey, le gentleman, celui qui avait toujours la minute de disponible pour donner du temps à ses admirateurs.
Depuis l’annonce de son décès, j’écoute la radio qui commente abondamment les qualités de l’homme. Ses anciens coéquipiers y allant d’anecdotes et de souvenirs d’un Guy Lafleur généreux, disponible, qui n’a jamais refusé un moment de bonheur pour toute une génération. Il a fait l’unanimité partout avec sa simplicité, sa modestie, son altruisme et son dévouement exemplaires.
Il était plus grand que nature.
Même dans ses moments intimes, il prenait soin de tout le monde. J’ai appris que dans son restaurant de Rosemère, il lavait la vaisselle pour donner du répit à ceux dont c’était le travail. Incroyable !
Électrisant sur une glace, il rendait ses coéquipiers meilleurs. Les Canadiens de Montréal des années 1970, c’était la dynastie. Cinq Coupes Stanley consécutives, pour une seconde fois, ce sont des exploits qu’on ne reverra jamais dans l’histoire de cette ligue.
En fin de carrière, même un Canadien dans l’âme, il a joué pour les Rangers de New York, et avec les Nordiques de Québec pour ses derniers coups de patins et avait toujours le feu sacré. Je me souviens de son premier match dans l’uniforme des Nordiques, contre le Canadien. Il avait compté un but.
Après sa carrière il a continué avec les Légendes. Et même pendant ces parties caritatives, il soulevait encore les foules.
Guy Lafleur c’était un monument à l’échelle mondiale, un phénomène comme l’a été Vladislav Tretiak, lors de la série du siècle, un parfait inconnu qui a atteint la notoriété.
L’après carrière de Guy a été tout autant remarquable par son implication sociale. Trente ans après avoir approché ses patins, il était de tous les combats, disponible pour le plus commun des mortels qui lui demandait son autographe.
Sa dernière mission, fut son implication pour le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) pour vaincre le cancer. Encore là, il était disponible, très généreux de son temps. Il était toujours en mission.
Un personnage très humble pour qui son interlocuteur était le plus important.
Aux dernières nouvelles, le premier ministre Legault et le gouvernement s’apprêtent à offrir à Guy Lafleur, des funérailles nationales dont les détails restent à être annoncées. Une chapelle ardente à tout le moins pour que le peuple lui rende hommage et lui dire merci pour tout ce qu’il a reçu.
Son nom devra être immortalisé partout au Québec; une route, un édifice, quelque chose de modeste comme l’homme qu’il était. Ce serait son souhait, je pense.
Pour une seconde fois, en une semaine, le monde du hockey a encore perdu une de ses vedettes incontestables; Mike Bossy le 15 de ce mois et aujourd’hui, Guy Lafleur. C’est une certitude de la vie qui s’accomplie. S’il est une consolation et une délivrance c’est que sa souffrance est chose du passé.
Avec ceux qui les ont précédés dans la vie éternelle; les Maurice et Henri Richard, Jean Béliveau, Bernard Geoffrion, Butch Bouchard, Jacques Plante, entre autres, ils sont en train de se bâtir un gros club céleste et éternel, afin de garder la flamme bien vive.
Salut Guy ! Guy ! Guy !
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(1985) La compagnie Coca-Cola annonce que la boisson gazeuse la plus bue au monde aura un goût différent de celui qu’on lui connaît depuis 100 ans; les porte-parole de l’entreprise expliquent que l’idée de changer la recette est née quand ses chercheurs ont mis au point la formule de Coke à faible teneur en calories.
(2010) Des médecins de Barcelone ont réussi à mener la première greffe complète du visage, une intervention inédite dans le monde. Certains spécialistes français préféraient toutefois parler d’une greffe quasi-totale.
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