Un séjour à l’hôpital

La Une

Louise est de retour à la maison après son intervention chirurgicale et un séjour de trois jours à l’hôpital Charles-LeMoyne de Longueuil.

Évidemment, j’étais son accompagnateur et j’ai pu observer l’effervescence en milieu hospitalier, une vraie ruche, et ça grouille de monde. Un préposé pour ci, une aide pour ça, une infirmière qui va et vient, une autre pour assister…

Un uniforme marron, un autre vert, un autre multicolore, une autre avec un bonnet fleuri. Finalement, j’ai voulu savoir ce que l’uniforme représentait ou signifiait; infirmière-chef, aide infirmière, préposé aux bénéficiaires, vous voyez ce que je veux dire.

J’ai alors demandé. Ça n’a aucune signification ! L’uniforme est laissé à leur discrétion. Impossible de savoir à qui on s’adresse.

C’est long dans un hôpital, j’ai beau parler avec ma douce, mais après 54 ans, on pense souvent la même chose sans avoir besoin d’en discuter et puis, elle s’endort facilement, ajouter à cela la douleur post chirurgicale, on ne jase pas longtemps.

Mais j’observe !

COMME DANS LES VUES

J’ai eu l’occasion l’an dernier, d’accompagner mon frère au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) avec mon ami. Wow ! Le gros luxe. Moderne, les lieux ressemblent aux meilleures séries télévisées : Doc, Le bon docteur, etc.

C’est au goût du jour et on a fait beaucoup mieux que les autres hôpitaux. C’est pensé, réfléchi, invitant même. C’est facile de s’y retrouver avec d’abondantes affiches qui nous aident à se déplacer.

Les chambres sont grandes et les couloirs libres de tout encombrement. Conséquemment, c’est plus calme. Même les stationnements intérieurs sont mieux pensés. Des lumières vertes (libre) et rouges (occupé) indiquent l’états des espaces pour se stationner et éviter ainsi d’avoir à rouler pour absolument rien dans cet environnement clos.

Gros contraste avec l’hôpital Charles-LeMoyne, inaugurée en 1966. Certes, au cours du demi-siècle d’existence, elle a vu certains agrandissements s’ajouter; le centre de cancérologie et une urgence plus moderne. Mais quand on se promène dans la section originale, elle a mal vieilli. Corridors encombrés, rénovations sans arrêts, murs égratignés, chambres petites, on s’y sent constamment à l’étroit. Comme on dirait, c’est assez « drabe ».

L’oreiller sur le lit de ma douce semblait si vieux qu’il était troué (photo). C’est surprenant que personne ne s’en soit aperçu.

Pour les soins cependant, rien à dire si ce n’est que les meilleurs sont donnés par du personnel empathiques autant les infirmières et infirmiers que les préposés aux bénéficiaires et ceux de l’entretien. Ils sont plaisants, avenants et répondent à nos questions avec intérêt.

J’en ai cependant contre l’accueil, les médecins et les services post médicaux, le CLSC entre autres. J’y reviendrai.

Mis à part cet hôpital, je peux aussi vous parler de Pierre-Boucher, déjà plus moderne, et qui a vu le jour en 1982, grâce à l’implication de René Lévesque, député du comté et ex-premier ministre du Québec, qui en avait fait la promesse. Côté décorum, c’est déjà mieux que Charles-LeMoyne avec 16 années de moins au millage.

Et la dernière, la plus jeune des trois avec 34 années d’existence, c’est l’hôpital Anna-Laberge, à Châteauguay. Ses architectes ont dû en fumer du bon parce qu’on se croirait en plein centre commercial. C’était quoi l’idée ? C’est loin de ressembler à un hôpital. L’accueil ressemble à un immense auditorium où on attend patiemment son numéro.

La dernière fois où j’y suis allé, j’avais un rendez-vous pour 8h30. Je me suis présenté à 7h45 et je suis passé au « triage », quel mauvais terme pour un hôpital, à 9h00. Heureusement, le médecin était encore là. Ouf ! Il était probablement habitué.

C’est aussi le pire stationnement des trois centres hospitaliers. Des trous, des trous et encore des trous. Incompréhensible !

Quand on est accompagnateur dans un hôpital, on a la chance de tout voir, de constater et d’apprécier la santé. C’est même parfois démoralisant. Mais il faut ce qu’il faut. La maladie ne s’annonce jamais. Elle nous prend toujours au dépourvu.

LES MÉDECINS

Je reviens aux médecins, chirurgiens accueil et services post opératoires.

D’abord les médecins et chirurgiens. Comme dans toute profession, il y en a des bons et des moins bons, certains sont là pour le fric, alors que d’autres ont une libido fouineuse.

Je ne conteste pas leur travail, qui est excellent, c’est sur l’après que j’en ai, que je trouve déplorable. Pour visiter leur malade, un coup de vent soudain est moins rapide que leur visite. Ils passent rapidement, comme s’ils avaient 1000 patients à voir.

Quelques bonnes minutes pour discuter avec le patient, comme dans les séries, ce n’est pas trop demandé ? Le chirurgien de Loulou est passé, lui a demandé comment ça allait, elle lui a fait part de ses malaises. Il a répondu on se revoit dans un mois… next ! Comme ça, pas un mot sur son congé, des détails propres à la chirurgie… rien ! Je n’étais pas là à ce moment parce que l’aurais interrogé, soyez-en assuré.

L’autre jour, à la télé, ils étaient trois médecins devant un seul patient à leur expliquer dans les moindres détails, leur intervention, avec beaucoup d’émotions et même quelques larmes. C’est de la fiction me direz-vous… Malheureusement, je le sais, mais ça fait chier !

L’APRÈS CHIRURGIE

Mais l’épisode de la chirurgie de ma conjointe ne s’arrête pas là, parce qu’au retour à la maison, c’est la liste de rendez-vous post opératoire qui débute. Louise a été opérée au genou gauche, on lui a implanter une prothèse. Vous comprenez qu’elle doit se déplacer avec une marchette pour les deux ou trois prochaines semaines. Et ce n’est pas une marchette turbo, qui se déplace à cent à l’heure.

Elle avance à pas de tortue et la douleur est encore présente. Qu’à cela ne tienne, elle a trois rendez-vous la semaine prochaine. Un pour remplacer le pansement (CLSC), un autre pour enlever les agrafes de la cicatrice (CLSC) et un autre pour faire de la physio (Clinique). IL NOUS FAUT NOUS DÉPLACER !!!

Les services à domicile pour les personnes en perte de mobilité, ça n’existe pas ? C’est un vœu pieux ? Il me semble que c’était justement une prérogative à leur existence, les CLSC. J’espère qu’ils ont des chaises roulantes de disponibles parce que si on est loin de notre profit, pour recevoir les soins, avec la marchette, nous sommes mieux d’arriver tôt.

HUMANISME

Je salue le médecin qu’on nous a présenté au bulletin de nouvelles en début de semaine, qui SE DÉPLACE lui-même pour visiter ses patients âgés et/ou à mobilité réduite, une fois par mois.

Il ne s’en fait plus des comme ça ?

C’est ce que j’appelle de la dévotion, avoir la vocation, se mettre dans la peau de ceux qui sont limités. À voir les personnes qui bénéficiaient de ces services, ils rayonnent et apprécient grandement cette délicatesse.

Les plus vieux se souviennent encore du bon médecin de famille de jadis, qui nous soignait à la maison en échange d’un café, d’un morceau de gâteau et des tonnes de remerciements. Je ne vis pas dans le passé, mais des initiatives de cet ordre ont encore leur place en 2022 et devraient être encouragées.

LE MAUDIT MASQUE

Dernier irritant, l’accueil; monsieur, votre masque, il faut le changer. Le masque ! Pourquoi toujours recevoir un masque neuf à chaque visite. Ça m’horripile ! Je n’en vois pas l’utilité pour tous les cas. L’autre jour, à l’hôpital, je portais un masque neuf, pris à la maison. L’agent de sécurité m’oblige à prendre un nouveau masque. Bon je veux bien parce qu’il n’a pas la certitude de ce que je lui affirme, mais bon.

Deux minutes plus tard, je m’aperçois que j’ai oublié mon billet de stationnement dans l’auto, et qu’il me le faut pour la sortie. Je reviens devant le même agent et il m’oblige encore à mettre un nouveau masque. Une chance que je puisse contrôler mes émotions…

Quand toute cette pandémie sera derrière nous et que les masques obligatoires auront disparu, j’ai hâte de voir la facture… Ça dépasse toute logique ! Comme dirait l’adage : À cheval donné, on ne regarde pas la bride ! Quand c’est « gratos », pourquoi s’en priver ? Parce qu’au bout du compte, c’est toujours nous, au bout de la ligne, qui payons !


204e jour de l’année

Samedi, 23 juillet 2022

On célèbre aujourd’hui…

LA FÊTE NATIONALE DE L’ÉGYPTE


Pensée et citation du jour

L’homme meurt une première fois à l’âge où il perd l’enthousiasme.

Honoré de Balzac


Ça s’est passé un 23 juillet…

(1983) Le Planeur de Gimli est le surnom donné à l’avion impliqué dans un incident célèbre dans l’histoire de l’aviation. L’incident produit le 23 juillet 1983, lorsqu’un Boeing 767, vol Air Canada 143, s’est retrouvé à court de carburant à 12 000 mètres au-dessus du centre du Canada et a dû planer durant 17 minutes. Il s’est alors posé à une ancienne base aérienne militaire à Gimli, dans le Manitoba. Les 60 passagers et l’équipage s’en sont tous tirés sains et saufs.

(1997) L’historique « Vive le Québec libre » lancé par le général de Gaulle continue de semer la controverse trente ans plus tard, alors qu’est inaugurée la statue de l’ancien président français à Québec. Plusieurs centaines de manifestants fédéralistes disputent une joute oratoire bruyante face à autant de militants souverainistes.

(2002) Le pape Jean-Paul II est arrivé à l’aéroport Lester B. Pearson de Toronto. Il a été accueilli par le premier ministre Jean Chrétien et des jeunes de tous les diocèses canadiens. Très affaibli par l’arthrite et la maladie de Parkinson, le saint père, âgé de 82 ans, est au pays pour participer aux 17es Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) qui auront lieu cette semaine dans la Ville-Reine. Il s’agit du 97e voyage de son pontificat.


Merci de votre assiduité. Passez une excellente journée !

5 commentaires sur “Un séjour à l’hôpital

  1. Prompt rétablissement Louise. Surement une semaine difficile à passer avec tous ces rendez-vous prévus mais nécessaire à une guérison anticipée. Le meilleur est à venir. Prend soin de toi . Lise et Gilles

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  2. Loulou Marcel et moi nous te souhaitons bonne guérison et on pense à toi c’est une étape a passée mais courage a bientôt Carole Marcel

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