Évangéline… ou l’amour inconditionnel et éternel

La Une

Évangéline est un poème épique de Henry W. Longfellow qui raconte la Déportation des Acadiens et que je vous offre aujourd’hui. Chanteurs et chanteuses l’on mit en musique et les paroles elles-mêmes sont empreintes d’émotions. On peut dire que le texte pourrait être un portrait fidèle de l’amour inconditionnel et éternel.

Voici leur histoire…

Deux amants acadiens, Évangéline Bellefontaine et Gabriel Lajeunesse, sont forcés de se séparer pendant le Grand Dérangement Acadien (Déportation des Acadiens de 1755). L’héroïne parcourt alors l’Amérique à la recherche de son amant, pour finalement s’établir à Philadelphie où elle travaille parmi les pauvres, en tant que Sœur de la Miséricorde. Parmi les malades, elle retrouve Gabriel qui meurt dans ses bras.


Les étoiles étaient dans le ciel

Toi dans les bras de Gabriel

Il faisait beau, c’était dimanche

Les cloches allaient bientôt sonner

Et tu allais te marier

Dans ta première robe blanche

L’automne était bien commencé

Les troupeaux étaient tous rentrés

Et parties toutes les sarcelles

Et le soir au son du violon

Les filles et surtout les garçons

T’auraient dit que tu étais belle

Évangéline, Évangéline

Mais les Anglais sont arrivés

Et dans l’église ils ont enfermé

Tous les hommes de ton village

Et les femmes ont dû passer

Avec les enfants qui pleuraient

Toute la nuit sur le rivage

Au matin ils ont embarqué

Gabriel sur un grand voilier

Sans un adieu, sans un sourire

Et toute seule sur le quai

Tu as essayé de prier

Mais tu n’avais plus rien à dire

Évangéline, Évangéline

Alors pendant plus de 20 ans

Tu as recherché ton amant

À travers toute l’Amérique

Dans les plaines et les vallons

Chaque vent murmurait son nom

Comme la plus jolie musique

Même si ton cœur était mort

Ton amour grandissait plus fort

Dans le souvenir et l’absence

Il était toutes tes pensées

Et chaque jour il fleurissait

Dans le grand jardin du silence

Évangéline, Évangéline

Tu vécus dans le seul désir

De soulager et de guérir

Ceux qui souffraient plus que toi-même

Tu appris qu’au bout des chagrins

On trouve toujours un chemin

Qui mène à celui qui nous aime

Ainsi un dimanche matin

Tu entendis dans le lointain

Les carillons de ton village

Et soudain alors tu compris

Que tes épreuves étaient finies

Ainsi que le très long voyage

Évangéline, Évangéline

Devant toi était étendu

Sur un grabat un inconnu

Un vieillard mourant de faiblesse

Dans la lumière du matin

Son visage sembla soudain

Prendre les traits de sa jeunesse

Gabriel mourut dans tes bras

Sur sa bouche tu déposas

Un baiser long comme ta vie

Il faut avoir beaucoup aimé

Pour pouvoir encore trouver

La force de dire merci

Évangéline, Évangéline

Il existe encore aujourd’hui

Des gens qui vivent dans ton pays

Et qui de ton nom se souviennent

Car l’océan parle de toi

Les vents du sud portent ta voix

De la forêt jusqu’à la plaine

Ton nom c’est plus que l’Acadie

Plus que l’espoir d’une patrie

Ton nom dépasse les frontières

Ton nom c’est le nom de tous ceux

Qui malgré qu’ils soient malheureux

Croient en l’amour et qui espèrent

Évangéline, Évangéline

Et si vous voulez l’entendre, interprétée par Annie Blanchard, voici le lien.


240e jour de l’année

Dimanche, 28 août 2022

On jase la…

Le journal nous apprend qu’on se dirige vers une extrême pénurie de glace… Il paraît que ça fond à vue œil !


Pensée et citation du jour

On ne va jamais si loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va.

Rivarol


Ça s’est passé un 28 août…

(1963) Une gigantesque marche (200 000 personnes) pour la défense des droits civils ayant commencé dans le Sud s’achève à Washington, dans le District de Columbia. Martin Luther King y livre son célèbre discours sur son rêve de paix.

(2005) Le maire de La Nouvelle-Orléans ordonne l’évacuation de toute la ville à l’approche de l’ouragan Katrina. Il touchera la ville dans la soirée et fera des dégâts humains considérables.

(2013) Cinquante ans après le discours « I have a dream » du pasteur d’Atlanta, et exactement au même endroit à Washington, le premier président noir des Etats-Unis, Barack Obama, a affirmé que « ses mots sont éternels, possèdent un pouvoir et un caractère prophétique sans équivalent à notre époque »


Merci de votre assiduité. – Passez une excellente journée !

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