In Memoriam – Jacques Nantel 1929-2015

La Une

Maintenant huit années, papa, tu nous quittais pour le grand voyage, sans prévenir, sans déranger, comme une feuille au vent. Je me rappelle le moment, à des milliers de kilomètres de toi où on célébrait et festoyait… j’apprenais la terrible nouvelle. C’était hier. C’était un vendredi 13. C’était la détresse.

Immanquablement, la Saint-Valentin me ramène à toi et parfois, à mon réveil, j’imagine comment doit se dérouler ta seconde vie, celle qu’on dit éternelle.

Tu as toujours été et demeure un exemple pour moi, une idole, un idéal. Ton altruisme continue de me servir d’exemple dans ma propre vie.

J’ai pensé à toi aujourd’hui, hier et tous les autres jours d’avant. Je pense à toi en silence. La douleur est moins vive mais la mémoire, toujours vivante ramène les sourires de nos meilleurs moments sur cette terre.

Le ciel t’a dans ses bras, moi je t’ai dans mon cœur. Je sais et je sens que tu m’entends.

Un héros ça ne meurt pas. Alors de ton nuage et accompagné de maman, puissiez-vous continuer à guider nos pas dans le chemin qui nous est destiné, comme vous l’avez fait admirablement toute votre vie.

« Ceux que nous avons aimés et que nous avons perdus ne sont pas où ils étaient mais ils sont partout où nous sommes. »


44e jour de l’année

Lundi, 13 février 2023

Une année de plus sur le chemin de la vie pour…

Marie-Claire Robert

Bon anniversaire !


On jase là…

Lentement mais sûrement, la tradition de violence américaine dans les écoles s’installe au Québec. Les images de la semaine dernière à la télé étaient assez éloquentes. À l’heure de l’enfant roi et des petits lapins devenus des monstres, beaucoup de parents ont carrément perdu le contrôle de leur progéniture.

Plus cynique encore, les réseaux sociaux sont des plaies et des incitatifs à provoquer toute cette violence gratuite. Quand nous sommes rendus au point d’engager des agents de sécurité pour maintenir l’ordre dans les établissements scolaire, une tragédie est imminente. Avez-vous vu le nombre d’armes saisies dans ces lieux d’enseignement ? C’est troublant !


Pensée et citation du jour

À soixante-dix ans, il est meilleur pour la santé d’avoir des femmes dans la mémoire que sur ses genoux.

Maurice Chevalier


Ça s’est passé un 13 février…

(1949) Les 2 000 mineurs de la Canadian Johns-Manville d’Asbestos déclenchent un arrêt de travail illégal pour appuyer leurs revendications salariales. Dès le jour suivant, ils recevront l’appui des 3 000 syndiqués des mines de la région de Thetford-Mines et Black Lake. C’est le début de la grève de l’amiante qui se poursuivra jusqu’à la fin de juin, marquant profondément le syndicalisme québécois. Le conflit, envenimé par l’embauche de briseurs de grève à Asbestos, sera ponctué de nombreux incidents violents, à la faveur de l’arrivée dans la ville d’importants effectifs de la Police provinciale.

(1975) La soirée du 13 février 1975 s’annonçait comme une journée bien normale à l’Hôtel Lapinière, à Brossard. Les lieux étaient, il est vrai, un peu plus fébriles que d’habitude, car dans quelques minutes, on allait célébrer la Saint-Valentin. Une centaine de personnes relaxaient donc autour d’une boisson en attendant minuit, dans cette ancienne résidence de John Minogue, un des propriétaires fonciers les plus importants du territoire de Brossard au début du XXe siècle.

C’est alors que des tueurs en cagoules firent irruption vers 23h20 dans l’hôtel, situé de biais du Mail Champlain, et procédèrent à une fusillade à la mitraillette automatique qui fit quatre morts et cinq blessés graves. Une personne active dans le milieu criminel était visée (Roger Moineau Létourneau) et comptait parmi les victimes, mais d’autres comme le gérant et le garçon de table n’avaient rien à voir dans ce règlement de comptes.

L’hôtel n’a pas survécu très longtemps à cet attentat, qu’on a appelé le Massacre de la Saint-Valentin, en référence à un incident commandé par le criminel américain Al Capone, le 14 février 1929 à Chicago

(1981) À la Base des Forces Canadiennes de Moose Jaw, trois élèves-pilotes très uniques débarquent pour commencer leur entraînement. Moins d’un an plus tard, le 13 février 1981, les capitaines Leah Mosher, Nora Bottomley et Dee Brasseur sont les premières femmes pilotes canadiennes. La communauté des pilotes de la Force aérienne du Canada en est transformée à jamais.


Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !

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